Jeune, tu es une manne pour les employeurs

  Sauf qu’ils n’auront pas tous l’honnêteté de te payer à ta juste valeur. Pour ceux qui ne sont pas au courant, ô joie, le journal 20 ans ressort. Bon, je ne le lisais pas à  l’époque mais tiens, pourquoi pas. Je n’ai même pas eu le temps de l’acheter que je veux déjà ne plus rien savoir de ce torchon. Je ne parle pas des papiers (après tout, de prime abord, ils valent ceux des autres féminins) mais des révélations pas jolies jolies qui ont été faites sur la rémunération des « journalistes ». Entre guillemets parce qu’à ce niveau là, j’appellerais plutôt ça … Continuer de lire Jeune, tu es une manne pour les employeurs

Mémoire du quotidien

par Bobby Certains d’entre vous le savent peut-être déjà. Depuis le 20 mars 2009, j’ai entamé un projet expérimental particulier qui me tenait à coeur depuis longtemps : une série qui comporte pour chaque jour de l’année un petit épisode de trois minutes, mettant en scène la routine de voisins qui évoluent dans une résidence, au centre de laquelle se trouve un arbre, pivot de leur quotidien. Cette série s’appelle Autour d’un Arbre, et, à l’heure où j’écris, 21 épisodes sont déjà en ligne. Souvent, quand on crée, on doit plaire. C’est chiant, mais c’est comme ça. Il ne faut pas se … Continuer de lire Mémoire du quotidien

Ma vie avec deux chats

En ce jour férié où on glande chez nous au lieu de bosser (ouais !), je me disais qu’un article léger comme de la crème chantilly serait une bonne idée. Mon article sérieux prévu pour hier mais pas fini attendra la semaine prochaine. En attendant, je vous fais part de ma réflexion sur ma vie avec  deux chats. En un, nous avons la célèbre Kenya Bartoldi, toujours aussi caractérielle. Kenya souffre du syndrome dit de l’enfant unique. Elle est en adoration devant les humains gentils (les autres, elle les ignore, c’est super utile comme info), fait sa belle, ronronne, attire l’attention. C’est ce … Continuer de lire Ma vie avec deux chats

Faut-il envoyer chier un recruteur qui le mérite ?

  Parfois, en période de recherche d’emploi, on tombe sur des gens indélicats, les mésaventures de Tatiana cette semaine me l’ont rappelé (1,2 et 3). Elle m’a fait suivre le premier mail insultant d’un recruteur, assez énervée mais elle a eu la bonne réaction : répondre calmement. Il y a des fois où ça démange fortement. Je me souviens de cette fois où j’avais traversé tout Paris (une heure de trajet) pour un entretien où le mec m’avait expliqué qu’il ne travaillait qu’avec des étudiants non rémunérés, « pourquoi je paierais pour quelque chose que j’ai gratuitement » avant de me demander si je ne … Continuer de lire Faut-il envoyer chier un recruteur qui le mérite ?

Meetic n’est pas une fatalité

Par Lucas C’est marrant comme on en arrive à penser à Meetic… Un peu comme un dernier recours. On se jure pendant des années ne jamais passer le pas. On s’en veut presque d’y avoir pensé. Parce que non, franchement, ya les amies des copains, les jolies demoiselles dans le RER, les jolies libraires dans la ville, les milanaises égarées, les marketeuses timides… Ca va, ca vient comme dirait Merlot (reprise de Bobby Lapointe). Et puis un jour, carrément honteux on se dit : pourquoi pas après tout, je vais y aller sans complexes. Un peu comme une promesse… Mais les … Continuer de lire Meetic n’est pas une fatalité

29, c’est 30-1

Et voilà, encore une année de plus au compteur. Il y a 29 ans, je naissais, petite chose tremblante, barbouillée de plasma, hurlante. Pas de dents, quelques cheveux, incapable de faire quoi que ce soit. Et 29 ans plus tard, je suis un être à part entière. Ca file un peu le vertige quand on y pense, non ? Donc, voilà, 29 ans. Autant vous dire que là, je réalise pas. J’ai passé ses derniers mois entre état second et stress, des changements en pagaille. Bref, j’ai pas bien compris où sont passés les derniers mois (non, pas là, non) mais voilà, aujourd’hui, … Continuer de lire 29, c’est 30-1

C’est plus facile de trouver du boulot quand tu t’appelles Marie que Naïma

  Il y a quelques temps, j’ai lu dans un magazine féminin (hum…) un article assez intéressant sur la discrimination à l’embauche. Je résume l’article : c’est plus facile de trouver du boulot quand tu t’appelles Marie Dupont et que tu vis dans un chouette quartier que quand tu t’appelles Naïma Ben Arfa d’une banlieue toute moche.  Ah ? Donc je lis cet article et je me gratte la tête. En fait, je trouve ça profondément con. Evidemment, je ne me suis jamais retrouvée en position de recruteur même si j’ai déjà eu un avis à donner sur la sélection d’un futur stagiaire (qui … Continuer de lire C’est plus facile de trouver du boulot quand tu t’appelles Marie que Naïma

Et la marmotte, elle met le chocolat…

Ceci est un coup de gueule contre moi-même. Ces derniers temps, j’ai un passe-temps pour le moins étrange : je dors. Tu vas me dire que c’est pas un mal et que ça arrive même à des gens très bien. Et puis après deux ans à dormir 5h par nuit, il était temps de se rattraper un peu. Ouais ok mais le problème, c’est que je n’ai plus le temps de ne rien faire. Journée type d’une Nina nouveau modèle (c’est-à-dire depuis le nouveau boulot) : lever 8h, boulot à 9h30, fin du boulot à 19h30 (en moyenne), retour maison vers 20h30 (des fois, je … Continuer de lire Et la marmotte, elle met le chocolat…

Alice au pays s’émerveille : deviens producteur de cinéma

Pour ceux qui me lisaient y a un peu plus de deux ans, j’avais frôlé du pied le milieu du cinéma avec le projet Modo. Si l’aventure n’a pas abouti, je n’en reste pas moins fan des concepts originaux. Or quand ils débarquent direct dans ma boîte mail, je ne peux les ignorer. C’est l’histoire d’un court métrage, Alice au pays s’émerveille réalisé par Marie-Eve Signeyrole avec dedans Emir Kusturica. Déjà, ça commence plutôt bien. Sauf qu’un film ne se fait pas uniquement avec l’amour du cinéma,  il faut des sous. Je sais de suite, ça gâche un peu le côté conte de … Continuer de lire Alice au pays s’émerveille : deviens producteur de cinéma

Liberté d’expression, ça marche à tous les coups ?

Depuis quelques jours, je réfléchis à la liberté d’expression. Pas la mienne, non, en général. Premier cas soumis à ma réflexion : le vilain Stéphane Guillon. Puis deuxième cas : le poète très fleuri Orelsan qui voudrait avorter sa copine infidèle avec son opinel. Entre autre. Guillon d’abord. Autant le dire de suite, il ne me fait pas rire du tout. Je trouve qu’il se vautre dans la vanne facile et l’autosatisfaction, pile tout ce qui m’énerve. Le fait de savoir qu’il n’animera plus sa chronique sur France Inter l’an prochain ne m’émeut pas vraiment dans la mesure où je ne l’écoutais … Continuer de lire Liberté d’expression, ça marche à tous les coups ?