On augmente les clopes, c’est pour ton bien

L’autre jour, je louche sur un tweet de Michel Cymes, homme qui me fait rire, qui dit à peu de choses près : « c’est bien d’augmenter le prix des cigarettes, ça empêchera les jeunes de fumer ». Je croise deux ou trois autres tweets liant prix des cigarettes et santé alors je me dis que tiens, je vais nourrir le feu du débat. Passons sur l’augmentation en elle-même, je m’en fiche, pour tout dire. Peut-être que ça me poussera à arrêter, peut-être pas et je me consolerai en disant que, moi, j’aide la France au moins… Faut bien trouver l’argent pour … Continuer de lire On augmente les clopes, c’est pour ton bien

Dis, tu veux être mon témoin ?

À propos de ménager les subtilités arrive le délicat moment de choisir ses témoins. Parce que ça veut dire quelque chose mine de rien : témoins = meilleur(e)s ami(e)s donc ne pas choisir X ou Y est synonyme de désaveu amical. Inimaginable. Pour éviter de froisser certaines susceptibilités, tu peux commencer à tâter le terrain, espérant apprendre que Joséphine ou Vanessa ne sont pas très intéressées par la chose, ce qui t’éviterait de débarquer avec 10 témoins. Oui, je suis une femme d’amitié moi. Parce techniquement, si je me mariais demain, j’ai potentiellement 5 témoins : Anne, l’amie de toujours, … Continuer de lire Dis, tu veux être mon témoin ?

Triangle amoureux au sommet

François et Ségolène se sont aimés et ont eu quatre enfants. Puis un jour, François a voulu quitter Ségolène pour Valérie mais Ségolène lui a demandé de rester encore un peu, pour faire bonne figure pendant les élections où elle se présentait. Une fois la défaite de Ségolène officielle, François s’envola dans les bras de Valérie, laissant son ancienne compagne affronter seule son échec. Puis François tenta à son tour de devenir Président, Ségolène décida de participer à ses côtés, fidèlement, espérant un geste de gratitude. François lui promit : si elle était élue, il lui offrirait le perchoir. Décision … Continuer de lire Triangle amoureux au sommet

Phobies urbaines

Je suis ce que l’on peut appeler une citadine. C’est pas que j’aime pas la nature, c’est elle qui me repousse à coup de spores qui me font éternuer. Née dans une petite ville, j’ai fait mes études à Toulouse et je suis désormais une parisienne. Je raisonne en terme de stations de métro, je suis la reine du changement de ligne pour aller au plus vite. Mais dans la grande ville, des dangers nous guettent. 1- Le parapluie J’aime les parapluies en tant qu’objet, je trouve ça d’une grande élégance et certains sont magnifiques. Mais le danger guette. Mise … Continuer de lire Phobies urbaines

C’est comme déballer ses cadeaux avant Noël

Je vous reparle encore des Présidentielles mais j’ai choisi un point léger qui m’a un peu interpellée dimanche (et le 22 avril). Je passerai sous silence ma colère face aux messages haineux et aigris lus depuis quelques jour. Certains ont la défaite très mauvaise, inutile de tenter de leur expliquer quoi que ce soit. Puis j’en ai marre de me faire traiter de facho dès que j’argumente… Dimanche soir, 20h, le visage du nouveau Président s’affiche sur nos écrans et Solférino est en liesse, on crie, on saute sous un déluge de confettis et de ballons siglés PS. On a … Continuer de lire C’est comme déballer ses cadeaux avant Noël

De la dignité (bordel)

La semaine dernière, j’ai eu la nausée. Aucun rapport avec un éventuel squattage de mon utérus, Gudrun veille. Non, cette violente envie de vomir a été provoquée par nos « amis » politiques et leur gué-guerre du « moi, je suis digne, toi, tu recupères ». Grande émotion suite aux tueries de Toulouse et Montauban, la foule sentimentale a plaint, pleuré, condamné, lynché. Ce genre de drame est toujours une boîte de Pandore ouverte d’où dégueule des propos antisémites, racistes et/ou xénophobes, choisissez votre camp. Propos legitimé par cette émotion de masse paraît-il. On parle d’un drame survenu dans une région que je connais … Continuer de lire De la dignité (bordel)

La liste de la fille qu’a pas fini ses anecdotes

Au départ, je croyais que j’avais rien à raconter… Mais si, ça continue ! – Discussion politique à l’heure de l’apéro. Ma soeur soupire devant Hollande qu’elle n’aime pas mais se demande si Sarkozy va repasser. Et là, mon père nous assène une sentence définitive : “je sais pas. Tu sais, les gens sont tellement cons qu’ils vont voter Hollande, tu vas voir !”. Heu… On va dire que je vais pas le prendre pour moi. – Mon voyage à Venise a réveillé ma passion de la photo, je photographie tout, tout comme une folle. Déjà, à Noël, j’ai eu … Continuer de lire La liste de la fille qu’a pas fini ses anecdotes

Fais péter la jupe

Il y a des combats auxquels on ne pense pas forcément et qui, une fois sous ton nez, te rendent limite hystérique. Mi mai éclate la fameuse affaire DSK et soudain, les députées (non, je n’ai pas fait de faute) trouvent que c’est un bonne occasion pour parler : à l’hémicycle, mieux vaut éviter la jupe. Qu… quoi ? Je vais m’étrangler d’indignation et je reviens. Je l’avoue, je ne suis pas une adepte de la jupe car je ne trouve pas ça très pratique. Je suis quelqu’un qui gigote beaucoup, qui ne s’assoit que très rarement correctement ce qui implique que si … Continuer de lire Fais péter la jupe

Jamais je n’épouserai un pompier

(sous titre : enterrement de vie de jeune fille de ma soeur et de son futur mari). Comme vous le savez parce que j’en ai déjà parlé, ma soeur se marie cet été. Dans 2 mois précisément, elle dira oui et j’en pleurerai certainement. De joie, hein, je suis heureuse pour elle. Je commence vraiment à réaliser en fait, ça me fait un peu bizarre. Ma petite soeur, le petit bébé joufflu avec sa coiffure à la Mireille Matthieu qui butait sur un tas de mots, la petite Alice qui traînait partout son « manteau », une vieille couverture est aujourd’hui une … Continuer de lire Jamais je n’épouserai un pompier

Les cantines déclinent toujours

Hier soir, je me suis fait cette réflexion. Cela faisait bien 3 mois que je n’étais pas allée dans mon bar de prédilection, je profitais d’un rendez-vous avec Enzo et Lucas pour renouer avec mes vieilles habitudes. 3 mois, c’est peu mais suffisant pour se dire que là, on ne reviendra plus. Même si le basil mojito est toujours aussi bon. Mais dès le départ, je tique « l’happy hour est fini », nous dit le mignon serveur en nous tendant les cartes. Il est 20h02. Autrefois, leur happy hour était bien plus élastique. Bon, tant pis. 12 € le basil mojito, … Continuer de lire Les cantines déclinent toujours