Avec ou sans la langue ?

Par Enzo

Plutôt que de laisser un long commentaire, je rebondis sur le récent article de Nina « Si t’embrasses bien, tu baises bien » en écrivant un  moi aussi sur une variante du même thème (c’est tout bénéfice : nouveau contenu, lien interne vers un autre article pour favoriser la lecture et accessoirement le référencement).


La question « Avec ou sans la langue ? » peut paraître infantile et ramener aux questionnements du collège mais elle me semble pourtant pertinente. Quel est ce dogme qui impose l’échange de langues comme pierre angulaire du baiser réussi ? 

Pour bien embrasser il faut obligatoirement pénétrer au plus profond la bouche de l’autre, échanger une quantité importante de salive ? Cette évidence qui ne me parait pas évidente (par réflexion biologique et par expérience) me trouble. C’est un peu comme si on était le seul non-fan d’une série que tout le monde adore. On se demande si on est un peu con ou si tous les autres le sont un peu ou si on est juste différent. 

Pourtant, quel délice peut concurrencer un baiser « à l’autrichienne » (cf Indiana Jones 3), lorsque l’on croque tendrement la lèvre de l’autre tel un quartier de mandarine (mangez cinq fruits et légumes par jour), quel romantisme peut concurrencer un baiser chaste qui ne veut pas mimer la pénétration…

Mais peut-être le débat dont je veux poser les bases est biaisé (et non pas « baisé ») : serais-je un des rares êtres humains à avoir les lèvres plus sensibles, plus érogènes que la langue ? Ou alors je ne suis qu’un aigri frustré qui a une petite-b.. euh petite-langue !

6 réflexions sur “Avec ou sans la langue ?

  1. Je suis assez d’accord avec toi…. les meilleurs baisers (je trouve) sont …. mhmmm.. mélange entre lèvres embrassées, légèrement mordillées, doux et un peu coquin à la fois 😀

  2. J’approuve l’auteur. Enfin non pas tout à fait. Je suis pas sûr qu’il existe un dogme si puissant de la soupe de langue.
    Perso, je fais un peu de tout, tout dépend des circonstances, des envies, etc…

    Au feeling quoi.

  3. Tout à fait d’accord avec toi Enzo ! Ca me trottait ds la tête cette question : merci de dire tout haut ce que certain vingtenaire pusillanime pense tout bas !

  4. Je suis mi-figue mi-raisin sur le sujet. Entre un baiser chaste et un engloutissement partiel du visage option douche, c’est certain, le choix est simple. En revanche, savoir jouer, chatouiller les lèvres de l’autre du bout de la langue et plus si affinités (subtiles, les affinités!) est un art qui se perd. Nombre d’hommes ne savent pas attendre, profiter de ce préliminaire exquis et le confondent très justement avec un prélude à la pénétration. Dans ces circonstances, il est évident que le mal trop empressé, mauvais embrasseur, aura bien du mal à faire l’amour. On l’imagine bien plutôt se jeter sur la femme qu’il convoite sans prendre le temps de faire les choses justement.
    Je tiens toutefois à préciser que si un homme qui embrasse mal n’est pas un bon amant, un homme qui embrasse bien ne l’est pas forcément non plus.

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