Mes plans drague les plus foireux

Par Lucas

Pour la première histoire, rendons nous au centre Pompidou, à la bibliotheque, il y a 4 ans, au mois d’août, parce que j’avais 5 matières à passer en Septembre (eh oui, un boulot à Décath, des piges pour le 18-25, la tréso de mon assoce, le sport, les potes, la famille, ça laisse peu de temps pour étudier) Donc nous sommes dans la queue (au bas mot, 30 mètres) et les portes s’ouvrent. Bien sûr les resquilleurs s’en donnent à coeur joie et moi je n’hésite pas à les dénoncer à haute voix. Certains reintègrent la queue avec un sourire, d’autres me font un bras d’honneur et ça se finit en pugilat avec toute la queue qui prend mon parti.

Bref, au bout d’un moment je rentre quand même, je me mets à bosser et vers 13 heures je déclare venue l’heure de ma pause déjeuner. Je m’en vais donc mastiquer un sandwich Sodexho sur la terrasse qui domine le parvis de Pompidou, histoire de jouer ma star pour les touristes japonais qui mitraillent en bas. Mais là sur la terrasse, je croise une nana sublime, en train de ruminer un jambon beurre. Je m’approche d’elle, lui fait un sourire 10000 watts avec option « bout de salade sur la gencive », ce qui la fait éclater de rire. On tape la discute. Elle est là pour la même chose que moi : partiels de Septembre.
Mais elle a fini son sandwich et s’apprête à aller prendre un café. je lui propose de lui offrir et là soudain elle me regarde différemment et me dit
 » T’es pas le mec qui t’es battu ce matin dans la queue avec un type qui voulait gruger ? »
Moi, bien sur, le triomphe pas du tout modeste
« Oui, c’est moi ! Faut pas deconner, on va pas se faire ken par des p’tits cons ! »
et la nana de me dire
 » Tu vas rire, moi j’ai un niveau super élevé en krav maga et j’ai failli resquiller ce matin. Adieu bouffon »
Et de sa main libre elle m’écrase les couilles.
Bizzarement, le « Salope! » est resté en travers de ma gorge

Seconde histoire, beaucoup plus bucolique..

C’était une apres midi au Bois de Saint Cucufa, une forêt en région parisienne, pas loin de chez moi. Je faisais un tour en vélo en évitant avec soin la piste cyclable. Mais, vous le savez bien, quand on veut éviter les emmerdes, elles nous rattrappent toujours en sussurrant « T’as cru qu’t’allais nous échapper ? »

Bref, je débouche sur la piste et là quess que je vois passer ? Une joggeuse. Une joggeuse que nous appellerons Apolla car Apollon c’est le dieu de la bonasserie (cette remarque appelle un commentaire de 42 lignes minimum de la part de SoLong) et aussi une reference àu programme spatial Apollo car une fois que je l’ai vue j’étais sur gold dick… je veux dire sur orbite.
Donc, je planque mon VTT dans les broussailles et je rattrappe Apolla en courant, histoire de ne pas être sur mon vélo et la prendre de haut.
« Excusez moi.. Bonjour. Heu, je viens de vous croiser alors que j’étais en velo et je vous ai trouvé canon alors j’aimerais bien vous inviter à boire un Gatorade
histoire de vous requinquer. »
La nana rigole.
« Bien sùr, si au bout de 3 mns je me rends compte que vous êtes conne comme vos baskets, je vais vous lâcher en prétextant une forte envie de vomir »

et là bizzarement la nana me fait la gueule, regarde droit devant elle et me dit

« Casse-toi, loser ! « 

Bien entendu, j’ai retenu des leçons de ces deux plans lose. Et je serais curieux de savoir quelles conclusions vous en tirez, vous !!

15 réflexions sur “Mes plans drague les plus foireux

  1. conclusion, joue la plus fine, sans te mettre en avant ou te croire mieux que les autres (ceux qui grugent dans la première histoire, et la fille dans la seconde), là, peut-être qu’elles te laisseront ta chance 😉

  2. Pour ton premier plan c’est pas de chance. Tu devrais toi aussi te mettre au Kraav Maga. Sur le second plan la seonde réplique est nul. JE sais pas pourquoi mais quand on dis des trucs nuls quand on drague les femmes nous fuient. C’est étrange comme réaction non?

  3. La deuxième, tu as vraiment été bourrin…Titiller ou taquiner, ça marche bien. Mais là, c’est du cassage en bonne et due forme. Retour de manivelle méritée 🙂
    La première…elle t’a vraiment écrasé les couilles ? Y’a vraiment des barges ! Ou alors elle voulait te mettre la main au paquet mais elle maîtrisait pas sa force 🙂

  4. Les conclusions que j’en tire… hum! On va dire qu’à mon avis, b’en Paris n’est pas l’endroit rêvé pour tenter des plans drague originaux! C’est bien connu, les Parisiennes sont coincées Lucas. Mieux vaut faire ça en vacances, avec ces mêmes Parisiennes coincées mais qui se laissent facilement culbuter sous le soleil, où qu’il soit.

  5. pour la première, c’était pas de chance. Mais ça montre aussi la maleureuse mentalité de bien des gens qui pratique les sports de combat (je ne parle pas d’art martiaux, juste de ces (pseudo)sports de « défense » ou de rue)

    Pour la seconde, t’es y’aller un peu fort quand même…

  6. je pense au contraire que tu as joué trop « fin ». Il aurait peut-être fallu être un peu plus lourd et sortir une blague un peu « grasse ». On imagine toujours tomber sur des gens qui vont apprécier notre finesse et notre érudition mais la plupart du temps ça tombe à plat. Les femmes aiment souvent les grosses brutes un peu primaires.

  7. Pour faire simple:
    La première était conne…
    La deuxième, c’est toi qui a été con… 🙂

    vala vala…une analyse psychologique poussée… 🙂

  8. Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu ! Je suis citée en toute lettre dans un article de Lucas. Orgasme !
    Bon, alors par contre je ne vois pas pourquoi je devrais commenter le nom d’Apola. Il est certain qu’un petit Apolline, ou Apollonia (bref la véritable version féminine d’Apollon) aurait été plus jolie, mais non non non je ne commenterai pas ce point de ton article. Encore que le terme de bonnasserie est un concept assez puissant pour appeler une légère remarque, mais non je ne dirais pas que la version féminine de la bonnasserie, c’est moi (y a qu’à demander à Vicky ou à Nina, même à Summer tiens). Non, je ne dirai pas non plus que je trouve le terme de bonnasserie un chouilla déplacé lorsqu’on parle de la potentielle future mère de tes enfants. Mais quelque part, le terme de bogossité pourait également être intéressant en la matière. Mais je sens que j’en dis déja trop et que les considérations syntagmatiques ennuient les lecteurs. Alors je ne dirai rien. Voilà, tu l’as voulu, je vais me taire.
    Donc non, je ne ferai pas 42 lignes sur cette remarque… encore qu’il est certain qu’une joggeuse en petite tenue légère avec les seins brinquebalant en avant est nécessairement conne comme ses baskets et use de ses attributs pour attirer le chalan, comme un vendeur de couteau mettra les laguioles en avant et les guy degrenne derrière même s’il a plus de chance de vendre du guy degrenne que du Laguiole… Donc toute bonnasse que fut la fille, à mon avis, elle n’a pas compris ta remarque, c’est pour ça qu’elle est partie. Elle a déja du bugger sur le terme de « requinquer » mais alors le terme « pretexter »… là c’était trop. Le voile noir devant les yeux n’étant pas une intense colère rentrée, mais une intense réflexion pour comprendre ta remarque. « Euh… prétexte… ça sonne comme sexe, punaise il est taré le mec il veut me vomir dessus pendant l’amour, c’est trop dégueu ! » La connection neuronale échouant, elle préfère prendre la fuite. D’ailleurs on notera la puissance de sa réponse.
    Mais, je le répète, je ne ferais pas de commentaire à rallonge, je pourrais également avouer mon ignorance en ce qui concerne le terme de « kraav maga » qui me fait beaucoup pensé aux textes de Nosfell mais, je doute que le « kraav maga » (dont le lien ne fonctionne pas) soit lié au « gouz mandamaz » et autre « shaunipul ».
    Sinon pour la leçon de ces histoires, je dirai – simplement – qu’il faudrait probablement que tu choisisses mieux tes proies. Enfin, moi ce que j’en dis, c’est uniquement pour faire court.

  9. La 1ère est une connasse, je déteste les resquilleurs et oersinne ne dit jamais rien alors que souvent suffit de l’ouvrir pour que les vilains doubleurs retournent à leur place.

    Pour la 2nde,on pourrait louer ton honnêteté. Mais non, t’as manqué de tact, là, rooooooooooh! 😉

  10. Bon là vraiment c’est la faute à pas de chance tu es tombé sur 2 os mais sinon j’adhère à 200%. On n’a qu’une vie donc il faut oser, s’assumer et ne pas avoir peur du ridicule§ ca finit toujours par payer!!

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