La quête effrénée du plaisir annihile-t-elle la jouissance ?

(ou comment être sûre en un titre de perdre tous les lecteurs qui pourraient être blogueurs sur la plate forme sur laquelle je bosse)

Il y a peu de temps, j’ai lu Les particules élémentaires de Michel Houellebecq. Oui, je lis du Houellebecq moi maintenant, alors que je déteste le personnage mais avant de cracher sur un roman, autant le lire. Et en plus, j’ai trouvé ça pas si mal que ça, finalement, bien mieux qu’un puant Easton Ellis (là, je suis en plein American Psycho et y a de quoi devenir psychopathe, en effet). Bref, dans ce roman, un des héros partouze joyeusement en boîte échangiste et explique, en gros, que trop de plaisir tue le plaisir. Je réfléchis : ouais, je suis d’accord.

partouze-chaussettes

Je suis une personne qui considère que le sexe est un raffinement. J’aime quand c’est bien fait, en gros. Même un coup vite fait entre deux portes doit être fait avec application sinon, je n’en vois pas la peine, je peux très bien me démerder tout seule pour un orgasme vite fait bien fait. Je me suis toujours interrogée sur les partouzes ou autre (enfin, toujours, depuis que je connais, quoi). Aimerais-je ça ? Au jour d’aujourd’hui, je réponds non. Déjà, les clubs échangistes, le truc qui me bloque, c’est l’odeur. Non mais imaginez une salle en sous-sol surchauffée (les gens sont quand même à poil) avec plein d’hommes qui éjaculent et de femmes qui mouillent. Oui, ça doit puer et pas qu’un peu. Bon, grâce à Michel, je sais qu’il est très aisé de refuser mes entrées à un monsieur qui me plaît pas mais je suis pas sûre que monsieur-qui-me-plaît-pas qui se tire sur le spaghetti pendant que j’autorise un monsieur à visiter mon
intimité, non, non…

Bon, ça, c’est mon opinion sur ce genre d’expérience donc, pour l’heure, ça m’intéresse pas. Parce que, souvent, je me demande comment des gens en arrivent à pratiquer ce genre de sexualité. Non pas que je condamne ça, chacun fait ce qu’il veut, je m’en fous, mais sont-ils à ce point blasé du cul qu’ils ne savent plus quoi faire pour prendre leur pied (ou égayer leurs soirées) ? Trop de sexe ne tue-t-il pas le plaisir et donc la jouissance ? Ou est-ce peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ? Ou alors, est-ce une addiction comme une autre tel que l’alcool où on boit toujours plus parce qu’un verre ça suffit plus ? Et pourquoi le bleu marine, ça va pas avec le noir ? Que de questions lecteur ! T’as trois heures.

Parce que, souvent, dans les récits de partouze et co, ce qui me semble prévaloir, c’est l’ennui. On baise mais on s’emmerde, fascinant. Triste mais fascinant. Je sais pas mais il me semble que rien qu’à deux, y a déjà tant de choses à faire, de voies à explorer (ce n’est pas un mauvais jeu de mot !), de jeux à pratiquer, tout ça, tout ça. Bref, quand on intègre plein de gens en plus, n’est-ce pas que l’ennui sexuel a gagné le couple ? Tout me paraît faux là-dedans. Par exemple, quand je regarde Paris Dernière où y a toujours ce genre de sexe, j’ai l’impression que les gens surjouent leur plaisir. Evidemment, y a des caméras donc les gens font les malins devant mais tout me donne une impression de toc, le plaisir, la joue d’être là, les performances sexuelles. Alors, ouais, ça fait rebelle du sexe de partouzer mais si le plaisir n’est pas au rendez-vous, quel est l’intérêt ? Tiens, encore une question.

Bref, tout ça pour dire que je m’interroge. Peut-être que je mets tout le monde dans le même sac, à tort et qu’il y a un réel plaisir et même une jouissance, une vraie qu’il y a des trucs vraiment kiffant. Mais tout ce qui est orgiaque me paraît écoeurant, dans le sens on s’en lasse vite ? J’aime les bonnes choses comme le foie gras par exemple, mais je me contente d’une tranche. Je m’en enfilerais pas un entier sans vomir. Oui, je sais, c’est pas la première fois que je compare le sexe au foie gras mais mon cerveau est down après les journées que je passe
donc hein !

En conclusion, petite question : plutôt que d’aller toujours plus dans le trash, les gens ne devraient-ils pas réapprendre à savourer plutôt que de consommer à tout prix ? Finalement, Houellebecq, il est pas si mal que ça, il m’a inspiré un article ! Comme quoi, des fois, c’est bien de tester avant de condamner (comme ça, vous pourrez dire en comm « mais pourquoi tu dis que les partouzes c’est nul alors que t’as jamais essayéééééééé ? »)

25 réflexions sur “La quête effrénée du plaisir annihile-t-elle la jouissance ?

  1. nan mais la touze c’est pas forcément décevant, hein… enfin au bout de 3 semaines, si…
    (là, la joke est tellement private que je passe vraiment pour une trashy girl, coool)

  2. Je ne réagirai pas tant sur le fond, que sur l’inspiration. Ben oui je suis complètement d’accord avec le fond, alors à quoi bon y revenir.
    Par contre, pour ce qui est de Houellebecq, le message de l’ouvrage a visiblement été perçu puisqu’il ne dit rien de plus que ce que tu en tires comme conclusion. Il ne s’agit pas de faire dans la pornographie (contrairement à ce que l’on peut en dire) mais bien de pointer du doigt cette logique de consommation du sexe, ce qui pousse à voir des modes partout et montrer que cette consommation en vient même à toucher l’intimité profonde de la personne, dévoyant par là-même des valeurs simples de respect… d’amour ? Cette même consommation qui pousse à dépasser plus loin les limites, non pas pour le plaisir mais pour la performance.
    Cette logique de l’escalade dans la propriété se retrouve de plus en plus dans les pratiques sexuelles faisant perdre de nombreux repères. Quand on était enfant c’était : « Moi j’ai une barbie. – Ben moi j’en ai deux. – Ben moi j’en ai 3 et 1 polly pocket. » Maintenant c’est « Moi je sodomise. – Ben moi je double péné avec un lama. – Et ben moi je fais un gang bang avec tout le zoo de Vincennes. »
    Voilà. C’était juste pour rendre un peu à Houellebecq, ce qui est à Houellebecq. (Bon là encore je peux réécrire l’article, parce que je pense que mes commentaires à rallonge les gens vont en avoir marre.)

  3. B’en c’est comme tout, et comme tu l’as dit, le cul, même à plusieurs, b’en ça doit être fait dans les règles de l’art, dans le respect de chacun et dans le désir, surtout.
    C’est sûr que si tu y vas pour faire plaisir à ta meuf ou à ton mec, b’en forcément, d’une part, tu vas te faire chier car pas forcément excité, et d’autre part, b’en tu va trouver ça hyper dégueulasse! Car oui, j’imagine que l’odeur doit pas être top, que ce qui te présente à tes yeux parfois doit pas être gégé…

    Enfin, moi, je pense quand même que des fois, une bonne touze, c’est bien trippant! mais pas dans les boîtes à touze, justement…

    ** et dire que je viens de me lever… tout juste***

  4. Ah la la Bret !!! Je t’ai lu super jeune et tu m’as profondément choquée mais quel bonheur !!! comment ça bonheur n’est pas un mot aproprié… Je viens de voir un film sur le sujet : ShortBus. Quelqu’un l’a vu ? Moi je suis bien trop jalouse et possessive pour penser à ça maintenant.

  5. Je n’ai pas (encore ?) lu ce bouquin mais je t’approuve totalement .. (arrf c’est pas chiant d’avoir souvent des lecteurs d’accord avec toi ? bon bref lol)
    Je trouve que l’amour doit se baser sur la qualité plutôt que la quantité. Bon okay y’a plein de gens qui disent ça mais j’ai un pote qui (m’a dit qu’il) fait l’amour plusieurs fois par jour et ce, tous les jours. Perso, je trouve ça lassant ! J’ai l’impression que tu dois même pas prendre plaisir à chaque fois et que ça peut devenir vite ennuyeux. Bon je vais pas raconter ma vie sexuelle (puisque de toute façon, n’habitant pas avec mon copain, on peut pas le faire souvent) mais je pense que 3-4 fois par semaine, c’est « bien ». Je suis peut-être déjà vieux jeu mais au moins, t’en profite à fond, tu donne du plaisir comme il faut à l’autre. Puis les jours sans, ça te permet de fantasmer et de réfléchir à ce que tu pourrais faire le lendemain ..

    Y’a quelqu’un dans la salle qui est d’accord avec moi ? ^^

  6. Alors, les partouzes…
    ben je commence par dire que ne connaissant pas, je ne peux pas juger.
    Cela dit en lisant l’article je me suis dit « cool j’ai lu ce bouquin, moi aussi je vais laisser un super commentaire trop intelligent » oui mais bon y a déjà des commentaires d’un niveau bien supérieur au mien.
    Mais je vais laisser le mien quand même !!
    Attention ça risque d’être long !!
    J’ai lu Houellebecq au lycée et dans le même temps « nouvelles sous ecstazy » de notre Beigbedé national.
    Les particules, je ne l’ai pas compris dans le fond, car vu ce que je lis dans le commentaire de solong, pour moi c’était effectivement un prétexte pour de la pornographie littéraire, le sexe fait vendre plus que tout donc voilà. J’ai pas cherché plus loin et je donge à le relire du coup.
    Au passage, celui de Beigbeder, j’ai trouvé que c’était du pur marketing, aucune spontanéité, voilà c’est « je suis le nouvel écrivain maudit du 21eme siecle, baudelaire avait le hasch, j’ai les petites pilules miracles ».

    Oui seulement Baudelaire écrivait sous l’emprise pour s’ouvrir à de nouveaux horizons, pas pour frimer en disant « ahh j’ai écrit ça complètement fait ». Beigebeder c’est ça d’après moi, juste pour dire « je suis cool moi aussi » bref aucune recherche, aucune spontanéité, du marketing moi j’appelle ça. J’espère qu’il n’y a pas de fans dans la pièce sinon je vais me faire huer.

    Toute cette démonstration pour dire qu’en fait à l’époque, j’ai du assimiler les deux auteurs (que j’avais lu parce que je savais que ma cible de l’époque les avait lu et je voulais faire la fière bon ben raté, il m’a filé entre les doigts)

    bon je suis un peu hors sujet là…
    Enfin au final, le truc des partouzes, c’est comme le SM non ?
    recherche de nouvelles expériences, sensations, boulimie d’expériences, surenchère sexuelle.
    Je suis d’accord avec solong, il y a aujourd’hui uen logique de consommation du sexe qui pousse les gens à faire des choses non pas parce qu’ils en ont envie mais parce qu’on les y pousse.
    C’est vrai mais j’ai envie de dire s’ils ne sont pas assez intelligents pour réfléchir une minute et se demander si EUX ont envie de ça et ce que ça va leur apporter, ben je dis tant pis pour eux. Y a un âge où on est assez grands pour différencier ce qui nous convient d’un phénomène de société non ?
    Après pour ce qui est de qualité et quantité, je suis d’accord avec Nina cela dit, les partouzes, c’est un peu comme le reste, si on sait ce qu’on cherche et on sait que ça nous convient, on y prend un immense plaisir, par contre si on est un peu paumé et qu’on débaruqe genre « coucou j’ai vu de la lumière ça a l’air sympa » sans trop de convictions, ben on est plus victimes de cette logique de consommation.
    En réfléchissant à ce qu je dis, je vois que je suis encore plus HS.
    Mais bon dans une société en perte de repères, je crois qu’on peut dire que des esprits plus faibles tenteront des choses comme les partouzes parce qu’ils sont tellement paumés qu’ils se laissent influencer sans se poser de questions, et des autres un peu plus futés qui le font car ça leur procure un réel plaisir.
    Et peut-être aussi que certains se perdent dans cette surenchère sexuelle comme d’autres dans l’alcool ou la nourriture juste pour oublier un quotidien médiocre et sans éclat, pour fuir leur vie je ne sais pas …
    ok Nina, si mon commentaire n’est pas adéquat efface le sans hésiter, j’ose pas trop relire mes bêtises

  7. Je suis plutôt de ton avis. Les partouzes, moi ça m’écoeurerait. Déjà à 3 j’ai pas aimé, et c’est pas le côté ennuyeux, mais plutôt le côté « primaire ». J’aime le sexe à 2, y’a tellement de truc à faire, alors pourquoi s’encombrer en rajoutant une ou plusieurs personnes?

  8. Nina ne m’en veut pas, je me permets de répondre à Sofia :
    Si Houellebeq était uniquement un pornographe il ne serait absolument pas passé à la « postérité », tout Despentes, si elle se contentait de parler de baise on l’aurait oubliée comme on a oublié Catherine M. Le propre de la littérature c’est bien de dépasser le fait simple de la lettre pour lui donner une signification. Enfin, ce que j’en dis. Sade l’avait fait avant lui, et toute la différence entre Sade et Rétif de la Bretonne (mouarf !) c’est bien la réflexion sociétale qui s’impose.
    Donc oui je t’encourage à relire Houellebeq. Pour Beigbeder tout pareil.

  9. Il faut voir que ce roman est tres pessimiste et decrit des sexualites contrariees, et que ce besoin d’aller en boite a partouze se situe dans la consequence d’une tres longue abstinence sexuelle de la part de l’anti-heros.
    Le club echangiste semble etre pour lui le lieu pour rattraper un certain retard sexuel, pour en prendre plein les mirettes mais au final il se blase parce que tout est dans la consommation et la sur-enchere, il ne prend pas de plaisir. Tout est trop rapide et simple. Le sexe, il n’y a rien de mieux que quand on l’attend.

  10. Je suis mdr sur la réponse que t’as fait Kinder!! Marrant en plus parce qu’on vient de se les faire en film cette semaine et y’a quand même rien a dire c’est mieux en livre. Maintenant on aime ou on aime pas, mais quand meme Ellis…. c’est quelque chose ce type!! Il a l’art de me mettre mal à l’aise mais de ne surtout pas vouloir fermer le livre avant de l’avoir fini! Ne reste pas sur Glamourama, American Psycho est quand meme génialissime meme moi qui suis ue vraie trouillarde j’ai aimé alors…

  11. @SoLong : ben justement j’ai lu Houellebecq peut-être un peu jeune et déconnectée de la vie occidentale pour saisir le fond de sa pensée.
    Donc effectivement je vais le relire.
    Beigbeder, à voir.
    Des suggestions de lecture autrement ? Pas grand chose à lire en ce moment (je sens que Nina va me tuer je fais complètement dériver le post)

  12. tiens ça me fait penser à cette « brève » tirée de bashfr.org (dsl c’est un peu long, mais c’est drole)

    Pouzy>: Je sors d’une de ces orgies… Pfiou !
    Pouzy> Elles étaient trop chaudes !
    Lilubute> ahooué ? Elles était combien ?
    Pouzy> Ouhlà, pas pris le temps de compter
    M4C> Oh, chanceux.. Des vraies, pas des JPG ?
    bibi> C’était où ? Me semble que j’habite pas loin de chez toi, la prochaine tu m’appelle ?
    Pouzy> Nan, pas de JPG, à quoi ça me servirait.. ?
    Pouzy> Bin ouais, chez moi. Après bon, j’suis pas sûr de vouloir partager..
    bibi> Euh, me dis pas que t’étais le seul mec ?
    Pouzy> Bin.. si.
    bibi> Whoooaaa.. Chanceux
    M4C> Genre « à quoi ca me servirait ».. Tu vas me dire que c’est banal de se faire une orgie comme ça, avec des vraies chaudes ?
    Pouzy> Pourtant je vois pas ce qu’il y a de dur à se faire une orgie de pâtes au fromage.. J’ai le ventre prêt à exploser !

  13. J’aime quand tu t’auto réponds, c’est assez jouissif! Bon, à propos de l’article… assez d’accord en fait. Partouzer histoire de dire « I did it »? Moui mais non en fait, on peut très bien vivre sans… Pour l’odeur, je n’y avais jamais pensé avant que tu n’en parles, ça me traumatise depuis! Bon, j’aurais bien parlé littérature aussi, mais là, j’avoue qu’il se fait tard. Je te propose un échange Beigbeder contre Houellebecq un de ces jours, histoire qu’on s’entre cultive!

  14. Réponse à Armelle : Shortbus, j’ai beaucoup aimé, c’était casse-gueule et pourtant je trouve que ça passe (!) bien. Et comme toi, je trouve qu’Ellis est un sacré écrivain, vraiment impressionnant.
    Retour à Nina : euh oui Houellebecq c’est bien aussi… 😉

  15. bon bah puisque tu y tiens…..
    « mais pourquoi tu dis que les partouzes c’est nul alors que t’as jamais essayéééééééé ? »

    Bon vouila ca c’est fait…
    sinon , non en vrai ca ne m’interesserait pas non plus! pas en vrai, le phantasme reste le phantasme, cc’est quand mme plus excitant quand comme tu dis tu n’as pas la réalité mal-odorante en train de « se secouer » à coté!;)

  16. « les gens ne devraient-ils pas réapprendre à savourer » oui clairement. Mais comment? Par quels moyens? Si on perd cette saveur et que l’on va vers autre chose pour essayer d’y trouver toujours plus, c’est peut-être qu’on ne trouve pas la voie pour retrouver cette saveur.
    A-t-on déja retourver la sensation de notre premier amour? J’ai un doute.

  17. Quelqu’un parlait de Shortbus, effectivement c’est pile dans le thème, et ce film est vraiment très bon.
    Il se passe à NY, avec des personnages qui se cherchent, au niveau sentimental et sexuel (et qui parfois finissent même par se trouver !). C’est assez cru et drôle. Y’a pas à dire, l’auto-fellation, ça impressionne…Hum, revenons à nos moutons.
    Et donc tous ces personnages se retrouvent au Shortbus, qui est une sorte de boîte underground où la sexualité se libère. Pour ne pas dire boîte échangiste, parce que c’est un peu plus que ça, et que maintenant on est tous traumatisé par l’association boîte échangiste = odeurs subtiles.
    Et ce film est plutôt positif, si je devais aller partouzer joyeusement, je voudrais y aller au Shortbus. D’ailleurs, si j’ai bonne mémoire, le sexe n’est pas simulé dans le film.
    Bon, je ne sais pas si j’ai donné envie de le voir, mais j’ai fait de mon mieux. Bret Easton Ellis et Houellebecq, c’est vraiment le sexe triste, Shortbus c’est autrement plus solaire et réjouissant !

  18. « Il n’y d’excès que dans l’excès »

    Le reste est une question de convictions, de respect, de partage, de « comment amener les choses ou pas », de séduction et de commun accord, à corps ou a coeur, voir à cri. La jouissance est comme la foi : elle relève de l’intime conviction de chacun.

Répondre à Nina Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *