Je ne serai jamais gogo danseuse

C’est pas vraiment que j’y comptais mais là, c’est officiel. Samedi 18 juin, j’ai donc mon niveau 2 malgré une grosse baisse de forme mais une bonne sieste m’a permis de récupérer, je ne récolte que compliments sur ma combishort bleu électrique (normal, elle est canon), je bois un peu et commence à aimer tout le monde. Ce qui donne à peu près « haaaaaaaaaan, cââââââlin » à toute personne s’approchant de moi. Enfin ceux que j’aime bien, faut pas déconner non plus. Je suis bien, j’aime la vie et les gens, on invente une chorégraphie avec les filles de mon groupe à base de … Continuer de lire Je ne serai jamais gogo danseuse

Le monde en myopie

Lecteur, je te l’ai avoué il n’y a pas longtemps, j’ai changé de lunettes. Une démarche angoissant vu qu’il ne faut pas se tromper, choisir les bonnes montures. J’étais partie sur un « prends des basiques pas chères » mais mes mains ont saisi par hasard des lunettes, je les ai portées sur mon nez et là, devant la glace, j’ai su. C’étaient elles. 200 et quelques euros la monture mais vu comme l’opticienne s’est extasiée sur mon visage lunetté, je pense avoir fait le bon choix. Ou je me faisais draguer par une opticienne lesbienne. L’ensemble de mon entourage ayant applaudi mon choix, je … Continuer de lire Le monde en myopie

Volée !

Et énervée un peu. Samedi, retour de la plongée, j’ai mon gros sac sur le dos, mon sac à main suspendu à mon épaule, mes écouteurs dans les oreilles. Stalingrad, changement de métro, je suis perdue dans mes pensées quand 2 jeunes me sautent dessus. « Madame hé madame ! » Au passage, depuis que j’ai écrit mon article annonçant qu’en fait j’ai à nouveau 25 ans, on n’arrête pas de m’appeler madame. Le pouvoir contradictoire de ce blog me fatigue. Par exemple la semaine dernière, je marchais dans la rue avec ma collègue Salima quand une nana nous aborde pour Handicap National : »[à Salima] … Continuer de lire Volée !

Je ne sais pas

Je me demande souvent ce qu’est la maturité. Je pense qu’il n’y a pas de réponse type, je l’imagine plus comme une sorte de puzzle, de mosaïque constituée de petites choses, de petits pas en avant. Mais la définition même des pièces du puzzle, leur forme et leur couleur évolue selon l’âge. Je crois que la maturité s’éloigne ou plutôt reste distante de nous car à chaque pas en avant, un autre pas nous attend. Un peu comme un escalier dont on découvrirait à chaque marche qu’il y en a encore une autre. Quand j’étais ado, la maturité, c’était payer ses impôts. … Continuer de lire Je ne sais pas

2011, en avant !

Ca doit faire la 3e ou 4e fois que je dis ça cette année mais je pratique la méthode Coué et je dis qu’aujourd’hui, 2011 débute. Accrochez vos ceintures, ça va secouer. Enfin, pour le coup, ça a déjà beaucoup remué. Si je devais résumer cette moitié de 2011, je la résumerais à ça : Mon univers a été bouleversé, j’ai beaucoup perdu, j’ai dû cravacher pour reconstruire mon univers. Des fois, je me dis que j’aurais su, j’aurais accepté de passer l’entretien pour le poste à Londres qu’on m’avait proposé une semaine avant le début du marasme (le 09 décembre 2010, … Continuer de lire 2011, en avant !

Nina et le scary dentiste

J’eus un secret : pendant 5 ans, j’ai disparu de l’univers biscornu et incroyablement compliqué de la sécurité sociale. 5 ans où j’ai évité tout docteur (à part le gyneco qui m’a posé Gudrun en punition). Mais la vie a décidé que ça suffisait la blague et m’a refilé un abcès dentaire. Tiens, dans ta bouche, va te soigner ! Un dentiste, ok mais qui ? Au moment de mon abcès (le 03 janvier, ça sentait bon l’année où j’allais morfler), j’étais encore chez boite-qui-n’a-pas-de-nom et pas encore fixée sur mon avenir professionnel donc en toute intelligence, j’ai choisi un professionnel proche … Continuer de lire Nina et le scary dentiste

Pas un phare

Par Diane Nina, lecteurs, lectrices, jeunes et vieux, grabataires et prépubères, public chéri mon amour. Il est arrivé récemment une drôle d’aventure qui m’a donné à réfléchir. Et quand je dis « drôle », ce n’est pas tant de par la vertu comique -loin de là- qui se dégagerait de l’événement, mais plutôt parce que celui-ci, bien qu’il ne soit pas extraordinaire en soi,  m’a laissé sur le coeur et la conscience comme un arrière goût d’incompréhension et d’amertume persistante. Je suis allée il y a quelques semaines de cela dîner un vendredi soir avec des collègues et amis du côté des Halles. En … Continuer de lire Pas un phare

« Toi tu t’es affranchi du modèle parental »

Ce week-end, enterrement de vie de jeune fille de ma soeur avec la majorité des gens qui l’aiment notamment Yohann, le « presque-frère », et votre servitrice, donc. Filles et garçons s’étant retrouvés en fin de journée, nous avons donc dîné tous ensemble. Au fur et à mesure des mouvements des uns et des autres, je me retrouve à côté de Yohann qui me déclare solennellement : « Tu vois, ce que j’ai toujours admiré chez toi, c’est ta capacité à t’affranchir du modèle parental ». Ah, j’ai fait ça, moi ? De fait, Yohann parlait de ma capacité à m’inventer mon … Continuer de lire « Toi tu t’es affranchi du modèle parental »

Jamais je n’épouserai un pompier

(sous titre : enterrement de vie de jeune fille de ma soeur et de son futur mari). Comme vous le savez parce que j’en ai déjà parlé, ma soeur se marie cet été. Dans 2 mois précisément, elle dira oui et j’en pleurerai certainement. De joie, hein, je suis heureuse pour elle. Je commence vraiment à réaliser en fait, ça me fait un peu bizarre. Ma petite soeur, le petit bébé joufflu avec sa coiffure à la Mireille Matthieu qui butait sur un tas de mots, la petite Alice qui traînait partout son « manteau », une vieille couverture est aujourd’hui une … Continuer de lire Jamais je n’épouserai un pompier

Quand je serai grande, je serai écrivain

[Article qui aurait pu s’articuler sous la forme “cher moi d’avant” mais j’ai pas envie] L’autre jour, je devisais gaiement sur Twitter avec ma folle communauté parmi laquelle Florence Porcel qui se lamentait de ne jamais pouvoir lire la suite de Millenium. Je lui conseillais donc d’écrire la suite, lui précisant que j’avais envisagé un temps de réécrire Lost. J’ai même écrit 4 pages mais le temps est à jamais mon ennemi. De là est revenu mon fantasme de fin d’adolescence : devenir écrivain. Genre comme vrai métier. J’avais imaginé pas mal de choses. Déjà, je me voyais travailler sur un atelier … Continuer de lire Quand je serai grande, je serai écrivain