Faut-il choisir entre ses parents et ses amis ?

Une fois par mois ou à peu près, je retourne dans mon pays, histoire d’aller voir mes parents en mal de leur fi-fille aînée. Cependant, il n’y a pas qu’eux dans le sud, il y a aussi mes amis et je dois arriver à concilier famille et amis, parfois l’un au détriment de l’autre.
 
Jeudi 19h, j’arrive enfin à destination, un voyage périlleux, je sortais de là avec le cul mouillé (bouteille d’eau renversée) et une vieille odeur de croquette (Kenya qui a vomi). Me revoilà au domicile familial, cette maison qui m’a vue grandir un peu (oui, on est arrivés, j’avais déjà treize ans), je libère mon fauve qui court à la gamelle, ma mère s’extasie sur mon poids perdu (bon, merci la gastro, il n’y a pas d’autres explications), elle m’a fait mon gratin de pâtes traditionnel. Bref, c’est pas le retour de la fille prodigue mais presque. Mon programme est simple : sortie vendredi et samedi sur Toulouse, « mais je ne rentre pas trop tard ». Naïve, moi.
 
Le vendredi, justement, ma maman ne travaille pas donc je la vois un peu, mais pas trop : à peine est-elle rentrée des courses que j’y repars. On dîne ensemble et je file sur Toulouse pour une soirée que j’imagine sage. La plupart des vingtenaires (Emma, Lucie, Gauthier, Mister Big et moi-même) accueillaient dans le groupe Yome (un des commentateurs les plus assidus du blog, pour ceux qui ne lisent pas les commentaires). Rendez-vous à 22h à la FNAC, je suis la première arrivée suivie de près par Lucie. Blablabla, « la grossesse, c’est horrible quand on voit le pied du bébé se former sur notre ventre » (oui, c’est un peu notre hantise, ça), blablabla, « ils font quoi les autres ? ». On poireaute. 22h30, Gauthier nous informe que Yome est quelque part par là donc opération : « retrouvons un mec qui ne ressemble pas du tout aux deux photos que j’ai pu voir de lui ». Mais finalement, je le reconnais et il se dirige droit vers nous : « quand j’ai vu une fille avec un chapeau, j’ai su que c’était toi », me dit-il. Gauthier vient nous chercher avec une amie à lui et nous voilà à cinq dans une Twingo. Alors note lecteur : si tu dois t’entasser dans une twingo, ne te met pas derrière, au milieu, parce que c’était ma place et la ceinture essayait désespérément de me violer les fesses, j’en avais encore mal le lendemain. Bon, on arrive dans un bar relativement vide où on retrouve Mister Big et Emma. Première tournée, deuxième tournée. Stop, dis-je, car après deux verres, tout s’accélère. Sauf que le serveur du bar en a décidé autrement et nous offre une autre tournée (faudra qu’on m’explique qui il voulait brouetter). Donc Lucie me dit gentiment : « Nina, tu dors chez moi ! ». Du coup, je me lâche un peu et me voilà « morte poule », comme dit Gauthier.
 
Tous gais, nous voilà partis dans une boîte voisine avec Gauthier, son amie, Lucie et moi, Emma et Yome ayant ramené Mister Big chez lui (mais ils sont revenus après). Je sympathise avec une nana qui a le même prénom que moi dans la rue mais je la perds très vite de vue, tant pis. Dans la boîte, on reboit un coup ou deux (arrive un moment où je perds le compte), Gauthier et son amie repartent un peu après le retour d’Emma et Yome mais je ne raconterai pas ce qu’il se passa (ou non) entre ces deux-là. Cette phrase vous prouve que je peux être délicieusement garce, tout le monde va se poser des questions, maintenant, hihihi ! Bref, avec Lucie, comme on est saoules, on se fait de sublimes déclarations d’amour : « Tu es une fille fantastique, que j’aimerais être comme toi
– Mais non, je suis une sombre merde comparée à toi ! »
Bref, à 5h, tout le monde rentre chez soi, Lucie et moi faisons les langues de pute une heure de plus et, enfin, on s’endort.
 
10h20, mon téléphone sonne, ma mère : « Quoi, tu es encore à Toulouse ? Et comment je fais pour faire les courses, moi ! Rentre fissa ! ». Bon, ben je me rhabille vite et je me dépêche de rentrer. Evidemment, je choisis ce jour pour perdre ma voiture dans l’immense parking souterrain, je tourne, je retourne et découvre que je n’étais pas garée au niveau -4 mais -3. Bravo la blonde ! Bon, je monte dans la voiture, je me permets quelques excès de vitesse sur l’autoroute (c’est mal, lecteur, ne fais pas comme moi). D’ailleurs, ma mère a reçu une lettre des autoroutes, aujourd’hui, je frémis… Bref, arrivée à la maison, je me prends des réflexions toutes les deux minutes : « heureusement que j’avais préparé les tomates avant parce que si je t’avais attendue ». Et dans le genre j’aggrave mon dossier : ma mère appelle ma mamie à la rescousse pour faire les courses, ma grand-mère venant manger à la maison. Or ma grand-mère a une conduite très intuitive, genre « j’ai toujours pas compris à quoi sert un rétro » donc elle fait une marche arrière et bim, redessine la voiture garée derrière elle.
 
Samedi après-midi, Anne vient me voir donc ma mère fuit un peu, m’expliquant qu’elle nous entendait papoter et qu’elle ne voulait pas troubler notre intimité. D’ailleurs, une fois partie, on aborde THE sujet de conversation : les hommes, les hommes et encore les hommes. Après, je vais faire la sieste et je repars sur Toulouse pour un dîner chez Lucie avec un couple d’amis, on papote, on mange, on papote, on papote, on se tire les cartes (on a tous un super karma, quand même, sauf l’un des quatre, le jeu lui expliquant en long, en large et en travers qu’il va se réorienter), on papote, on papote. Quatre heures du matin, je n’ose rentrer chez moi donc je reste à nouveau dormir chez Lucie.
 
Je rentre donc à 13 heures chez mes parents, déjeuner puis sieste tout l’après-midi. Le dimanche soir, on mange en famille, quasiment pour la première fois depuis le week-end (mon papa était très pris, ce week-end aussi). Mais que pouvais-je faire ? Je ne veux pas choisir entre mes parents et mes amis mais je ne peux pas voir tout le monde en même temps, surtout que pour mes parents, je suis non-tabagique et presque vierge (quoi que ce dernier point, je suis pas sûre que mes parents me prennent pour une charmante demoiselle chaste qui n’a plus vu le loup depuis ma relation avec Arnaud).
 
De plus, ce week-end m’a montré que ma vie de petite fille était terminée : mes parents ont vendu mon lit de jeune fille, dans lequel je ne dormais plus depuis des années, effectivement. En fait, pour Noël 1997, j’ai eu un lit mezzanine… une place. Or quand j’ai ramené Guillaume à la maison, on ne pouvait décemment dormir à deux là-dessus. Donc mon lit est parti, je ne dors plus dans ma chambre depuis trois mois car elle sert plus ou moins de débarras. Ma mère m’a expliqué que mon père voulait faire une chambre avec un grand lit (celle de ma sœur) et une chambre avec deux petits lits (la mienne). Là, j’ai protesté : ok, je n’ai ramené aucun homme chez mes parents depuis presque deux ans mais je finirai bien par trouver le père de mes trois enfants et j’ai pas envie qu’on fasse lit à part quand on va visiter mes parents ! Heureusement, ma mère partage entièrement mon point de vue.
 
Voilà, je repars dans moins de 24 heures et je suis d’un côté reposée et heureuse d’avoir vu mes amis, de l’autre, j’ai la sensation de n’avoir profité suffisamment de personne. Mes amis me manquent, mes parents me manquent et je supplie quelqu’un de faire une ligne TGV Paris-Toulouse en 3h très vite parce que là, ça m’agace d’avoir l’impression de ne pas profiter pleinement de ma famille et de mes amis. Et je n’ai pas envie de faire un choix entre eux.

51 réflexions sur “Faut-il choisir entre ses parents et ses amis ?

  1. « je dois arriver à concilier famille et amis » : rien de t’empêche de rester un peu plus longtemps pour y arriver, si?

    « une lettre des autoroutes » : c’est quoi çà? une métaphore pour dire PV?

    « et une chambre avec deux petits lits » : p’tit pincement au coeur? Ils ont transformé la mienne en chambre d’amis. Du coup il y a jamais eu autant de femme a dormir dans mon lit, sans moi bien sûr. 🙂

    « je repars dans moins de 24 heures » : ton planning est trop chargé pour que tu puisses le modifier?

  2. « Une fois par mois ou à peu près, je retourne dans mon pays » < t'as vécu trop longtemps à Paris, c'est une ville pas un pays, tss (réflexion de quelqu'un qui n'aime pas les parisiens). Si profiter de quelqu’un c’est rester avec lui jusqu’à ce qu’il vous saoul, ben vaut mieux pas en profiter tant que ça en fait. Sinon tu pouvais rester plus longtemps, le travail attendra… Et c’est l’occasion de parler avec tes parents tranquillement.

  3. Pour ce qu’elle n’a pas dit parce qu’elle ne l’a pas vu:

    ce we j’ai été violer collectivement par 4 personnes: Gauthier, Mister Big, Emma et un autre jeune homme homosexuel aussi.

    Gauthier m’a violé la bouche pour me dire au revoir

    Mister Big et Gauthier ont pris mon numéro de tel à l’insu de mon plein gré, pour me donner des ordres par texto, que j’ai suivi partiellement d’ailleur!

    voilà, merci de vous inquièter pour moi

  4. Hello!
    Le truc pas mal, c’est de rentrer chez soi quelque soit l’heure à laquelle finit la soirée…
    Quand je suis sur Nantes, je rentre souvent vers 6-7h du mat’, et j’prends le ptit dèj’ avec ma môman lève-tôt… Ca lui fait plaisir, & puis comme ça, j’suis sûre de dormir dans un grand lit confortable : le mien! (Par contre, en cas de couple, je reste chez le jeune monsieur, ma môman n’acceptant pas les ‘copains depuis moins d’un mois’ sous le toit familial… & je respecte)
    [Tu rentres une fois par mois… La chance… :'( …]
    La Poupée, jeune délinkante

  5. J’ai lu ton article avec attention, et j’ai eu l’impression de m’y retrouver, bien que mes parents ne vivent pas à Toulouse, certes; ;… bon ceci mis à part, je pense que ce que ce qui est dingue dans la relation parents/enfants, c’est que tout le monde culpabilise. Tes parents culpabilisent de ne plus s’occuper de toi comme quand tu avais 4 ans, et toi tu culpabilises de ne plus leur accorder du temps parce que tu penses que c’est de l’ingratitude. Mais c’est normal, vient un moment dans la vie où on doit malheureusement construire sa propre vie, et délaisser ses parents. Ouh la la, je viens de me surpasser là. Enfin, bref tout ça pour dire qu’on a tous ce sentiment d’être déchirés entre nous (= nos amis) et les parents… Ceci dit rien n’empêche la sncf de nous mettre enfin une ligne tgv digne de ce nom pour le paris – toulouse, ras le bol du train de nuit et du tgv qui passe par bordeaux. à+

  6. Il reste encore une solution que personne n’a évoqué. Faire une soirée avec les potes ET les parents, chez les parents. Ce genre de soirée n’est pas très alcoolisée en général, mais çà peut être assez sympa aussi.

  7. Je vis ça maintenant « côté parents » après l’avoir (sur)vécu « côté enfant ». Ambiance heureuse, il vient avec ses copines de moins d’un mois (normal, c’est un mec) pour leur faire subir le test de la cuisine familiale souvent épicée.

    Malgré ça c’est difficile. On n’a pas du tout les mêmes rythmes. Tout le monde est très occupé dans la journée et souhaiterait vivre quelques heures de détente… Mais voilà, les plus jeunes accélèrent là où nous ralentissons, et freinent là où nous accélérons. Ce qui rend la communication un peu cahotique, souvent épuisante, malgré les bonnes volontés de chacun. Qu’est-ce que ça serait s’il y avait de la mésentente!

  8. Je veux juste dire ceci: le mieux serait un aéroport en bas de chez moi dans le centre de Paris… comme ça plus besion d’attendre qu’ils nous pondent un TGV qui n’arrivera jamais…

    Je vais me coucher je suis mort…

  9. Jcomprends bien ta situation vis a vis de tes parents car jvis la même en ce moment…(sauf que moi jsuis encore chez eux…oui je sais ya tanguy sur la 2 ce soir)…
    Mais j’aurais bien voulu partir…sauf que sans argent on va pas loin…et je ne voulais pas partir pour revenir quelques mois plus tard en pleurant….
    Bref, il est toujours difficile de se détacher de ses parents (quand on s’entend plutot bien avec eux bien sur) mais je ne pense pas qu’il faut se sentir coupable de partir…
    Tu dis que ta maman vit mal cette situation mais je pense que toi aussi d’un coté tu ne veux pas trop les quitter…La preuve, tu engueules ton père car il veut réaménager ta chambre…..ok tu dis que c’est parce qu’il veut mettre 2 ptits lits à la place d’un grand mais jpense aussi que par cette action tu sens que tu quittes peu à peu tes parents et qu’ils vivent sans toi…(Jme trompe peut etre carrément)…Et puis les 2 ptits lits vous les rapprocherez l’un contre l’autre…..

    Par contre je pense qu’il n’y a pas de choix à faire entre les amis et la famille…Seulement une bonne organisation….

  10. comme disait maxime le forestier : « on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille »
    donc puisqu’on peut pas choisir ses parents je choisis les amis!!! hiihhaaa

  11. brusquement tout devient plus clair, l’inspecteur pat vient de comprendre le but non avoué de l’éléction de mister vingtenaire …. trouver des copains pour les vingtenaires, trouver de l’homme, de la chaire fraiche 🙂
    C’est scandaleux 🙂

  12. il fût un temps (cet été) où je suis devenu célibataire, et où, après coup, je me dis que j’ai été ignoble avec ma famille, surtout mes parents…
    Je rentrais le vendredi soir de Paris, après une semaine de stage éprouvante (autant par le travail que les bitures du soir), je larguais mes affaires chez moi, j’en prenais d’autres et je partais direction chez mes potes. Je dormais rarement chez moi, il arrivait que je n’appelais même pas pour dire où j’étais, si j’étais en vie. Rebelotte le samedi, pour au final essayer de manger avec eux le dimanche midi, avant de repartir sur la capitale en début de soirée…
    mportement ignoble, indigne d’un fils, il aura fallu que je me tape un accident de la route plutôt grave et voir ma mère se jeter dans mes bras en chialant pour que je me rende compte de tout ce que je lui faisais subir.
    Désormais je ne sors quasiment plus le week end, ou alors je lui téléphone toujours avant pour lui dire où je vais et quand je rentre. J’essaie au maximum de passer du temps avec elle et mon père, de renouer un dialogue qui avait quasiment disparu.

  13. pimpim > « pour que je me rende compte de tout ce que je lui faisais subir » : c’est vrai qu’on oublie un peu trop vite, les personnes qui se soucient de nous. Et le calvaire qu’elles peuvent subir, à attendre LE coup de fil, porteur de bonne ou mauvaise nouvelle toute la nuit. Je me souviens d’une fois où mon père n’est pas rentrée de la nuit, ma mère et moi ont a imaginer tout les scénarios possible, appelé hopitaux, poste de police, … Au p’tit matin il a appelé d’un poste de police d’une autre ville. Les frics auraient pu le laisser appeler plus tôt, on aurait pu dormir un peu cette nuit là.

  14. Bah c’est vrai que la maison de papa/maman, ca fait un peu hotel dans cette histoire… C’est vrai que grandir, c’est gérer les ruptures comme disais Marcel Ruffo, mais bon ca n’empêche pas de passer à une relation « d’adulte à adulte » avec ses parents…
    Tu n’es pas « obligée » non plus de sortir tous les soirs. Ca peut être un jour complet avec la famille, un jour complet avec les potes, pour à chaque fois avoir un peu de temps…

  15. Nina > « j’ai appelé mes parents à 0h50, me suis faite engueuler » : ce n’est pas tellement le fait de les appeler qui est important, mais plus de les prévenirs du déroulement de la soirée. Du genre, les prévenir que tu dors chez une copine, pour pas qu’ils s’inquitent si ils ne te voient toujours pas arrivé à 2h du matin.

    Ma mère avait une amie dont son fils partait en bringue, très souvent, elle mourrait de trouille à chaque fois car elle ne savait pas dans quel état il allait rentrer ni l’heure. A chaque fois que son téléphone sonnait, elle imaginait le pire. Un petit matin, le pire est arriver, le téléphone sonna pour lui apprendre le decès de son fils.

  16. Quand je me suis installé à Tinqueux avec Cathy, à l’époque où j’étais encore au chômage, ma mère avait l’habitude de venir chez nous sans prévenir de façon trés régulière.

    Elle habitait juste à côté (5 minutes en voiture à peine), et il suffisait qu’elle aille faire des courses pour qu’elle veuille faire un écart et venir se faire offrir le café chez nous. C’est gentil, quelque part, on lui manque et tout, mais :
    – La voir débarquer sans arrêt à l’improviste, ça commençait à nous énerver, et surtout on s’attendait à la voir débouler n’importe quand, on avait même peur de brouetter, effrayé à l’idée de les voir sonner (c’est plus l’aspect impossible de finir qui nous gênait d’ailleurs).
    – Quand elle venait, elle imposait un peu qu’on lui fasse le café. Du coup, Cathy et moi avions l’impression qu’elle nous « volait » notre hospitalité, car il ne nous était plus possible de le lui offrir de notre propre initiative.

    Jusqu’au jour où Cathy et moi étions seuls, et qu’elle a déboulé alors qu’on venait de terminer le repas, et qu’on envisageait un café en amoureux, comme ça nous arrive souvent. Cathy était à la cuisine, j’ai été le seul à entendre sonner. J’ouvre, et je voie une fois de plus ma mère qui débarque, toute souriante, en compagnie de mon frangin.

    Je la regarde d’un air agacé, et je lui fais : « Tu n’imagines pas comme ça peut êttre agaçant de te voir sans arrêt débarquer ainsi sans prévenir ! ». Je vous raconte pas sa tête, elle était outrée. Elle m’a dit bonjour, elle apportait un truc à manger et là Cathy débarque et la regarde d’un air surpris…

    « Bah, vous êtes là vous ? »

    Bah ouais, elle avait pas entendu sonner. Du coup, seconde réaction outrée de sa part, elle dit bonjour, au revoir dans la foulée, et elle est repartie. Plus tard, j’ai appris qu’elle était persuadé que Cathy avait fait exprès de dire ça pour être désagréable, alors qu’elle l’avait pas entendu arriver lol J’ai aussi appris par mon frère qu’elle avait pleuré, et ça j’en suis moins fier.

    Ceci dit, on en a ensuite reparlé, et je lui ai expliqué notre problème : impression du viol permanent de notre intimité, et l’impression de nous empêcher de lui offrir notre hospitalité de nous-même.

    Elle a expliqué que chez elle, aller dans la famille n’était pas quelque chose pour lequel il fallait demander l’autorisation. Je lui ai fait remarquer que vu comment s’était terminé les liens familiaux, que c’était pas une référence.

    Depuis, elle téléphone toujours avant de venir, et il arrive trés souvent que Cathy et moi allions chez mes parents ou qu’on les invite à prendre le café, juste pour le plaisir de les inviter.

    Elle a finit par accépter nos habitudes, et tout est bien qui finit bien lol

    Comme quoi la famille, parfois, c’est pas facile à gérer lol

    Thom…

  17. Salut,
    Tout d’abord petit aparté par rapport au sujet : je viens de découvrir ce blog, bravo et merci il est excellent, plein d’articles intéressants et de commentaires sympas.
    Pour revenir à l’article, je peux témoigner d’une situation similaire, depuis… 7 ans maintenant (ça passe !). Il m’a été assez difficile de concilier les 2 (problème de temps) durant une certaine période, heureusement, c’est calmé maintenant (l’âge ?). En grande partie grâce à mes parents d’ailleurs, qui se sont toujours très bien entendus avec mes amis et m’ont laissé très libre.
    L’idée de la soirée repas amis+parents (commentaire de « Stef » n’est pas forcément à exclure, nous (mes 2 bons amis et moi) la mettons régulièrement en application depuis quelques temps. Evidemment, la condition sine qua non est que parents et amis s’accordent…
    Voilà, bon courage à toutes et tous, surtout ne changez rien ! (spécialement Nina qui semble ne jamais être à court d’articles).

  18. Effectivement, dans ce cas je comprends. Mon père étant en retraite et ma mère en pré-retraite, le contexte est différent…
    D’autre part, ce genre de soirée est assez rare, je rentre tous les 2-3 mois, et mes amis ne sont pas toujours là (y’en a pas un de nous trois à moins de 500 km de notre région d’origine !), ça limite forcément.

  19. Tout dépends aussi desdites évolutions, si, comme dans mon cas (à mon grand regret !) il n’y a rien de révolutionnaire ni de « répréhensible », le problème ne se pose pas !
    C’est sûr que non-fumeur, pas de copine depuis… au moins tout ça et un boulot « stable » (même géographiquement ces derniers temps) , ça limite forcément les sujets délicats.

  20. Pour eux, même situation globalement, à la différence par rapport à moi que l’un a une relation stable, et l’autre est « posé » professionnellement et géographiquement.
    D’un autre côté, on se retrouve régulièrement hors région des parents (ferias, réveillon de fin d’année, tourisme…), ce qui nous permet d’aborder lesdits (rares) sujets que nous n’aborderions pas avec les parents aux alentours.

  21. C’est sympa de se voir souvent, mais pas toujours évident, lorsqu’il faut jongler avec les emplois du temps, obligations professionnelles, avions, trains, … des uns et des autres.
    En même temps, lorsque l’on se connaît depuis plus de 15 ans, se croiser de manière erratique dérange moins ! Reste toujours le mail et le téléphone pour les choses importantes ou urgentes.

  22. Pareil, on a tous MSN, le problème étant d’être présents au même moment sur la toile. De fait, je suis rentré depuis 10 minutes, et faut à nouveau que je file, ce n’est pas encore ce soir que je vais pouvoir les contacter !

  23. Je suis malheureuement dans l’impossiblité d’en faire autant, la boîte dans laquelle je suis en prestation juge bien trop dangereux que nous puissions avoir accès à internet ! Belle bande de rétrogrades…
    Oh pinaise, 1H32, 1 martini, 3 verres de vin, 2 bières, 1 vodka-pomme, il est temps d’aller au pieu. A+.

  24. Un tout petit peu abusé, mais c’était samedi, et la copine (récente) d’un collègue nous rendait visite pour la première fois ! On a donc fort logiquement fêté l’événement.
    Le problème de pas avoir internet au boulot, c’est aussi une possibilité en moins de tuer le temps… eh oui, en ce moment c’est particulièrement calme, beaucoup trop même !

  25. Faire la fête, je commence à pas trop mal maîtriser, faut dire aussi que depuis un an, je ne l’ai jamais autant faite, même lorsque j’étais étudiant, c’est dire.
    Quand au bouquin, dans mon cas c’est un peu moyen, je suis dans un open-space, et ça passe pas très bien ce genre de choses. Heureusement, y’a un peu plus d’activité depuis ce matin et je passe pas mal de temps dans l’atelier.
    Bon, désolé, faut que j’y aille, j’ai cours de langue vivante à 20H.
    A+

  26. Et on remet ça ! Me voici rentrant de l’anniversaire d’un collègue, pas vraiment à 0g/l (la limite ici), mais j’ai laissé la voiture à un autre collègue, donc tout va bien. Demain, production décalée, ce qui fait réveil à 11H, que du bonheur !
    Effectivement, l’écriture occupe, je vient de créer rapidement un blog, en pensant pouvoir rédiger les articles au boulot. Sauf que depuis hier, y’a pas mal de sujets qui me sont tombés dessus. De ce fait, je suis plutôt dans l’écriture de code VBA pour Excel, et je ne pense pas que cela ait beaucoup de succès… Je vais quand même essayer de trouver quelques moments pour pondre autre chose.

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