Elucubrations nocturnes

 Par Tatiana
 

La nuit, souvent je fais des rêves. Oui, bon je sais tout le monde en fait. Mais le truc c’est que moi je m’en rappelle tout le temps (car en général je me réveille juste après et je me rendors aussi sec), et qu’ils sont assez bizarres. Mon inconscient aime à s’exprimer haut et fort. Déjà quand j’étais au lycée, une des premières choses que je faisais en arrivant le matin c’était raconter mes rêves devant une audience mi-captivée, mi-interloquée devant mon imagination nocturne. Aujourd’hui ça continue. Je pourrais écrire un livre sur mes rêves. Une de mes amies m’a même dit que mes rêves étaient tellement bizarres qu’elle va m’acheter un livre sur l’interprétation des rêves pour mon anniv. Faut dire que les psychanalystes se régaleraient tellement ils sont symboliques.

L’autre soir mon inconscient a remis ça, une fois de plus. Voici ce dont je me souviens, donc pardon pour les choses peu claires :

Je suis dans mon appartement et il fait jour. Je dirige mes yeux vers ma fenêtre et là à mon grand étonnement et énervement, je vois un mec (le chanteur Raphaël) sur mon balcon me regardant avec l’œil pervers et avec le sexe qui sort de son pantalon. Ca me met hors de moi et je lui hurle dessus (mais il se marre) et je finis par appeler la police. Mais comment est-il arrivé sur mon balcon ? Alors en fait il à balancé une corde par-dessus la fenêtre et il a fait genre je m’accroche à la corde. Oui parce qu’il habite l’immeuble en face et il faut savoir que ma rue est très étroite et que de ma fenêtre à celle de mon voisin y a pas tellement de distance. La police met un certain temps avant d’arriver et au final je me rends compte d’un coup que je suis tranquillement en train de parler avec lui chez moi. Ni une ni deux je le remets dehors et je ferme les volets pour être sûr qu’il ne remette pas les pieds chez moi. C’était un conseil de la police. De son côté je crois que la police lui interdit de remettre les pieds sur mon balcon et il doit jeter sa corde sous peine de grosse amende. Après je ne me rappelle plus de rien, j’ai du me réveiller je crois.

Bon et là c’est seulement un aperçu, il est pas si bizarre que ça ce rêve. J’en ai fait des pires, dont celui ou des extraterrestres qui ont l’apparence de la faucheuse, descendent sur terre (enfin chez mes parents) et je me bats contre eux. Ou encore celui où je vois un chat s’éventrer devant moi (tout en me parlant en même temps) et se recoudre ensuite. Celui là il m’avait traumatisé à l’époque. J’en passe et des meilleures cela va s’en dire.

Vous l’aurez donc compris, ma vie nocturne est aussi folle que ma vie normale. Mon paysage onirique est très varié, on ne peut pas dire que je n’ai pas d’imagination. Par contre, soyez gentils de ne pas trop interpréter mes rêves. Si justement cela apparait codé c’est bien pour que ça n’arrive pas jusqu’à ma conscience.

8 réflexions sur “Elucubrations nocturnes

  1. Cette nuit, j’ai fait un rêve (« I had a dream » comme disait un copain à moi, assez connu) : J’étais dans mon lit, la plus jolie des blogueuses du ouèbe à mes côtés, elle me suppliait, d’une voix langoureuse genre Andy MacDowell en VO, de la laisser faire, je sentais que ça allait être grandiose, le désir montait, montait, et moi je disais « non, peux pas, faut que j’aille travailler sur mon blog ». Et je me levais.
    Plus con que mes rêves, y’a pas!

  2. C’est clair que c’est assez étrange comme rêves!
    l’aut fois, j’ai rêvé que j’étais Premier Ministre… Jme rappelle que je descendais les escaliers d’un immeuble dans une lumière jaunâtre! Et une voiture noire m’attendais en bas! Donc voila…

    Ceci dit, ton coup de Rafaël, c’est… original

  3. Moi, cette nuit, j’ai fait deux rêves (au moins) :

    – j’étais en famille dans un appart bizarre qui était censé être le nôtre, y avait une tempête d’enfer au dehors et je m’inquiétais pour Kenya, je voulais qu’elle rentre. Il y avait une large baie vitrée et je regardais, beaucoup de choses volaient mais les gens riaient beaucoup. Tout à coup, y avait un espèce de cercueil immense qui volait et qui venait percuter notre baie vitrée qui se retrouvait toute fendue (mais elle restait debout). Là, deux tours de la Défense s’effondraient et les gens ne riaient plus. Puis mon père trouvait que c’était une bonne idée de sortir acheter des pizzas, j’allais avec lui mais allez savoir pourquoi, j’étais pas rassurée DU TOUT.

    – j’étais dans le Bachelor, le dernier qui est passé, on faisait du cheval avec le Bachelor, la nana qu’a gagné et moi, donc. On se retrouve à dormir dans un box de cheval aménagé, un truc très sympa mais comme je sais que l’autre va gagner (alors qu’elle est méga bête mais un truc de débile), je sais que moi, je vais perdre. Bon, après, je suis plus dans l’histoire, la gagnante et le bachelor font une espèce de fête foraine puis ils reviennent au petit matin au box et l’autre candidate (celle qui était moi au départ mais c plus moi) sort en même temps fumer une clope et là, elle drague l’autre fille!

    Là, j’ai décidé d’arrêter la drogue…

  4. Ah ah, j’imagine bien un flic dire : « monsieur, jetze votre corde c’est un ordre ! vous n’aurez plus le droit de vous en servir à partir de maintenant ». c’est trop fendar !!!

  5. moi c’est rare que je m’en souvienne mais quand c’est le cas ils sont bien capillotractés. C’est souvent dans des endroits improbables avec des personnes de mon entourage, ou des gens que je viens de rencontrer, plus rarement des personnages. Genre à NY avec mon père, ou dans un hotel pendant le tsunami (moins drole celui là). Ce qui est courant aussi c’est l’impression que les différents rêves n’en forment en fait qu’un seul, on passe d’un endroit à l’autre, on rencontre des gens extremement différents… Bref c’est passionant ou parfois simplement absurde.

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