Suis-je sexodépendante ?

Suite à mes récentes mésaventures sexuelles, je me suis posée une grande question : suis-je sexodépendante ? Ai-je à ce point besoin de sexe que je suis prête à rouvrir ma porte à un connard qui m’avait déjà prouvé qu’il était le pire des goujats ?
 
Si je fais un rapide bilan de ma vie sexuelle passée et présente, je ne peux constater qu’il y a eu des hauts et des bas. En fait, ma sexualité varie selon si je suis en couple ou célibataire, si je suis en période de stress ou si je m’ennuie. Avec mon ex, Guillaume, on ne peut pas dire que c’était très régulier, ce n’était pas trop son truc finalement. Au départ, on se voyait chez moi le mercredi après-midi. La première brouette eut lieu de suite et fut assez épique. On se retrouve enfin seuls quelques temps après (oui, au début, on avait souvent des imprévus qui nous empêchaient de savourer notre mercredi après-midi). On passe par le distributeur de capotes, on arrive chez moi et c’est parti. Après un repos bien mérité, je commence à relancer les hostilités, ce qui l’étonne un peu : quoi, deux fois dans le même après-midi ? Pour le coup, c’est moi qui suis étonnée ! Il faut avouer que deux mois auparavant, je forniquais avec Pierre le pervers, pour qui une journée à moins de quatre brouettes était une journée de perdue (j’exagère à peine). Heureusement, j’ai des arguments convaincants et je l’ai eu, mon deuxième round.
 
J’ai donc vécu quatre ans d’une sexualité raisonnable mais très agréable (quand-même), jusqu’au déclin du couple où la sexualité est devenue totalement inexistante. Les 3 derniers mois, nous dormions dans le même lit sans nous toucher, si ce n’est quelques câlins plus fraternels qu’amoureux. Et là, j’ai réalisé que le sexe me manquait. Au départ, j’ai compensé par une saine masturbation mais, sur la fin, je commençais à envisager de me prendre un amant. Oui, je croyais que ce n’était qu’une mauvaise passe pour lui, qu’il n’avait plus de désir mais ça reviendrait… Quand je vous dis que je suis naïve ! Finalement, la rupture vint en juin.
 
Pendant une très longue période, j’ai dû me contenter d’une autosexualité efficace mais frustrante. Je pouvais avoir un orgasme trois fois par jour si je le voulais mais de tendresse, je n’en avait point. En même temps, ça tombait plutôt bien : mon année de master a été du grand n’importe quoi, on n’avait jamais les mêmes horaires de cours, difficile d’avoir une vie privée décente dans ses conditions. D’ailleurs, une de mes camarades qui vivait avec son fiancé m’avoua que son copain lui reprochait à mots couverts son indisponibilité. Je me contentais donc de rêvasser épisodiquement de Bertrand que je ne voyais plus ou du lointain Julien, en attendant.
 
Cependant, moins je le faisais et plus j’y pensais. Il fut un temps où j’ai envisagé d’écrire des nouvelles érotiques et les publier sur un forum qui leur était dédié mais je ne me suis pas lancée, finalement. J’avais une foule d’idées mais je n’ai pas franchi le cap de l’écriture. J’écris romans et nouvelles depuis longtemps et j’ai toujours été mauvaise pour les scènes de sexe : soit je les zappais carrément (« et il lui fit découvrir des plaisirs inédits »), soit je faisais du trop technique (« et il la lécha là tout en mettant ses doigts là… ») Une fois, pour rire, j’en ai écrit une particulièrement trash que j’ai fait lire à Gauthier… Au vu de sa réaction, j’ai considérablement censuré la version finale.
 
J’étais en manque. Pour Noël, Gauthier et Anne m’ont gentiment offert un ladyfinger (petit vibromasseur), tout joli, tout doré, que j’ai prénommé Ernest. Bon, et bien il n’a pas vraiment fait mon bonheur, je préfère encore me débrouiller seule.
 
Arrivée sur Paris, j’aurais « violé une bite de trottoir » (copyright Gauthier). Et là, ce fut l’épisode meetic, les brouettes vite organisées avec des inconnus, mes hormones sont calmées, à présent, merci pour elles. Je vois le monde avec des nouveaux yeux, les hommes que je voulais violer avant me laissent totalement indifférente. Cependant, comme dit justement Gauthier, « plus tu le fais, plus tu as envie de le faire ». Je tombe dans un cercle vicieux érotique que je ne renie pas et dont je ne rougis pas. Je ne suis amoureuse de personne, pourquoi me priver de plaisir ?
 
Cet été, je multiplie donc mes partenaires avec plus ou moins de réussite puis Arnaud arrive dans ma vie. Allez, c’est décidé, je deviens monogame ! Cette décision ne me pèse pas, j’ai assez profité de la vie cet été. Même si je suis rapidement tentée par quelqu’un d’autre, l’expérience vaut le coup : ça fait si longtemps que je n’ai pas eu de petit ami attitré, c’est quand même bien agréable. En plus, point de vue brouette, ça part plutôt bien. Le timide Arnaud est joueur, on teste pas mal de positions et de lieux, je suis enchantée. Je sens qu’un certain recoin de mon anatomie l’intrigue mais il n’ose s’y aventurer, même s’il a rapidement compris que j’étais peu farouche. Pourtant, j’en viens à me demander si le sexe n’a pas été un motif de rupture, de son côté. Selon Louis, Arnaud n’est pas vraiment attiré par le sexe. Si tel est le cas, j’ai dû le traumatiser, le pauvre, à toujours lui sauter dessus. Dès le départ, quand je lui ai expliqué qu’un de mes fantasmes était de faire l’amour à 3 (deux hommes, une femme), j’ai senti qu’il avait un peu tiqué, il m’avait (gentiment) traitée de perverse. La dernière fois qu’on s’est vu, c’était au cinéma, nous étions deux dans la salle. Avant le début du film, je me colle à lui et lui susurre à l’oreille :
« c’est cool, si le film est nul, on pourra faire des cochonneries !
Non mais ça va pas ! Le projectionniste va nous voir et les vigiles passent de temps en temps dans les salles.
Mais non, on est trop près du mur pour que le projectionniste nous voit et personne ne passera. »
De toute façon, le film étant « Charlie et la chocolaterie » de Tim Burton, je savais pertinemment qu’il n’y aurait pas brouette. Je regardai donc sagement le film blotti contre lui, pendant qu’il dormait. Une fois rentrés et allongés dans son lit (sans qu’il y ait eu brouette), je lui fais : « dis, si le film avait été nul, ça aurait été marrant de faire des trucs, tu crois pas ? Après tout, aucun vigile n’est passé… 
Non, je l’aurais pas fait… T’es une malade, toi ! »
Il m’a dit ça gentiment… Il n’empêche que c’était la dernière fois que je le voyais.
 
Du coup, je repars dans mon cercle vicieux érotique en attendant. En attendant quoi ? Le prochain mec qui me donnera envie de devenir monogame.
 
Alors, suis-je sexodépendante ? Oui et non. Je pense que la dernière visite de Benoît est arrivée parce que j’avais les hormones en folie (oui, je venais d’avoir mes règles) et que je m’ennuie. Et bien, oui, le sexe peut être un passe-temps, non ? Cependant, je me rends compte que je suis actuellement dans une démarche différente de celle de mes débuts sur meetic. J’ai pris conscience de ça la semaine dernière en passant la nuit avec un charmant garçon dont je parlerai plus tard. En fait, je n’ai plus envie de sexe pour le sexe mais plus de sexe comme un partage, une expérience charnelle à vivre à deux. J’adore les confessions échangées sur l’oreiller, de voir qu’une relation devient plus profonde après que la personne avec qui je parle ait visité mon intimité. Et ça, je ne l’ai jamais eu avec Benoît et je ne l’aurai jamais (de toute façon, je ne le reverrai pas). Je l’ai eu avec Laurent, au départ, il m’a montré ses photos de plongée et m’a fait partager sa passion pour les mondes sous-marins, il m’a même montré des photos de sa famille et une photo de son ex qui traînait sur son ordinateur (qu’est-ce qu’elle était belle). C’est sans doute pour ça que je voudrais garder un contact amical avec lui. Je l’ai eu aussi avec mon amant de la semaine dernière, ce qui fait que la nuit que nous avons partagée était intense pour moi tant d’un point de vue sexuel qu’émotionnel. Ce n’est pas de l’amour mais c’était franchement agréable. Et puis, qui a-t-il de plus délicieux que de discuter cinéma dans les bras d’un homme ?

36 réflexions sur “Suis-je sexodépendante ?

  1. Une remarque avant de réagir au thème, j’ai un peu "peur" quand tu parles de Benoît, tu répêtes tellement que tu le reverras plus quand tu parles de lui, que je me demande si tu n’essayes pas de t’autoconvaincre par la même occasion? Ceci dit, je te connais pas assez, pour en être sûr, mais, ça me rappelle certaines situations… 🙁

    Par contre ne fais-tu pas un amalgamme dans ton article entre une dépendance au sexe, et un manque/ une dépendance aux sentiments amoureux, à la tendresse?

    Vu que tu conclues par "Et puis, qui a-t-il de plus délicieux que de discuter cinéma dans les bras d’un homme ?", je me demande ce que tu recherches réellement? Du moins en ce moment!

    ++

    Nina : Si, je cherche beaucoup de tendresse, effectivement, mais pas forcément un sentiment amoureux. Plus une complicité qu’autre chose. J’adore les câlins, sages ou sexuels. Après, je reste ouverte à toutes les possibilités : si je tombe amoureuse, je vais pas nier mes sentiments. Si ça n’arrive pas…

    Concernant Benoît, je ne cherche pas à m’autoconvaincre, je sais très bien que je ne le reverrai jamais. Je mérite bien mieux que lui.

  2. Bonjour Nina. Avant tout, je pense que nous sommes tous plus ou moins sexodépendants, enfin ceux d’entre nous qui y trouvent un réel plaisir en tout cas, pour les autres ( si ils existent qu’ils manifestent leur présence…lol) c’est plus facile de gérer….Quant au second round dont tu parles, en effet moi je fais le constat inverse lol, c’est que les filles fatiguent assez vite, ah la la que les vie est mal faite…Ceci dit ne soyons pas prétentieux et il m’arrive de ne pas avoir envie d’une seconde ou d’une troisième fois, mais il faut préciser que tout cela passe essentiellement par….la tête ! Hé oui je crois bien que c’est le moteur central et après tout le reste suit. Cependant ca depend aussi de nos partenaires, tu seras sans doute d’accord pour dire que certains nous donnent bien plus envie que d’autres, les tout c’est d’être en accord et à ce moment là on peut passer un weekend entier de câlins débridés….( le rêve! ).En ce qui concerne ton idée furtive de prendre un amant au moment où ca n’allait pas et bien une pensée comme ca est bien le signe du début de la fin, car tu sais bien que le sexe dans le couple c’est ESSENTIEL ! Là où je suis bien d’accord avec toi c’est sûr meetic et la facilité des plans câlins, qui au final n’apportent pas grand chose de constructif, mais qui apportent tout de même, si on les choisit bien, des instants agréables et c’est toujours mieux en ce qui me concerne que d’enfermer dans le noir et récitant des mantras pour oublier mes hormones…" Je n’aime pas sexe, Satan tu ne me tenteras pas…je n’aime pas le sexe…..". Je suis aussi d’accord sur le fait que plus on le fait plus on en devient dépendant….Et en attendant de trouver celle qui comme toi, me donnera envie d’être "monosexogame" et bien je papillone encore de fleur en fleur…A bientôt

    Nina : Je connais des gens qui ne sont pas sexodépendants mais, en général, ils ne sont pas fana de la brouette.

    Le second round n’est pas obligatoire, effectivement, je n’aime pas ce qui est systématique, de toute façon. J’ai besoin d’un certain temps pour récupérer, quand même, faut pas déconner ! 😉 Mais je suis un peu insatiable, quand même…

    Tu as tout à fait raison, beaucoup de choses se passe essentiellement dans la tête, j’ai plus envie de quelqu’un avec qui je partage des choses autres que le sexe.

    Sinon, je pense que c’est plus facile de devenir monosexogame quand on rencontre une personne qui nous convient particulièrement! 🙂

  3. hommes et femmes..même combat !! t’es pas la seule, je te rassure.. Et puis, dis toi que en France, c’est encore la seule chose qui fait gémir, jouir, rire, qui fait perdre du poids et cela…sans taxes ni impots !! lol (ça viendra peut etre ! ce jour là, j’suis ruiné !!lol).. essaye les boules de Geischa… c’est mieux qu’Ernest (dixit une amie !)

    Nina : Et bien, j’ai testé les boules de Geisha et ça m’a surtout massé la vessie… 🙁 Mais j’aimerais réessayer, pour voir…

    C’est vrai que la brouette, c’est bon pour la ligne! Faudrait que je m’y mette très activement! 🙂

  4. En fait tu te sers tu sexe comme d’un médicament, à la fois comme anti-dépresseur et stimulant. Alors, comme tous les médicaments, ca peut effectivement créer une dépendance…mais cette dépendance la n’est pas du tout dangereuse.
    Je te remercies donc au nom de tous les contribuables, car si plus de monde faisait comme toi, on aurait plus de problème avec le trou de la sécu.

    Pour ma part je pense que je vais m’y mettre aussi…

    Nina : Ouais, Jul, c’est bon pour le moral, c’est euphorisant! 🙂 Je ne prends pas de médicaments, en temps normal, je me soigne que par des choses naturelles! 🙂

  5. La nature fait bien les choses.. Si on y réfléchit, tt ce plaisir n’a que pour but de nous pousser à nous accoupler et perpetrer une descendance…
    Donc oui le sexe est un dépendance, une dépendance inscrite dans nos gènes !

    Tu as peut-être mis le doigt sur les raisons cachées d’Arnaud.. Il a eu peur et manquait de confiance en lui pour faire face (en n’étant pas d’accord et ayant la force de ne pas considérer son désaccord comme une faute)..

    J’adore ton dernier paragraphe, c’est cela que j’essaye d’expliciter, quelque chose qui ne rentre pas ds les définitions classiques de fuck-friend ou PQR (plan cul régulier), mm brouette n’inclue pas la dimension relationnelle dans ta définition :p… Les gens parlent de la dissociation entre amour et relation sexuelle, et en les écoutant on a l’impression qu’il dissocie également amitié et relation sexuelle…

    Nina : PQR, pour moi, c’est Presse Quotidienne Régionale! 😉 Personnellement, j’ai du mal à faire coïncider amitié et relation sexuelle dans le sens un ami qui devient un partenaire de brouette. Par contre, l’inverse ne me dérange pas.

    Je sais pas si Arnaud a été "traumatisé" par ma sexualité ou pas, c’était peut-être ça, peut-être autre chose, on ne saura pas…

  6. toutes tes mésaventures te donnent tellement de charme, Nina !

    Bonne continuation pour le blog qui est génial !

    Nina : Vraiment Ben? Je n’aurais pas cru mais c’est gentil, ça me remonte le moral! Je suis une magnifique looseuse! :p

  7. Un premier com de ma aprt pour réagir sur ce thème et disgresser sur ta vie.
    Tout d’abord on a l’impression que tu as eu un nombre de partenaires vraiment conséquent et que tu enchainais les mecs nuit après nuit. Or il me semble que ce n’est pas le cas comme tu l’avias dit un article précédent.

    Sinon pour le sujet de l’article. Le sexe est important et essentiel dnas le couple c’est sûr. Mais il n’est pas tout !
    Pendant un moment tu as recherché du sexe pour du sexe mais ce que tu devais rechercher de la tendresse et c’est là que le bas blesse parce que c’est paps gagné.
    Beaucoup de mecs sont sur des sites pour se vider les *ouilles et ajouter une nouvelle proie à leur tableau de chasse. Si en plus, il suffit d’un simple coup de fil pour pouvoir recommencer ben c’est bonus 😀 Mais il n’y a pas de tendresse.

    Pour moi, c’est mon avis de mec, les filles sont à une période où elle cherche le prince charmant tout en voulant s’affirmer (s’émanciper?) sexuellement. Et en général c’est les hommes pré décrits qui sont contents.

    Etre moins facile à aborder permet à mon avis d’éviter ce genre de gars. Evidemment ca dépend ce qu’on recherche vraiment. Pour avoir beaucoup trainer sur un ancetre des sites de rencontres, je sais qu’il est facile de se donner un genre pour du one shot.

    Comme d’autres l’ont dit tu recherches certainnement plus de l’amour et de bons moments que du sexe à l’état pur. Et c’est pas forcément en se faisant des piqures de tendresse ponctuelle que tu réussiras.

    Désolé pour mon com totalement décousu mais les lettres c’est pas mon fort et en plus en ce moment c’est questionnement aussi

    Taz, non organisation

    Nina : Non, j’enchaîne pas les partenaires nuit après nuit, je n’en ai pas tant que ça, effectivement. Je revois souvent les mêmes, en fait. Le but n’est pas de se taper le plus de mecs possibles mais de passer d’agréables moments. Comme j’ai dit + haut, c’est pas tant de l’amour que je cherche, bien plus de la tendresse et de la complicité. Je ne cherche pas vraiment le prince charmant (ça n’existe pas! ;)), je suis pas en quête de ma moitié, elle arrivera quand elle arrivera… En attendant, je vais pas bouder mon plaisir.

  8. je suis sur que tu peux pousser ton analyse de ton eventuelle sexodependance plus loin encore, et du lien que cela peut avoir dans tes ratages amoureux. Tu le fais deja bien dans cet article. En tout cas je trouve que tu t’analyse bien au lit 😛
    Je poste mon commentaire surtout pour le feliciter :
    Blogrank
    Ca ne veut pas dire grand chose si ce n’est que l’equilibre visite/pg vue est flamboyant, keep going)

    bizes des deux cotés

    Nina : Merci Roro! J’avais pas encore vu mon blog rank quand tu as posté ton comm! 😉 Ca ne veut pas dire grand chose, effectivement…

    L’analyse pourrait encore prendre des pages, des pages et des pages, je reviendrai peut-être sur ce sujet dans quelques temps, ou pas, selon l’évolution de ma vie…

    Sinon, comment peux-tu savoir que je m’analyse bien au lit?? 😉 On se connaît? 😀

  9. Salut Nina
    Simplement pour répondre à ta question , tu ne me sembles pas plus sexo-dépendante que les autres . Peut-etre plus épanouie , ou plus en recherche de cet épanouissement mais bon ….
    J’aime bien ta façon de dire les choses simplement tout en laissant transparaitre l’essentiel .
    Je te qualifierai de sexo-intéressante
    :p

    à bientôt

    Nina : Oh, Estavro!! Je te dois un article, je m’y mets, je m’y mets! 😉 Je pense en effet ne pas être plus sexo-dépendante qu’un(e) autre… L’essentiel, c’est d’assumer! 😉

  10. Bonjour Nina
    Compliments pour la qualité et la sincérité de tes propos
    Je pense que la question de "sexo dépendance" n’est pas appropriée quand ta pensée chemine et formule :
    "En fait, je n’ai plus envie de sexe pour le sexe mais plus de sexe comme un partage, une expérience charnelle à vivre à deux"
    Il me semble que tu es en réalité en quête d’une "aimantation" universelle : la recherche d’un accomplissement heureux dans la "fusion" homme/femme que tu nommes partage. Et le partage atteint sa plus forte intensité dans la communion sexuelle quand chacun aspire justement à ce partage et ne vis pas la relation sexuelle comme un simple soulagement assorti d’un instant de seule jouissance physique.
    Pour mon compte je pense que la nature a fait le cadeau aux humains hommes d’un côté et femmes de l’autre de pouvoir se "ré-unir" (peut-être sont-ils venus d’un seul être dans la nuit des temps?) par la magie de l’union sensuelle et sexuelle.
    Peut-être est-ce la ta quête alors que la sexo dépendance n’est que l’utilisation du cadeau en tant qu’outil de consommation sexuelle frustrante pour les êtres qui aspirent à cette "union" au plus profond d’eux-mêmes.

    en tout cas je te souhaite d’atteindre ce "partage" et de pouvoir l’enrichir toujours plus
    michel

    Nina : Tu as une analyse très intéressante, je me sens minable avec mon article, moi maintenant…Il est vrai que mes relations sexuelles les plus agréables ont eu lieu quand il y avait une harmonie entre les 2 et une volonté commune de donner à l’autre.

    Le sexe, c’est quand même quelque chose de beau et d’intense, c’est un peu dommage de gâcher ce plaisir avec des gens qui ne le voient pas comme un partage, effectivement.

  11. je le suis surement aussi…De la cigarette et à un degré moindre de l’alcool aussi…n’empeche que je fume beaucoup plus et je bois beaucoup plus que j’ai de rapport sexuel…

    Nina : Je fume plus que je ne brouette, en gros, vu que je fume entre 1 et 10 cigarettes par jour (voire plus), je ne brouette pas autant… Sinon, mes journées, ce serait brouette, clope, brouette, clope…Argggggh! Je crois que je n’apprécierais plus les choses à leur juste valeur, après.

    Quant à l’alcool…héhéhé! 😉

  12. L’important est d’y trouver son compte surtout. (et son partenaire aussi si possible)
    aprés tant que tout est consentant, il n’y a pas de limite que le désir lui meme.

    C’est terrible je me rends compte que je laisse de grandes phrases ailleurs et je mets des baanlités dans mon blog….

    Nina : Tu devrais mettre tes comms sur ton blog en tant qu’article! 😉 Bon, plus sérieusement, à part la dernière mésaventure avec Benoît qui m’a profondément gonflée, je n’ai pas à rougir de ma sexualité mais je crois que je dois être plus exigeante, maintenant. Pourtant, Benoît, ça avait bien commencé, comme quoi…

  13. Va savoir pourquoi je vois ça comme un plan de dissert’ ?

    Tu as expérimenté deux périodes : 1/ Thèse: le couple stable et 2/ antithèse: la succession de brouettes pures. Tu en vois maintenant les avantages et inconvénients respectifs. En serais-tu au début de la synthèse (la plus dûre à mettre en application) ?

    Nina : Sans doute. J’évolue… Là, c’est vrai que la brouette pure ne m’intéresse plus tellement, j’ai plus envie de partage, complicité, etc. Mais…Et si la synthèse, c’était l’abstinence???? O_o

  14. Je me suis finalement autorisé un deuxieme article, je ne le regrette pas.

    Bonne continuation je reviens c’est sur

    Nina : Merci Delemis! Allez, je t’autorise un 3e article pendant la pause goûter (mais si, ça existe!)

  15. Viva la dependancia sexualidad…en cherchant un peu tu trouveras la mienne

    Nina : Et où dois-je chercher?? 😉 C’est la dépendance la plus saine, finalement.

  16. Bonjour,

    Bravo pour le blog, ils me font bien saigner du nez tes billets!! Continue comme ça!

    niKo

    PS: mon 2nd prénom est Ernest, ça m’a bien fait rire!

    Nina : Ahahahahahah, c’est vraiment Ernest ton 2e prénom? Ben, désolé de l’avoir donné à mon gode! :p

    Merci pour tes encouragements. Tu lis des mangas, toi, non? Je dis ça rapport au saignement de nez! 😉

  17. Sexodépendante… Mais où va t’elle chercher tout ça! Créons le mouvement du sexodépendantisme! Tu seras la présidente et moi j’aimerais bien être le recruteur!

    Nina : Faudrait que je teste d’abord mon recruteur, nan? 😉 Bon, allez, on va fonder ça, je créer les cartes de membre et je reviens! :p

  18. depuis le temps que l’on lit tes articles Nina… il ne pouvait y avoir que toi à émettre le doute sur sexodépendance… heureusement, ça ne tue pas comme le crack… sinon, tu ne serais plus parmi nous et nous ne pourrions plus lire tes histoires

    Nina : Oh ben mince, ça se voit tant que ça?? 😮 Mais c’est une saine dépendance, comme tu dis, elle n’a presque jamais tué personne (oui, y a des pépés qui sont morts avec le viagra, rappelons-le).

    T’en fais pas, mon fantôme serait revenu hanter ce blog, houuuuuu!

  19. N’empêche, je le vis mieux d’un coup ce 2ème prénom!! ^^

    Tu as raison pour les mangas, j’en ai un peu gardé quelques séquelles… 🙂

    Nina : Ben ouais, ton 2e prénom est synonyme d’objet de plaisir, ahah! 😉

    Heureusement que je connais les mangas, j’aurais rien compris à ton histoire de saignement de nez, sinon! 😉

  20. idem: 3 derniers mois sans sexe. J’ai sauté le pas: j’ai fait l’amour avec d’autres. Et le déclic est intervenu: j’ai largué mon copain. Donc c’était du sexe salutaire !

    Nina : Bah, en général, quand le sexe va plus…C’est triste à dire mais c’est la fin.

  21. J’ai le droit d’etre jalouse de ton style?
    Oui je suis jalouse!felicitations ton blog est vraiment interessant…

    Nina : Merci, la rouquine! 😉 Mais y a pas à être jalouse, c’est mon métier d’écrire, après tout! :p

  22. Oui Vraiment Nina !!!
    et sinon je n’en doute pas que tu es une MAGNIFIQUE looseuse…

    Nina : Oh ben je rougis… 😉 Faut demander aux gens qui me connaissent, c’est difficile que je sois objective sur ce point.

  23. encore 1 fis, je fais 1 com hors-sujet total, mais j’attends mon questionnaire…
    Sinon à propos de l’article, je dois quand dire que moi, le sexe J’ADORE CA
    c’est bien sûr plus fabuleux encore de faire l’amour avec amour, mais bon, le plaisir physique reste le nirvana total pourmoi…

    Nina : Envoyé le questionnaire, ma future vingtenaire! 😉

    Nous avons longuement parlé du sujet, très chère, nous sommes tout à fait en accord sur ce point! Un orgasme, c’est quand même très, mais alors très agréable. Si j’avais le choix entre renoncer à l’orgasme et renoncer à l’Haagen Dasz, j’hésiterais pas une seconde (je choisirais pas la glace, évidemment!)

  24. Bande de coquinettes velues en recherche constante de partenaires de brouette… JE SUIS TELLEMENT FIER DE VOUS!!!! J’en écrase une larmouille, allez hop le gaugau au lit, demain il a cours… Bisous 😉

    Nina : A partir de maintenant,je t’appelle Gaugau, ahahahahahahahah!!!!!! Mais oui, c’est toi qui nous a perverti, mon poulpe ménopausé. Sans toi, je serais restée vierge jusqu’au mariage… MOUMOUR JE T’AIME!!! 😉

  25. Nina> "Et si la synthèse, c’était l’abstinence???? O_o"

    Quelle horreur 😉
    Tu souhaites l’amitié (en étant comprise si possible), la tendresse (parceque sinon, la vie est trop dure) et le sexe (normal, tu n’as pas le choix, on ne peut vivre sans). Problème, tu sais aussi que le Prince Charmant n’existe pas, et, de fait, qu’aucun être ne sera jamais assez "complet" pour répondre à tous tes désirs en étant le meilleur dans chacun d’eux.
    Je crois que tu es mure pour l’infidélité assumée (parfois appelée "polyamour").
    Bienvenue 😉

    Nina : Bah, je veux bien mais je ne suis pas en couple donc c’est difficile d’être infidèle, quand même. Une fois amoureuse, je suis exclusive, quand même… A moins de tomber sur un mec qui est open pour une relation libre, je ne suis pas capable de trahir la confiance de mon mec. Mais bon, je ne peux pas die "jamais je ne serai infidèle"… On n’est jamais sûr de rien dans la vie.

  26. Nina > Presse Quotidienne Régionale, c’est ca le truc ! comment camoufler les choses en ayant des acronymes a double signification (bon forcément si on est garagiste c plus dur à faire passer)

    Tu parles de devenir entre deux phases amitié et relation sexuelle, mais les deux ne sont jamais arrivé ensemble ? la "tension" sexuelle rend impossible tte amitié véritable ?

    Nina : Je me pose la question… Peut-on transformer une relation brouettique en relation amicale? Peut-être… Ca dépend de la personne concernée, en fait.

  27. "une journée à moins de quatre brouettes était une journée de perdue" : il n’a pas tord.

    Nina : On peut faire autre chose, des fois, aussi…

    "je commençais à envisager de me prendre un amant" : tu n’as pas essayé de discuter avec lui? Lui expliquer que tu étais "en manque".

    Nina : Non, je sais pas pourquoi… Sans doute parce que je savais déjà inconsciemment que c’était fini.

    "qu’il n’avait plus de désir mais ça reviendrait" : ce n’est pas de la naïveté, çà peut réellement revenir, encore faut il arriver à en parler l’un l’autre afin de "relancer" le désir. J’ai l’impression que tout le monde voit l’amour comme un klenex qu’on jette une fois utilisé. Une relation doit être "cultivé" et "entretenu" tout comme une plante qu’on désir ne pas voir mourir.

    Nina : Bah, pendant 4 ans et demi, y a eu de l’entretien, quand même ! Des fois j’allais me frotter contre lui quand il sortait de la douche juste pour voir si ça lui faisait de l’effet mais ce n’était jamais suivi d’une brouette…

    "mais de tendresse, je n’en avait point" : aucun de mal à comprendre.

    "J’écris romans" : ils ont été publiés?

    Nina : Non, jamais fait la démarche pour.

    "j’ai toujours été mauvaise pour les scènes de sexe" : pourquoi selon toi? tu ne me sembles pas coincé à ce niveau là pourtant. Et tu arrives à en parler facilement avec "tout le monde" quelque soit l’endroit. En quoi c’est si difficile pour toi de "coucher" les mots.

    Nina : Je sais pas pourquoi… Je trouve que ça fait trop film porno mais je suis peut-être la seule à penser ça, je sais pas…

    "il n’a pas vraiment fait mon bonheur, je préfère encore me débrouiller seule" : currieusement les "jouets" font d’avantage d’effets dans l’immaginaire que dans la pratique, je trouve. C’est rarement aussi bien, qu’on se l’immaginait.

    "les hommes que je voulais violer" : il faut que j’en trouve une comme çà moi. 🙂

    "le sexe n’a pas été un motif de rupture" : parce que tu es trop "dévorante"? Cela me parrait un peu difficile de croire qu’un homme puisse rompre à cause de çà. Par contre, cela peut provoquer des "doutes" sur la "fidélitée" de la personne, je pense.

    Nina : Ca m’étonnerait que ce soit ça, aussi. Idem pour la fidélité, je vois pas pourquoi il se serait inquiété de ça

    "sexe comme un partage, une expérience charnelle à vivre à deux" : tu n’as pas peur que cela soit plus difficile ensuite pour rompre? surtout pour de simple brouette.

    Nina : Il n’y a pas rupture puisqu’il ne s’agit pas d’un couple. Des fois, c’est un peu plus difficile de tourner le dos à l’autre, en effet…

  28. "Non, jamais fait la démarche pour" : pourquoi avoir écrit des romans dans ce cas?

    Nina : Par simple plaisir d’écrire. Beaucoup de gens font de la peinture ou de la photo par simple plaisir, là, c’est pareil.

    "Je trouve que ça fait trop film porno" : pour moi, seul un film peut être porno. Ecrire sur le sexe, c’est de l’érotisme. C’est curieux, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi tu sembles gêné par le porno, alors que tu arrives à "hurler" bite, couille, … dans un resto. 🙂

    Nina : Je n’ai jamais dit que j’étais gênée par le porno. Le truc c’est que j’essaie d’écrire de façon assez fluide et j’ai pas envie qu’une scène de sexe casse tout. De toute façon, s’il n’est pas nécessaire de développer, je ne le fais pas.

    "je vois pas pourquoi il se serait inquiété de ça" : parce que si la fille est très demandeuse et que le monsieur n’est pas suffisament donneur, il y a fort à parier que la fille ira combler son manque ailleurs, non?

    Nina : Non. Ce n’est pas parce que j’aime le sexe que je vais baiser avec tous les mecs de la terre… S’il n’est pas suffisamment donneur, on en parle.

  29. "Par simple plaisir d’écrire. Beaucoup de gens font de la peinture ou de la photo par simple plaisir, là, c’est pareil" : oui, mais la photo et la peinture tu peux l’accrocher au mur, pour ton regard ou celui des autres. Un écrit, c’est domage de le laisser dans un tiroir. Quels sujets traitent tes romans?

    Nina : C’est du fantastique ou des romans d’anticipation, ça dépend. Mes écrits, ça m’occupe et c’est un bon entraînement pour mon métier! Et puis, là, avec ce blog, je publie mes écrits, même si c’est un genre à part.

  30. Salut Nina !
    Ton histoire m’a touché, ça me fais tu bien en temps que mec presque trentenaire de voir que les nanas, qui m’ont longtemps paru inaccessibles par leur mystère, et aussi à cause de mon manque d’assurance, no sont pas si différentes de nous les hommes. Je dis M.E.R.D.E à tous ceux et celles qui osent dire que les nanas qui butinent de fleur en fleur sont des ‘filles légères’.
    Et bien non comme moi tu as mal quand tu manque de tendresse, comme moi tu as froid dans ton lit quand l’être aimé ou convoité est loin, comme moi tu déprime parfois quand les caresses que tu te donnes finissent par te lasser, et à l’inverse tu connais l’ivresse d’un baiser passionné, la chaleur d’un corps que tu serres dans tes bras, les rêvasserie qui suivent une rencontre fortuite en laquelle tu te mets à croire au delà du raisonnable…
    vois tu je vis actuellement une épreuve qui pourrait avoir été dressée devant moi par ma destinée. Deux de mes ex-copines étaient des assoiffées de sexe, avec qui j’ai vraiment eu beaucoup de plaisir, dans des lieux sympas, tente, toilettes publiques, voiture, train, cimetière, cabane à jardin, champ, forêt, et dans des etats d’esprits très différents, romantiques, à la vas-vite, petits jeux coquins, etc.
    Aujourd’hui ma copine est plus jeune que moi, et elle est un peu bloquée comme bien des jeunes femmes qui n’ont pas été éveillées à la sexualité. ça fais maintenant plus d’un an que nous avont pas fais l’amour, que je ne l’ai pas pénétré, et elle à du mal à me toucher. j’ai sombré dans la dépression nerveuse, j’étais abattu, je me trouvais nul, laid, gauche, pas attirant pour un sou, on s’est disputé de nombreuses fois et j’ai voulu la quitter… mais voilà je suis amoureux d’elle et je l’ai aidé à surmonter ses peurs et à force de dialogues difficiles elle est allée voir quelqu’un à qui parler. Je me suis dit que c’est trop facile d’aller cherche ailleurs, mais cela n’engage que moi, et je sais que ma patience portera ses fruits et que nous ferons l’amour à nouveau et qu’elle aimera ça.
    Tout ce que j’ai appris sur le sexe auparavant ne m’a pas servi, je me suis retrouvé démuni face à une relation basée sur autre chose que le sexe, et quand nous aurons franchi cette épreuve, que je lui aurai montré que je me suis battu pour elle contre moi même, et qu’elle aura vaincu ses peurs… Alors j’aurai vraiment appris quelque chose.
    Actuellement elle est à l’étranger, et j’en profite pour prendre soin de moi. je fais beaucoup de musique, mon travail me prend du temps… je rêve de la retrouver plus solide, et forte de cette expérience, je rêve de nos étreintes futures, sur un autre plan que celui de l’amour sans amour où tout n’est que plaisirs immédiats et frénétiques, sans introspections ni amour propre parfois…cela je le doit aussi à tous ces gens à qui je me suis confié et qui ont été de bon conseil.
    Cet longue abstinence si elle prend fin aura été une expérience aussi riche qu’une merveilleuse nuit d’amour !

    désolé Nina pour ce roman mais ça fait un bien fou à écrire !

    Nina : Pas de soucis. C’est pas moi qui vais reprocher aux gens de trop écrire! 😉

    Avec mon ex, à la fin donc, il n’y avait plus de sexe et c’était dur à vivre. Pas tant à cause du manque mais, comme tu dis, on se sent bien moche quand la personne qui est censée nous aimer ne nous désire plus. Mais bon, de notre côté, nous étions arrivés au bout de l’aventure donc bon… Ce n’était pas le sexe le problème, finalement, c’était plus profond.

    As-tu déjà parlé de ce problème avec ta copine?

  31. Incompréhensible ton histoire perso ! Si y’a puzzle, alors il est bien plus complexe que le mien :O. Je continue, sisi je t’assure je vais tout lire

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