2012 en haute résolution

Savez quoi ? Comme chaque année, je vous gratifie d’un article sur mes résolutions, résolutions que je ne tiendrai sans doute jamais mais j’ai besoin de ce rituel, surtout à l’heure où s’égrènent les dernières heures de ce que l’on peut désormais considérer sans exagérer comme la pire année de ma vie. Tout a été détruit ou presque dans tous les domaines : amoureux, amical, professionnel et même sanitaire puisque pour la première fois de ma vie, je me suis cassée quelque chose. En 2011, j’ai découvert que, non, je ne pouvais pas toujours me sortir bien de toutes les … Continuer de lire 2012 en haute résolution

Ah non, j’ai perdu mon horloge biologique

(et mon badge pour la cantine aussi mais ce dernier, j’aimerais vraiment le retrouver) Ces derniers temps, ma vie tourne autour des grossesses et naissances de gens plus ou moins proches de toi. C’est pas compliqué, entre novembre et mai 2012, 9 enfants ont ou vont débarquer dans mon entourage proche. 9 ! 3 sont déjà nés dont le même jour. C’est à dire que dimanche 13, 100% de mes cousines ont accouché (j’en ai que 2, le 3e enfant est celui de Ioulia). Et sur mon Facebook fleurissent les photos de nourrissons fraîchement démoulés, de “bienvenu dans la vie … Continuer de lire Ah non, j’ai perdu mon horloge biologique

La sensibilité des salopes

[En attendant le récit du séminaire, un vieil article qui traînait] Selon certaines typologies, je suis une salope. Hé oui, je couche avec des hommes sans forcément envisager d’en faire mon petit ami, je prête mon corps au gré de mes envies sans respecter une liste de principes longue comme mon bras. Seule règle : ne faire de mal à personne. Salope donc selon certains, pas selon moi. Je baise comme je vis, impulsivement. De la même façon que je vais m’avaler du chocolat si j’en ai envie, je vais me mélanger avec un homme. Satisfaction immédiate, possibilité de crise … Continuer de lire La sensibilité des salopes

La vie sans attendre

Chaque année, au fur et à mesure que septembre approche, je sens monter en moi un bouillonnement, un tourbillon de désir, d’envie, de motivation. Et cette année, ma convalescence et mes deux derniers mois sans réellement vivre ont accru cet appétit. Septembre, c’est la rentrée et je veux faire des milliards de choses.   Comme d’habitude, cependant, mon envie accroît ma frustration et en fin de compte, je ne fais rien. Oui, je veux prendre des cours de russe mais ils sont tous à 18h30 et moi, je suis encore au travail à cette heure-là. Des cours particuliers ? Pffff, non… De … Continuer de lire La vie sans attendre

Où je passe à côté du mariage du siècle

J’ai la patte folle. Les béquilles accrochées à mes avant-bras, je claudique. Façon Lady Gaga dans son clip Paparazzi, le glamour en moins. Sauf que voilà, je n’aurai pas le droit de poser le pied avant la semaine prochaine et que THE mariage a lieu ce week-end. Mais si, je vous en ai parlé moult fois : ma soeur va devenir madame. Il est vrai que je ne suis guère attachée au mariage pour ma propre personne et quand je vois tous les préparatifs que ça nécessite, sans même parler des coûts, de toute la diplomatie du “j’invite machin donc je suis … Continuer de lire Où je passe à côté du mariage du siècle

Faut-il coucher le deuxième soir ?

Etre blogueur, c’est poser les questions qui dérangent, celles qui ne paraissent pas dans nos médias opprimés par un gouvernement aux allures dictatoriales mais, moi, moi, je prends la parole et j’ose poser les questions que personne ne pose… Sans doute parce qu’en fait, tout le monde s’en fout. C’est ça qui est bon. Donc aujourd’hui, question : doit-on coucher le second soir. Hypothèse 1 : nous n’avons pas partagé notre couche dès le premier soir Parce qu’on nous a souvent dit que coucher le premier soir, ça faisait un peu trop Marye-Salope, vous avez laissé votre nouvel amoureux dormir sur le … Continuer de lire Faut-il coucher le deuxième soir ?

I am not on f***ing Facebook

Par Laurent Je suis tombé aujourd’hui sur une statistique  très impressionnante. Selon Mashable, 80% des français de la tranche 15-24 ans, et 50% de la tranche 25-34 ans sont inscrit sur Facebook. Pour être franc je n’ai jamais vu l’utilité de ce truc et donc je n’ai pas de compte.  Au final peu importe que je l’utilise ou non, mais ce qui devient de plus en plus lourd c’est que désormais, je dois me justifier toutes les semaines de ne pas être sur Facebook. Je dois concéder que je ne suis pas réellement dans un milieu représentatif, ayant repris mes études dans … Continuer de lire I am not on f***ing Facebook

Où je me stupidifie (et pas qu’un peu)

En ce moment, je suis chiante. Est-ce la crise de la trentaine qui m’a poussée à redevenir rousse et à me vernir les ongles ou la fameuse crise du mois de mars, là où les emmerdes tombent, je ne sais. Toujours est-il que comme je suis globalement de mauvaise humeur, ma première victime, c’est moi. Je me trouve tous les torts, je m’auto insulte à base de « t’es qu’une pauvre larve, ma fille ! » et autres amabilités du genre. Et mon nouveau complexe du moment, outre ma procrastination crasse (même pas au boulot, en plus, mais quand je suis chez moi et que je … Continuer de lire Où je me stupidifie (et pas qu’un peu)

Facebook, c’est le diable !

Depuis 2007, je suis sur Facebook. Ouais, tu vois, j’ai toujours été une pionnière des médias sociaux. Au début, j’avais deux contacts et demi dessus et depuis, le réseau s’est développé, j’ai dessus un joli catalogue d’exs et d’actuels, histoire de me souvenir mais également de possibles futurs. Et mes amis et ma famille, aussi. Sauf que parfois, les futurs, ils deviennent vite de vagues souvenirs. Exemple concret : Luc. J’ai croisé Luc dans le cadre du travail, il était mon contact technique sur une opération. On se voit dans une soirée et je me dis que miam, les petits bruns mal rasés au … Continuer de lire Facebook, c’est le diable !

Je suis passé du côté totalement girly de la force

 j’avais 18 ans, j’étais globalement garçon manqué. Quelques teintures de cheveux par ci, une touche de mascara par là, un peu de khôl autour de mes yeux et c’est terminé pour ma féminité. Ah si, j’avais déjà de jolis sous vêtements . Mais tout ce qui était mode et chouchoutage au-delà de la simple hygiène me semblait d’une superficialité sans nom et rien que l’idée d’un masque capillaire me faisait lever les yeux au plafond. Je l’ai déjà dit, ado, je ne prenais pas bien soin de moi. Aujourd’hui, je me rends compte que je suis totalement l’inverse. Déjà, je lis des magazines … Continuer de lire Je suis passé du côté totalement girly de la force