D’un Fiasco, souvenir d’une jeune fille au XXIe siècle

Par Marine

Chers lecteurs, vous ne me connaissez pas. C’est mon premier article ici, et tout porte à croire qu’il n’y en ait pas d’autre. Mais connaissant bien Nina, je me suis permise de participer épisodiquement à l’aventure des Vingtenaires pour réfléchir à une histoire qui me tracasse quelque peu. Et comme Nina est sympa (évidemment, me direz-vous, sinon, vous passeriez pas votre temps à nerder ici, soyez logiques, un peu), comme elle est sympa, donc, elle m’a donné une tribune sur ces pages.


Chers lecteurs, je veux vous parler d’un genre de fiasco sentimental. Pas comme celui de Stendhal (lui parle de l’impuissance). Non, un fiasco plutôt féminin. Celui du « je coucherai pas » dont on est victime quand on est jeune. Celui qu’on finit toujours par regretter, un jour où l’autre. Nan, pas celui qu’on comprend trop bien. L’homme qui a une haleine de fennec, on couche pas avec, mais aucun problème ontologique par rapport à ça. L’homme qui a autant de sex appeal qu’un combiné four-micro-ondes, on n’en veut pas non plus. Et ma foi, ça se comprend. Mais des fois, ça arrive, l’homme est attirant. Et drôle. Et spirituel. Et certainement un bon coup. Et il est attiré par nous. Mais … rien. POURQUOI???
Grande question devant l’Eternel.

Chers lecteurs, permettez-moi une mise en situation brève et succincte (oui ça s’écrit comme ça, si vous me croyez pas, vérifiez dans le dictionnaire). Samedi dernier. Je vois mon amie Agathe. On se connait depuis 5 ans environ. Même si on n’est pas les plus proches du monde, on a quand même facilement tendance à tout se raconter. Surtout les ragots de notre école. Quitte à être entre filles dans un bar, autant puter à mort… Mon dieu, c’est tout naturel. Elle me raconte l’histoire sentimentale d’une fille de notre école avec un pote de pote (rhaaaa les histoires d’école, surtout en milieu parisien, que de bonheur….) Et au fil de son récit, elle s’arrête. Pour se rendre compte que l’homme dont il est question, et qui a eu une histoire de quelques mois avec cette fille (que nous nommerons Lucie par souci de clarté), cet homme (que nous nommerons Antonin par souci de clarté) est un « ex » à moi. Notez les guillemets, ils sont importants.
Alors Antonin, qui est-ce? Un pote de pote, bien sûr, comme toujours… Mais pas n’importe quel pote et pas n’importe quelle pote. Lui, c’est le meilleur ami de celui que ma plus proche amie d’école fréquente alors. Et pour ces raisons, on s’est retrouvés souvent dans une situation de type A parle avec B, B drague A, A et B sont en phase pré-coïtale,donc C n’a qu’à échanger vannes et blagues avec D, ce serait quand même plus convivial après tout. D, c’est-à-dire Antonin est naturellement convié à l’anniversaire de C, c’est-à-dire Marine, votre aimable narratrice. Par un enchaînement de circonstances que je ne saurais retracer ici (mort à la téquila paf), Antonin se retrouve à dormir dans le lit de Marine. Dormir, oui. Marine se couche elle aussi. Dans le même lit. Une place. Bon, ben ce qui devait arriver arrive; mais pas exactement, c’est-à-dire qu’on sort ensemble, il y a mélange salivaire, échange de fluide, mais guère de fornication. Mon explication perso a posteriori, c’est que j’étais trop bourrée. Mouais. Quelques jours après, j’apprends qu’en fait il a une copine. Depuis longtemps en plus, le bougre. Je suis piquée au vif, vexée, et pour passer outre, je m’efforce d’oublier cette affaire et naturellement de tout nier en bloc. Quelques semaines plus tard, le même mâle testiculé et testostéroné a dû se souvenir que je dormais dans un matelas dunlopillo de qualité sommeil +++ puisqu’il y revient. Comme une fleur. Je suis couchée depuis au moins minuit (je sais, j’ai pas toujours été rock and roll), en pyjama pas sexy en boules quies (j’habite alors sur une avenue passante), et tout et tout. Arrive quelqu’un qui me pousse (dans mon lit nan mais je rêve!) et s’allonge à côté de moi, pour dormir qu’il disait. S’ensuit le même manège qu’à mon anniversaire, encore une fois, échange de fluides, etc. mais pas brouette. Sauf que pour mon debriefing perso, après, j’ai pas le prétexte du « j’étais trop bourrée », vu que je m’étais couchée sur une tisane et un bouquin. Rien. Nada. Niente. Et c’est pas faute d’avoir essayé de son côté. Mais j’ai tenu bon. J’ai pas cédé. Pas cédé? Bizarre, non? Ce gars m’attirait pourtant. Le même manège s’est reproduit une troisième fois. Une troisième fois, j’ai « tenu bon ». Tenu bon? Bizarre, non? Aujourd’hui, je me demande à quoi j’ai bien pu tenir bon, au final. Ce type m’attirait. Mon dieu qu’il était sexy, quand j’y repense. Une décharge d’hormones sur presque deux mètres.  Je me suis demandé si j’étais frigide. Si j’étais un mauvais coup. Si je craignais de n’être qu’un, pardonnez-moi l’expression, vide-couilles palliatif à une relation à distance. S’il était possible qu’on veuille de moi pour plus que pour une nuit. Je me suis demandé si j’étais trop complexée pour m’exposer à un jugement qui m’aurait fait peur. La vie d’école, c’est mauvais pour ça. Toutes les rumeurs circulent à une vitesse…

Eh bien chers lecteurs, une chose est certaine : aujourd’hui, en fait, je regreeeeeeeette! J’ai pas du tout le coeur brisé, que ce soit bien clair, et je le considère pas précisément comme un ex, mais bon… il reste très fantasmatique, ce jeune homme. Encore aujourd’hui, et je me demande pourquoi j’ai rien fait. Je me dis que ce jour là, j’aurais mieux fait d’avaler mon pyjama, mes draps, de m’attacher les mains pour pas le repousser, bref, je m’arrête là, vous avez saisi l’idée. Je sais pas si je dois en tirer une conclusion à la mord-moi-le-noeud et somme toute un peu banale du type « mieux vaut avoir des regrets que des remords » (ou l’inverse), je trouve ça un peu nul. Désolée pour ceux qui pensaient me donner ça comme conseil, hein. Mais en tous cas, j’en retire deux enseignements, après une longue réflexion (oui, bon, depuis 3 jours en fait).
La première. Si tu as la chance d’avoir sur ta route quelqu’un qui t’attire et que tu laisses passer cette chance, tant pis pour toi. En même temps c’est un risque le premier soir, on sait pas ce qu’on en tirera après, ce que ça nous apportera, ça se tient. Si la personne revient une deuxième fois, c’est une chance/un signe/pas anodin en tous cas. Mais si tu la laisses passer une deuxième fois alors que tu étais quand même attirée, là, tu peux considérer raisonnablement 1/ que tu as un problème, 2/que c’est mort de mort. Que c’est pas la peine de revenir la bouche en coeur 6 mois après en disant « ah, finalement oui ». La vie c’est pas comme le métro. Si tu rates ton arrêt, tu peux pas reprendre le trajet en sens inverse. Il faut aller de l’avant. Sans regarder en arrière si possible. N’empêche, mon Antonin, plusieurs fois, j’ai regretté d’avoir joué les prudes/frigides/neuneus. Mais bon, maintenant, Antonin, d’une, il est célibataire (groumpf), de deux, c’est Lucie qui a pris ma place (en plus je l’aimais pas, cette conne…). Bon, suite logique…

…le deuxième enseignement. Si tes actions t’étonnent toi-même, si tes réactions sont incohérentes avec ce qui se passe dans ta tête, commence à réfléchir sur ce qui influe en profondeur sur tes choix. J’y ai réfléchi, à mon refus répété à Antonin. Si je n’avais pas été immergée dans un milieu somme toute assez nécrosé, je crois que les choses eussent été bien différentes. Le fond de ce problème, ce n’est pas seulement la question regrets/remords, c’est pour ça que je l’élimine d’emblée (malgré les remords, j’ai pas plus agi en conséquence quand la situation s’est présentée à moi). Non. Le fond de ce problème, chers lecteurs, c’était ce qui m’entourait. J’avais cru y échapper, et je me suis laissée bouffer par les codes d’un milieu très particulier, et aux dires de beaucoup très malsain. Dans un milieu où les codes de comportement sont à ce point en porte-à-faux avec l’ensemble de la société, dans un milieu où vivre la nuit, errer le jour, être décadent, tromper sa moitié, jouer sur tous les tableaux sexuels est monnaie courante, quand on a une personnalité plutôt calme et réservée, on peut être facilement happé. Et quand je repense à Antonin, c’est tellement ce qui s’est passé. Je n’ai pas eu peur de lui mais de ce qu’il pourrait raconter sur nous, sur moi, du jugement qu’il aurait. Et ça m’a littéralement bloquée.

Alors je n’ai pas de morale pour cette histoire (mauvaise élève je suis), mais au moins le soulagement d’avoir pu la mettre en mots. Et deux enseignements, quand même, c’est pas si mal, je répète pour les deux pelés qui m’ont pas lue en entier : pas laisser passer trop de fois des occasions, c’est ça qui fait le larron, euh pardon, c’est pas la bonne phrase, non c’est surtout ce qui fait avancer / souvent certains échecs sont finalement imputables à notre malaise dans un milieu qui nous convient peu. Je ne suis pas familière avec cet univers des blogs dont Nina m’a pourtant beaucoup parlé, mais, chers lecteurs, j’étais curieuse de partager cette anecdote, voyons si elle vous fait réagir…

46 réflexions sur “D’un Fiasco, souvenir d’une jeune fille au XXIe siècle

  1. Le pourquoi du comment on couche pas? hum… très bonne question! Peut être que malgrè l’envie, et malgrè le fait que le mec nous plaise il manque un truc comme la complicité, la sécurité, l’instinct primal etc… Et puis comme tu le dis qu’on le veuille ou non il y a des codes qui bien malgrè nous sont encrés dans une partie de notre tête! A une époque, je me suis demandée pourquoi « jamais le premier le soir », c’était pas l’envie qui manquait mais j’avais peur d’être une salope, non peur d’être jugée comme telle et avec mon égo surdimensionné ça ne collait pas avec l’image que j’avais envie de donner, jusqu’au jour où j’ai eu le déclic que ce soit le mec d’un soir ou le mec d’un moment plus long je me laisse aller à faire ce que j’ai envie au moment où j’en ai envie qu’il soit libre ou non, je sais c’est terrible ça parce que comme dis le problème ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse mais faut croire qu’avec le temps j’ai digéré le fait d’être une salope. Tout ça pour dire de maniere confuse, qu’il faut se battre souvent contre des préjugés que l’on ne pensait pas incarner, c’est pour cela que l’on cherche la première fois qu’on les dépasse des prétextes et puis après on assume je pense, maintenant peut être n’as tu rien perdu à lui dire non aussi!

  2. Possible que tu aies des poussée métaphysiques, que quelque chose te retieint au lieu de te jeter à l’eau, un manque deconfiance, sinon pourquoi nous parler de ce problème que u qualifies d' »ontologique » comme si une question se posait devait l’Eternel. C’est sans doute plus simple que ça, laisse-toi aller. Simplifie-toi leschoses plutôt que de vivre dans une sirte de regrett par rapport à ces choses-là. Prochaine fois pense à une grosse pomme et mord -lui dedans.
    Il est possible que le mec tienne aussi à sa copine et qu’il se dise que s’il doit la tromper autant que ce soit pour quelqu’un qui le prend à l’improviste, qui le retroune.

  3. Ben, moi, je sais pas pourquoi t’as pas cédé et même pas je vais te faire une analyse psy (surtout que ce serait un peu l’hôpital qui se fout de la charité, hein!). Je répondrais juste sur les regrets, les remords et vice et versa.

    Je t’ai suffisamment parlé du démon tentateur, celui qui m’avait rendue dingue quand j’étais avec Guillaume 1er mais avec qui il ne s’est jamais rien passé. Depuis, je rêve très régulièrement de lui (encore la semaine dernière), je pense que je regretterai toute ma vie de ne pas avoir pu vivre une histoire avec lui. Les remords auraient été mieux? Aucune idée! Peut-être que si on avait eu une aventure, ça aurait été bien… Ou alors absolument pas! Ca aurait peut-être tout gâché…

    Après tout, que l’on ait des remords ou des regrets, à l’arrivée, je pense que c’est exactement la même chose!!

  4. ah oui là niveau « acte manqué » c’est hors catégorie, mais je crois qu’on a tous nos raisons de ne pas agir, parfois malgré nous et parfois même ça va à l’encontre de ce qu’on pense être nos envies du moment, enfin bref je ne vais pas te paraphraser plus longtemps, j’imagine que tu as déjà du tourner le problème un bon millier de fois. Donc je pense que les regrets s’estomperont, en tout cas je te le souhaite!
    PS pour quelqu’un qui ne suit pas la « blogosphère » ton article est très bon (enfin vous me direz, suffit de savoir écrire, hein) bref si tu te sens l’envie de publier autre chose, n’hésite pas.

  5. Que dire de plus, je suis un mec et je réagis extrèmement différement dans de telles situations.

    Je me posais une question : ce qui te pose problème c’est de n’avoir rien fait ou c’est que une « amie » t’a grillé la priorité ? Si c’est la deuxième solution, je pense qu’il faut réfléchir autrement.

    Je ne suis pas du genre à coucher le premier soir (oui même chez les mecs ça peut arriver) mais en général c’est calculé, le but étant d’observer la réaction de la jeune fille (ou je étais trop bourré pour faire quoi que ce soit). Disons que en gros que je ne couche pas le premier soir avec une fille qui m’intéresse vraiment. Alors (je ne te connais pas mais voici ma théorie) peut être que tu tenais beaucoup plus à ce mec que tu ne le croyais (j’ai pas dit amoureuse). Parfois on a tendance lorsque des moments fort se passent entre deux personnes, c’est de considérer que dorénavant c’est chasse gardé et lorsque on se rend compte que c’est pas le cas, on est très déçu et un peu déboussolé.
    Sans vouloir allez trop loin avec des comparaisons vaseuses, c’est un peu comme un pêcheur qui a repéré une très grosse truite et qui vient chaque jour essayer de l’avoir et qu’un matin il revient à son endroit de pêche favori et qu’il voit un autre pêcheur attraper sa truite. Le mec il est super déçu et c’est normal.

  6. Plusieurs possibilites comme tu l’as dit, soit
    le fait de pas vouloir servir de vide-couilles ce qui est deja en soi une bonne raison
    le fait de servir de vide-couilles à un mec qui t’aurait jetté après etre retourné auprès de sa copine
    les 2 dernieres fois ta bonne conscience vis a vis de sa copine (oui je vis a bisounoursland et je pense que les gens n’ont que des bonnes intentions…)
    le fait d’etre en ecole ou tout se sait et ou une reputation se cree a une vitesse faramineuse et ou la reputation de celle qui couche n’est pas toujours facile a portee est clairement celle qui me parait la plus plausible mais si elle depend de ta personnalite.

    Je devie un peu, mais j’ai l’impression que tu as fait une ecole de commerce. Si tel est le cas, je me rends compte que les « epicier(e)s » ont vraiment une mentalite differente des inges.

  7. J’aime bien ton style Marine selon moi tu es une accro à la cafeine. Les plus belles histoire sont celle que l’on refuse. Ce n’est pas de la lacheté, c’est de la frustration. C’est dur donc c’est bon (non y a pas de sous entendu, bandes de tordu).

  8. j’ai vécu une histoire similaire, et je m’en veux, je me repete souvent « t’etais vraiment un gland, alors plus JAMAIS tu ne refais ça »
    ça sert à avancer aussi !

  9. Dis donc Die Die, tu te moquerais pas un peu de nous?? Qu’est-ce que tu nous racontais encore hier, mmmmmmmmm?? Alors, maintenant, t’as plus le choix, faut foncer!! 😉

  10. MERRRRRRRRRDE!
    pour un de mes premiers commentaires chez les vingtenaires, c’est pas très élégant, je m’en excuse.
    mais j’avais poliment répondu à chacun de vous et tout vient de s’effacer!!! décidément, j’ai encore beaucoup à apprendre des blogs!

  11. Tu es pour le moins incompréhensible ! Si tu expliques à quelqu’un que tu as dormi avec un mec et que tu l’as embrassé je pense que cette personne considerera que le mec a trompé sa copine avec toi. Je pense aussi qu’il existe une probabilité pour que l’envie que tu as aujourd’hui soit plus importante que celle que tu as eu car tu as pu remplir ces non actions avec tout ce que tu as eu envie et la réalité aurait sans doute été différente.

    En conclusion tu n’en as pas profité parceque tu n’en as pas eu envie et la prochaine fois tu recommenceras peut etre ou pas, mais tu remplaceras quelque chose de sublime et d’innexistant par quelque chose de réel qui peut etre décevant ou pas.

  12. Aaaah c’est chiant de tout perdre au moment de l’envoyer…
    ai eu le même souci aussi au moment de mettre un com sur l’article de Nina hier…
    qu’importe, je retente…
    chuis d’accord avec Die die, c’est ce genre de trucs qui te font avancer, un peu de frustration (un peu, hein, pas trop, faut pas être maso) ça permet de garder le cap et de se remettre en question…

  13. Si je peux me permettre, je pense que parfois certaines choses ne doivent pas être faites…le passage à l’acte peut tout changer et on se retrouve dans une situation toute bizarre où il n’y a plus d’intérêt…les petits jeux de séductions avec le copain du mec de ma copine doivent parfois rester des jeux de séduction…enfin bon de toute façon il sert à rien mon commentaire, tout est au cas par cas donc ca sert à rien les généralités…

    On va plutot dire que je rejoins la conclusion sur les remords et les regrets, dans tous les cas on en a…c’est ça qui fait la beauté des choix que l’on fait…

    tchuss

    ps:tu devrais revenir Marine(enfin si t’as des trucs interessants à dire 😉

  14. waow très bien écrit tout ça, un vrai plaisir à lire, repasses quand tu veux la miss tu fais belle concurrence à notre Nina nationale! (oui bon ok je sais je suis pas chez moi là!.. la propriétaire des lieux aura le droit de me bafouer sévèrement 😉 )

    Tout ça pour dire -par rapport à ton article!- que je pense qu’au bout d’un moment, on idéalise aussi beaucoup. Ce mec avec qui on n’en a pas profité, il devait forcément être génial…sauf que l’on n’en sait rien du tout, c’est bien ça qui fait toute l’attirance du mystère…
    ça reste donc un fantasme, et quoi de plus tentant que ça…!

    donc finalement, c’est pas plus mal d’en garder des comme ça…! ils continuent de nous faire rêver, et finalement, objectivement, on ne leur en demande pas plus, parce qu’au fond on sait bien que si on ne l’a pas fait on avait une très bonne raison, très valable, à l’époque…

  15. Bon d’abord, Nina et maître Sam, je suis pas du tout d’accord avec vous: pour moi, remords et regrets, c’est pas la même chose au final… Je m’explique (suffit pas de décréter quand même…) : les regrets (de ne pas avoir fait quelque chose) te poursuivent souvent très longtemps (exemple Nina: tu as encore rêvé du démon tentateur et Marine nous raconte son histoire qui a dû se passer il y a qq années). Les remords (d’avoir fait qq chose) sont souvent de plus courte durée, on est mal sur le moment mais bon on passe à autre chose… Quand on ne passe pas à l’acte, il reste l’éternelle question « et si je l’avais fait?? » qui nous poursuit… En tout cas, pour moi c’est le cas (je sais pas pour vous). Je me pose tjs des questions à propos d’un choix que j’ai fait il y 8 ans (en me demandant si je n’aurais pas dü finalement…) alors que mes remords (à prpos d’un truc que j’avais fait) s’estompent avec le temps…

    Et Marine, je voulais te dire que j’adore ton style! C’est très bien écrit, intelligent, fin… Bon bref, j’aime bien (moins le questionnaire, on voit que c’est pas ton truc!!)

  16. Squalito, Lilie et Boulou, suis en train de faire du forcing pour que Marine devienne une vingtenaire récurrente!! 😉

    Boulou, je vais te redire ce que j’ai dit à Marine en privé tout à l’heure : pour moi, remords et regrets, c’est la même chose, à savoir qu’on s’est retrouvé à un carrefour et qu’on a choisi une voie. Le remord et le regret, c’est se demander ce qu’aurait été notre vie si on avait choisi l’autre.

    Après, je rêve épisodiquement du démon tentateur, ouais, mais qui dit que, si j’avais cédé à la tentation, je serais pas encore en train de ruminer? Parce que céder à la tentation aurait pu mettre mon couple en péril (voire le détruire, qui sait?). Bref, je sais pas ce qu’il se serait passé et je ne peux savoir si mes regrets seront plus longs que les remords que j’aurais eus…

  17. et…….Viva Nina !!! 😉

    Taz=> oui, les épiciers on a une sacrée mentalité potin effectivement très différentes des ingés!!!
    (ai pas dit que c t mieux ou moins bien on est d’accord..!)

  18. He ben oui, c’est juste que moi je sais que je me pose des questions moins longtemps après avoir fait quelque chose, même si je me dis que j’aurais pas dû… M’enfin bon, c’est vrai qu’on saura jamais combien de temps ça nous aurait poursuivi en suivant l’autre voie…
    Et merci Nina, je suis pour la récurentisation de Marine 😉

  19. D’abord Tatiana, maintenant Marine… Dis, Nina, pourquoi tes nouvelles recrues elles font rien qu’à être du même signe que moi???? OK, j’admets, je ramène un peu la couverture à moi.
    Bon, en tous cas, elle a l’air chouette, la Marine… Et moi je le trouve marrant, son questionnaire!

  20. aïe, « récurentisation » dit comme ça, ça a l’air de faire mal! Bon sinon je dis peut être une connerie mais j’associerai plus au niveau du sens originel, le regret à un acte non accompli =>le regret de ne pas avoir fait, et le remord au contraire à un acte accompli =>j’ai des remords d’avoir fait… Enfin j’en sais rien, si un éthymologiste pouvait intervenir…

  21. Matt: ok on a tout faux!! Je pensais comme toi mais j’ai ouvert un dico qui donne (entre autres)comme définition de regret « déplaisir d’avoir fait ou de n’avoir pas fait quelque chose »… Donc ça va dans mles 2 sens. Par contre, pour remords, on est bon: « Tourment moral causé par la conscience d’avoir mal agi ». Déso les gens pour ce com pas très intéressant mais bon, je ne dirai plus jamais qu’il vaut mieux avoir des remords que des regrets… Ca veut rien dire en fait…

    Et ouiiiiiiiiiiii, je tape 1!! Et je suis à fond pour les histoires de fond de chiottes (ce sont les meilleures!)

  22. Mélange salivaire,échanges de fluides, in the bed 1 place. Les baisers devaient manqués de sensualité, les fluides pas assez fluides. Manquait qoi pou brouetter ? Il se peut qn’Antonin n’est pas trouvé les mots adéquates, les gestes, les caresses, l’attitude pour te laisser aller voir t’épanouir ds des ébats désieés par les 2 .Sans établir un quelconque forcing nul, un manque de savoir faire pour susciter l’envie. Devait manquer 1 simple étincelle pour que la mèche s’allume, pour que tu décolles !!!
    Remords/regrets à la poubelle…
    Texte fort bien rédigé; Bravo la Marine

  23. Lil -> Tu sais, moi, je choisis mes amies qu’en fonction de leur signe astro. Les filles vierges, je les aimes, les mecs scorpions, je les kiffe! 😉

    Ben -> C mon blog et je fais ce que je veux, c’est tout.

  24. hum…. com très perso; suis complètement aimantée par ton article, figure toi que c’est ce qui m’arrive à CHAQUE FOIS (et il y en a eu des fois!!!!!!!) depuis mes 14 piges jusqu’à mon respectable 23 ans, et ben j’ai pas encore réussi à céder, je me bloque à chaque fois, je dors avec eux malgré l’envie.š
    Pourquoi mon dieu,pourquoi??????!!!!!!!!!
    bouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
    pathétique Gillian,nan?

  25. Niéhéhé, comment je me retrouve dans ton histoire !
    J’ai eu le moment problème avec un jeune homme cet été… très attirée, très proche et rien fait… et mega-regret…
    Des gifles, voilà ce que je méritais !
    Grumbl… la plus grande occasion manquée de ma vie.
    Depuis, je ne me retiens plus. Si ça me démange, je fonce, tant pis pour l’avis des autres gens.

  26. pour moi c est tout simple t as eu peur d avoir peur d avoir mal de souffrir. peur de tomber amoureuse d etre dependante.
    Donc ne pas passer a l acte c est ne pas prendre le risque de souffrir plus tard. C est rester petite fille et refuser d etyre femme. Desole ya que la verite qui fache dit le dicton mais bon.

  27. Mais heu Nina, la c’est différent, je ne fais pas de bloquage aujourd’hui j’ai juste pas envie de laisser libre cours a de sentiments qui pourraient m’exploser a la figure…
    Mais c’est vrai qu’on dit qu’il vaut mieux avoir eu le coeur lacéré plutôt que ne jamais avoir connu l’amour… A suivre

  28. Le sujet est riche et complexe, c’est le moins que l’on puisse dire. Donc je vais essayer de résumer : tu t’es refusée à faire l’amour avec un jeune homme de ton cercle de fréquentations par peur des conséquences dans le dit cercle , c’est bien cela ?

    Le principe ne me choque pas, je comprends que cela puisse te bloquer. En même temps si Jules le lendemain matin, plutôt que d’aller chercher les croissants comme tout mec bien, il fonce à raconter à qui veut l’entendre qu’il t’a fait à la suite la poulie chinoise, la pendule iroquoise, la toupie magique et le p’tit lapin frénétique (sur un texte de Drôle de Sire), bah c’est pitet bien qu’il en valait pas la peine, donc pas de regrets à avoir…

    Non par contre ce qui me choque c’est ton cercle de fréquentations. La lutte contre l’importance que l’on donne au regard des autres c’est mon cheval de bataille, alors à la fin de ton article je n’ai pas pu m’empêcher de penser que tu ne te sens pas à ta place parmi ces gens. Dans ce cas fuis-les comme la peste, et si cela t’est impossible évite au moins les histoires de coeur dans cet entourage malsain…

  29. Sujet intéressant… J’en parle en ce moment ! c’est d’actualité dans ma vie (et dans mon lit, donc)…
    Bienvenue chez Nina 🙂 Tu verras elle est un peu vieille mais très sympa !
    😛 😛 😛

  30. Non mais je rêve… Alors moi je débarque gentiment ici pour voir si tout va bien, et je tombe sur un texte de toi!!!!

    ALORS QUE PERSONNE NE M’AVAIS PREVENU QUE TU ALLAIS TOI AUSSI BASCULER DANS CE MONDE OBSCÈNE!!!!!

    Même si je connais déjà l’histoire et les analyses que tu en tire, ça fait plaisir de le relire… Tu sais ce que j’en pense: perso je baise d’abords et je réfléchis après!

    Allez, c’est sympa de t’avoir là, repasse quand tu veux (même si tu n’as pas besoin de ma permission vu que je suis pas le chef!)

    Bisous.

  31. Marine,

    tes propos sont assez confus ce qui montre la confusion de ton esprit. Un simple conseil : ne te prends pas la tête, fie toi à ton feeling … et si tu sens la personne, alors vas y sans état d’ame.

  32. Ciel un masochiste!! 😉

    Remarque, ça m’arrange, ma mère doit se déguiser en lapin pour une soirée bientôt (véridique, ils sont tarés mes parents), je lui filerai ta fourrure!! 🙂

  33. Dans la vie, les situations extrêmes et difficiles font ressortir notre côté animal. Par exemple, y a pas de crunchips et de martini à l’apéro, je suis prêt à tuer.
    Et puis parfois, des situations sympathiques et plaisantes font ressortir notre côté social. Par exemple, Jennifer Aniston me colle ses seins sur le nez (tant qu’à prendre un exemple, autant ne pas se faire chier), et bien je la repousse gentiment en disant que je suis déjà avec qqun.
    Dans les deux cas, on se demandera toujous pourquoi on a fait ça.

    Sinon, je trouve étonnant d’embrasser qqun dans un lit et de ne pas aller plus loin. (attention, tu as le droit a ta comparaison de bienvenue) C’est comme monter une montagne à vélo et la descendre à pied, c’est du masochisme hormonal (C) Aston. Bref, perso, je préfère encore contourner la montagne, c’est moins risqué.

    PS : juste pour faire le suce-calot, je trouve que t’es ma vingtenaire préférée maintenant.

  34. Je commence à adorer ce blog (passons sur le fait que la proprio m’appelle d’emblée « petit » dragon…) mais je crois que je ne vais jamais finir de commenter à tout va…

    Pour une raison bien simple : je dois être une espèce en voie de disparition (la première allusion au « dragon » s’en mange une 😉

    J’ai tout lu, j’ai survolé les commentaires et j’avoue que je suis franchement étonné… Ce que tu essayes de décrire dans ton article, c’est une chose très rare, à ce point que presque personne n’arrive à mettre de mot dessus, et encore moins à le reprendre pour sa propre vie… il faut l’avoir déjà en soi…

    Tu viens de poser ta conscience sur une base de la fidélité… car même si tu le répète je-ne-sais combien de fois dans l’article, des occasions il faut aussi savoir les regarder s’éloigner, tranquillement assis sur le côté… Le respect a un petit rôle la dedans, le respect de soi, de l’autre aussi… le désir physique n’est rien en comparaison ave tout ce qui se trame en sous main dans ton esprit… et cette négation de brouette (pour reprendre cette expression) regarde là comme une négation de possibilité, le refus de réaliser quelque chose qui marquera ta vie…

    Personnellement j’ai attendu 1 an avant d’avoir une relation sexuelle avec ma chérie, aujourd’hui nous sommes séparés mais je ne regrette pas ce temps passé à s’apprivoiser… cette envie d’éviter le n’importe quoi… je déteste ne serait-ce que l’idée de sexuelité débridée, au débotté et surtout avec un tas de viande non reconnu comme être humain (une pulsion à assouvir sous entend la non reconnaissance de l’être en face…).

    Tu as fait ce que tu penses être le mieux pour toi, et cela à l’encontre de ta conscience… je ne vois pas pourquoi ce besoin de comprendre, il n’y a aucune problématique, tu as suivi ton mode de vie, de pensée (ou du moins celui de ton inconscient)…

    La question est plutôt: adopteras-tu le message de ton inconscient ou le refouleras-tu au point de devenir froidement impulsionnelle ? maître de ta vie ou esclave de l’éphémère ?

    Moi ce que j’adore dans ces messages du moi intérieur, c’est qu’on fait l’erreur de croire que les autres personnes peuvent nous aider dans notre recherche, au point qu’on s’impose des critères extérieurs qui ne nous ressemblent pas… connais-tu un niveau supérieur d’aliénation ?

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