Ego journalisme

Petit débat sans prétention sur un statut Facebook de Zeno la reine, l’autre soir. Elle publie un lien vers un article de Matthieu Ge, chroniqueur associé sur Le plus du Nouvel Obs qui parle du débat actuel autour du harcèlement de rue (faut que je rajoute ma pierre à l’édifice, tiens). Je vous résume rapidement l’article : ce monsieur explique pendant la moitié de l’article qu’il a fait une petite bévue sur twitter en déclarant fort maladroitement au sujet du reportage de Sophie Peeters sur le harcèlement de rue à Bruxelles « les Françaises ne disent rien sur ça, ça doit … Continuer de lire Ego journalisme

Les enfants de la pub

La semaine dernière, je vous parlais de la scandaleuse pub adopteunmec, je me dis que tiens, je vais poursuivre dans cette voie. Donc sans transition aucune, je voudrais parler des enfants dans les pubs. Parce que je les déteste. Déjà dans les séries télé, la plupart des gosses sont chiants, particulièrement les petits malins fayots. Quand j’étais plus jeune et que je déjeunais chez mes parents en compagnie de mon père et de ma soeur, celle-ci nous imposait l’insupportable docteur Quinn, femme médecin. Parmi les personnages caricaturaux et agaçants, un cristallisait toute ma haine et mon envie de vomir mon … Continuer de lire Les enfants de la pub

Où le malheur est une donnée relative

Si je devais me définir avec une carte de tarot (pourquoi pas ?), je choisirais la roue de la fortune tant ma vie ressemble à une sitcom avec moult rebondissements. Si je suis souvent victime d’une poisse peu commune, j’ai parfois aussi droit à quelques coups de chance insensés qui contrebalancent. La roue tourne. On débattra un autre jour de l’existence réelle de la chance ou de la malchance, c’est pas le sujet du jour. En ce moment, je me dirais au centre d’une double rotation : il m’arrive des trucs hyper cool et d’autres franchement pénibles. Le verre est … Continuer de lire Où le malheur est une donnée relative

Le jour où tu comprends que c’est fini

Mardi soir, alors que la chaleur m’etouffe, je tombe par hasard sur Clara Sheller, saison 2, que j’avais vaguement suivi lors de sa première diffusion. Je n’avais accroché que moyennement vu que je trouve l’heroine plus exaspérante qu’une Carrie Bradshaw même si je préfère Zoé Félix dans ce rôle. Bref, je mate donc les 3 derniers épisodes en constatant que j’avais finalement été dure avec cette série qui propose pas mal de choses intéressantes. Peut-être aussi parce que dans ses épisodes, la vie de Clara s’effondre et je me suis légèrement identifiée à elle (période marasme, j’entends). Et surtout une … Continuer de lire Le jour où tu comprends que c’est fini

Tout ça ne nous dit pas quand…

On veut se marier, c’est une bien belle intention mais voilà, il faut choisir une date. Comme Météo France ne nous donne pas la couleur du ciel un ou deux ans à l’avance, va falloir miser sur la chance et un choix judicieux de date. Parce que mariage pluvieux, mariage heureux… Mon cul ouais ! Quand t’as de la boue jusqu’aux genoux et que ta robe blanche est désormais un massacre, c’est pas un dicton à la con qui va te consoler. Pour limiter les risques, la plupart des couples ont la bonne idée de choisir juillet et août comme … Continuer de lire Tout ça ne nous dit pas quand…

Choisir, c’est renoncer

Johann, réunion du 17 juillet 2012 Il y a des phrases qui vous frappent, comme ça, qui retentissent en vous tel un coup de tonnerre et vous décroche de la conversation. À peine les mots ont-ils pris leur envol que vous les saisissez pour méditer dessus, quitte à ne pas écouter ce qui suit. En général, ce qui suit vous concerne et vous vous sentez un peu con quand raisonne soudain un « n’est-ce pas Nina ? » que vous ne raccrochez à rien. C’est ainsi que certains furent mutés à Tulsa.* Mais revenons à cette sentence puissante. Plus qu’un slogan de … Continuer de lire Choisir, c’est renoncer

Apprendre à attendre

Si je devais lister mes défauts, je crois qu’en tête de liste, j’inscrirais : impatiente. L’attente est mon ennemie, le cancer de mon humeur. Autant je tolère attendre un peu quand j’ai rendez-vous avec quelqu’un (c’est plus facile grâce aux smartphones, j’avoue), autant pour le reste… Ceci se manifeste par exemple par une vilaine capacité à céder à des impulsions d’achats que je peux vite regretter comme une yaourtière, utilisée deux fois, ou cet appareil à abdos utilisée une fois et qui m’a ruinée le dos (je la revends si quelqu’un est intéressé… Oui je sais, je n’ai pas sorti … Continuer de lire Apprendre à attendre

Multi rediffusions

Je le confesse : je suis une feignasse télévisuelle. Les séries, je les mate au gré de mon zapping, en français dans le doublage. Je sais, ça craint : les versions françaises sont généralement moins bonnes et en plus, ça m’empêche d’improver my english. Mais j’ai beau télécharger des séries, je finis par attendre qu’elles passent à la télé. En gros, j’agis devant la télé comme à la cantine : je prends ce qui a. Du coup, je ne sais pas quel hasard, je retombe toujours sur les mêmes épisodes, comme si chaque série comportait une dizaine d’épisodes tournant en … Continuer de lire Multi rediffusions

Adopteunmec, toujours plus loin dans la classe

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai une espèce de fascination répulsion pour la publicité et plus précisément pour les spots télé. Le secteur dans lequel je ne travaille pas, je reste dans le digital et ma santé mentale est sauve. Je crois. Du moins sur ce point. Autant certains spots me charment, autant certains me donnent envie de jeter des objets sur ma télé. Souhaitant ne pas casser ma télé (et l’objet lancé), je décide donc de prendre ma plume la plus acérée pour vous rédiger une critique acerbe des pubs qui m’énervent. Donc cette semaine : la nouvelle campagne … Continuer de lire Adopteunmec, toujours plus loin dans la classe

Mets ta carrière entre parenthèse, tu es mère

Il y a quelques temps, j’etais conviée à une rencontre blogueur organisé par le PRISME, syndicat des agences d’intérim nous présentant une étude sur les femmes et l’intérim. Ohoh, sujet intéressant car une fois de plus, j’ai bien senti que la carrière féminine était encore trop souvent parasitée par la maternité. 2001, université Toulouse le Mirail, cours de sociologie des femmes. Nous abordons le cas du travail partiel, formule magique permettant de conjuguer vie familiale et vie professionnelle… Et un formidable boulet au pied ! Car qui dit temps partiel dit moindre implication dans la boite dit pas de promotion. … Continuer de lire Mets ta carrière entre parenthèse, tu es mère