Petite histoire bêêêête

Par Diane

Chers et bien aimés petit lecteurs,
En ce moment, je vous avoue que je n’aie pas vraiment vraiment le temps de me lancer dans de grands articles métaphysico-philosophiques de 578 lignes comme vous les attendez ardemment, j’en suis sûre. Alors en attendant, je vous propose juste une petite anecdote courte et légère pour nous aérer l’esprit et se foutre un peu de la gueule du monde comme il se doit. Attentionnn, tattataaaaaa, aujourd’hui: SuperDiane fait de l’esprit.

Tout à l’heure, je me baladais sur l’avenue le coeur ouvert à l’inconnu, et je vois une chose qui a toujours particulièrement eu le don de me réjouir, qu’un pequenaud égosanstrique s’est garé en double file
1/dans une rue en double sens, qui n’a que deux voies, donc une pour chaque sens
2/et en plus que de l’autre côté de la rue, y’a de la place pour se garer.
Et là dessus, voilà t’y pas qu’un autre specimen du même type, voit la chose, et du coup se gare juste derrière lui. Il sort de sa bagnole, et ayant surement remarqué mon regard appuyé et dépité dans sa direction, me lance un aimable et jovial: « quoi, qu’esse qui y’a? »

[il me faut ici faire une petite parenthèse explicative. Ayant constaté que l’énergumène avait en gros vu l’autre faire une connerie et en avait profité pour suivre le mouvement, il m’est tout de suite venue à l’esprit une image que vous mes chers petits lecteurs cultivés aurez tout de suite repérée]

Bref, je lui réponds donc: « Vous connaissez Panurge? »

Ce à quoi il baragouine un truc du genre « quoi cé quoi ça? »

Moi: « Vous devriez lire Rabelais »

Lui: « hey tu m’insultes là ou quoi? »

Moi: « ah non, je me moque de vous, c’est différent »

Lui me gratifie alors d’un magnifique et poétique: « mais dégage connasse! »

Moi, avec un large sourire à l’appui agrémenté de cette jouissance absolue et totale de celui qui est tout fier de la blagounette qu’il s’apprète à faire: « ahhh ça par contre, c’est une insulte »

Et sur ce je m’en retourne avec la bénédiction énergique et quelques autres rimes en « -asse » de notre petit mouton.
Bon, c’est peut-être puéril de ma part, mais c’est une des rares fois de ma vie où ça m’a amusée de me faire insulter…

5 réflexions sur “Petite histoire bêêêête

  1. en plus lui est content d’avoir eu, croit il , le dernier mot, et toi de lui avoir rivé son clou par une pirouette compréhensible de toi seule…et attention, on ne voit la réalité que de son seul point de vue, toujours…lui s’en doute raconte la meme anecdocte, à sa façon, sur son blog…

  2. Je trouve qu’il n’y a rien de plus jouissif que de voir un individu à faible capacité intellectuelle ne rien trouver d’autre à répondre que des insultes. Je me sens bien plus intelligente, du coup.

  3. Philou tu as tout à fait raison! Et je dirais même que tant mieux! Comme ça tout le monde est content…
    Disons que j’ai bien appris dans la vie la grande leçon du « ne rions pas de l’autre, mais avec l’autre » mais, avec le temps, y’a vraiment des fois où je me dis que finalement de temps en temps ça fait pas de mal… et puis franchement, autant y’a des fois où ça me titille un peu la conscience, autant c' »est pas lui qui va me faire culpabiliser…
    Et puis, si il racontait lui même la façon dont il a vécu l’anecdote, ça serait bien intéressant à comparer du coup! Un peu du genre des exercices de style de Queneau qui racontait la même anecdote de multiples points de vue différents… tout est relatif, comme disait l’autre, ne l’oublions pas.

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