Et si pour le 08 mars, on laissait les femmes parler ?

Ceux qui me suivent sur Twitter (et un peu ici aussi) le savent : je suis certainement ce qu’on appelle péjorativement une Social Justice Warrior, à savoir que j’ai l’air de me mêler de toutes les causes. Alors oui mais non, mes intentions sont toujours les mêmes, la même je dirais même : peu importe quel est ton sexe (de naissance ou non), ton âge, ta couleur, ton orientation sexuelle ou ton histoire, tu dois avoir les mêmes chances que ton voisin. Et rien que ça, ça te donne matière à t’énerver 2 à 3 fois par jour minimum. Et … Continuer de lire Et si pour le 08 mars, on laissait les femmes parler ?

Le sexe n’est pas une arme

Fiers d’eux, ils s’affichent dans les médias, inventent des termes pour se singulariser. Eux sont différents et le clament sans honte : ils ont une sexualité hors norme. Vomissant le concept de partenaire unique, ils avancent fleur au fusil pour défendre leur cause. Laquelle ? À part l’énormité de leur ego, nul ne le sait. Ils revendiquent le droit d’exister. Ok, super, personne ne les en empêche. En France, les lois régissant la sexualité sont plutôt lâches : du moment que tout se passe entre adultes consentants, pénétrez qui vous voulez où vous voulez. Enfin quand je dis où, je … Continuer de lire Le sexe n’est pas une arme

La sensibilité des salopes

[En attendant le récit du séminaire, un vieil article qui traînait] Selon certaines typologies, je suis une salope. Hé oui, je couche avec des hommes sans forcément envisager d’en faire mon petit ami, je prête mon corps au gré de mes envies sans respecter une liste de principes longue comme mon bras. Seule règle : ne faire de mal à personne. Salope donc selon certains, pas selon moi. Je baise comme je vis, impulsivement. De la même façon que je vais m’avaler du chocolat si j’en ai envie, je vais me mélanger avec un homme. Satisfaction immédiate, possibilité de crise … Continuer de lire La sensibilité des salopes

Femmes libérées cherchent attaches

Le saviez-vous, j’ai dans la vie de grandes réflexions, quand je suis sous la douche ou en train de remplir une grille de sudoku aux toilettes. Souvent j’aime imaginer des scènes de romans que je n’écrirai peut-etre jamais. Comme par exemple cette histoire d’écrivaine de romans girly qui en a marre de tant de niaiseries, roman construit autour d’une seule scène pour le moment : celle où elle prend un verre avec quelqu’un en dissertant sur la femme du XXIe et en énonçant cette vérité : la femme veut bien se dévergonder un peu si à l’arrivée l’amour est au … Continuer de lire Femmes libérées cherchent attaches

Fais péter la jupe

Il y a des combats auxquels on ne pense pas forcément et qui, une fois sous ton nez, te rendent limite hystérique. Mi mai éclate la fameuse affaire DSK et soudain, les députées (non, je n’ai pas fait de faute) trouvent que c’est un bonne occasion pour parler : à l’hémicycle, mieux vaut éviter la jupe. Qu… quoi ? Je vais m’étrangler d’indignation et je reviens. Je l’avoue, je ne suis pas une adepte de la jupe car je ne trouve pas ça très pratique. Je suis quelqu’un qui gigote beaucoup, qui ne s’assoit que très rarement correctement ce qui implique que si … Continuer de lire Fais péter la jupe

Les mystères de l’amour : Hélène et les garçons reloaded

Vous connaissez mon merveilleux penchant pour la merdophagie avec, en tête de rayon, les séries AB et plus précisément Hélène et les garçons et ses suites car les autres séries sont quand même assez fatigantes même pour moi. Donc j’attendais avec “impatience” (tout est relatif, j’ai quand même des choses beaucoup plus intéressantes dans ma vie) le nouvel opus : les mystères de l’amour.  Dans la dernière saison des Vacances de l’amour, tout le monde vivait sur Love Island et tous les anciens couples s’étaient reformés dans un final à vomir tant il était sucré. On les retrouve 5 ans plus tard, noyés … Continuer de lire Les mystères de l’amour : Hélène et les garçons reloaded

En fait, je déteste décembre

(mais j’aurai mis 30 ans à m’en rendre compte) Lundi dernier, déjeuner en amoureux avec Amant chouchou (faut que je lui trouve un nouveau surnom, le côté « amant », ça ne correspond plus du tout), je lui raconte mes nombreux malheurs quand soudain, je percute : mais qu’est-ce que je déteste décembre en fait. Petit panorama de ma vie : décembre 1986, mort de mon grand père, décembre 2002 mort d’un couple d’amis très proche de mes parents plus gros accident de Yohann qui devient à ce moment-là notre « presque frère », décembre 2008 mort de ma grand-mère. Je vous expliquerai plus tard le … Continuer de lire En fait, je déteste décembre

De la (semi) sainte et de la pute

Vendredi soir, après un début de soirée très intense à base de mails et de téléphone, je me pose devant Secret Story. Cette année, je passe totalement à coté essentiellement parce que j’ai mieux à faire (mais je lis les résumés sur des sites people, c’est vachement mieux en fait). Bon cette semaine, le mieux, c’était essayer de dormir, Gudrun oblige. Puis je les trouve moins bien cette année, je sais pas… Mais donc vendredi j’ai regardé et ça m’a inspiré cet article sur la sainte et la pute. Par définition, il faut une putasse dans chaque édition, la bimbo qui pose … Continuer de lire De la (semi) sainte et de la pute

Warhol avait presque tort

Depuis maintenant trois ans (Ciel!), je bosse sur les communautés du web. Blogs, forums et même Facebook, Twitter, Youtube… J’ai juste raté le train myspace même si j’ai dû créer un compte pour un client, un jour. Et ce qui est fascinant dans tous ces microcosmes, c’est le sentiment de starification et la vitesse à laquelle on chope le melon. Attention, je suis influente, parle moi correct ! (c) largentula Avant même de travailler en lien direct avec les blogueurs, je connaissais le phénomène de blogueur influent et m’en amusais follement. Influent de quoi, de qui ? En tant que lectrice adulte et … Continuer de lire Warhol avait presque tort

Femme des années 2010, femme jusqu’au bout du clitoris

 (Vanne aperçue sur Twitter mais je ne me souviens pas de l’auteur, désolée !) Ces derniers temps,je ne sais pas pourquoi mais l’envie d’aller cramer mon soutien-gorge me démange. Peut-être parce que j’ai plus ou moins arrêté de fumer (j’ai une technique particulière, je vous dirai ça dans un prochain article) et que je ne sais plus quoi faire de mon briquet. Ou peut-être parce qu’en ses temps troublés où notre prochain est forcément un délinquant en puissance, surtout s’il a la peau noire, qu’on fait du mauvais communautarisme à outrance, qu’on nous répète à l’envi que c’est la crise, qu’on va … Continuer de lire Femme des années 2010, femme jusqu’au bout du clitoris