Vicky Cristina Barcelona, de Woody Allen

Par Bobby Je ne sais pas si je suis le mieux placé pour parler de ce film, dans le sens où je n’ai pas vu beaucoup de films de Allen, donc je me sens un peu HS au milieu de son oeuvre. Je vais donc l’étudier sans faire de comparaison. Deux jeunes américaines, donc, Vicky et Cristina, débarquent un été à Barcelone, l’une pour parfaire sa thèse, l’autre dans une optique plus poétique. La première est mariée à un riche beau gosse, l’autre est ouverte à toute proposition. Et justement, elles rencontrent un type qui en a une, de proposition, … Continuer de lire Vicky Cristina Barcelona, de Woody Allen

Shortbus de John Cameron Mitchell

Par Keira Pour ceux qui ne connaissent pas le réalisateur il s’agit donc de John Cameron Mitchell, un mec qui doit approcher vaguement de la quarantaine et qui est super doué pour faire des films qu’on n’oublie pas. Son premier film Hedwig and the Angy Inch était un véritable ovni génialissime parlant de la vie d’un transsexuel dont l’opération avait raté. Je l’avais vu lors de sa sortie au ciné. J’étais jeune et ça m’a vraiment marqué. C’était d’ailleurs le premier rôle au cinéma de Michael Pitt (vous savez, le faux Kurt Cobain de Last Days de Gus Van Sant). Mais revenons-en à … Continuer de lire Shortbus de John Cameron Mitchell

De la guerre, de Bertrand Bonello

Par Bobby Un film bizarre, vraiment. De la guerre s’ouvre, rien que par le nom, comme une sorte d’essai. On est au bord de l’expérimental, voire complètement dedans. Alors forcément, c’est difficile à aborder. L’histoire, c’est un cinéaste fasciné par la mort qui se retrouve dans une étrange secte où la doctrine impose un retrait de la société et une préparation au combat, une sorte de combat mystique, davantage contre soi-même et les contingences sociales (amours, amitiés, famille, travail), contre l’angoisse et le stress des villes. Voici alors une succession de scènes dont la temporalité et l’enchaînement nous déstabilisent, et il semblerait … Continuer de lire De la guerre, de Bertrand Bonello

Wanted, choisis ton destin, de Timur Bekmambetov (2008).

Par Keira Bon, je vous le dis tout de suite, avec moi vous allez avoir des critiques de films normalement prévus pour des personnes avec un taux de testostérone élevé. Je n’y peux rien, j’aime l’action. Donc, histoire : Wesley Gibson (James McAvoy), loser notoire est un comptable méprisé par sa patronne, son meilleur ami et sa nana. D’ailleurs cette dernière couche avec le meilleur ami, mais il ne dit rien. Tout ça parce que dès qu’il est stressé il fait des crises de panique. Ce jeune homme est contacté par Fox (Angelina Jolie) qui lui annonce que son père, qu’il … Continuer de lire Wanted, choisis ton destin, de Timur Bekmambetov (2008).

Entre les murs, de Laurent Cantet

Par Bobby L’autre jour, de passage dans ma province natale, j’ai décidé d’aller voir Entre les murs, alors que, n’étant pas à Paris où je peux faire usage de ma précieuse carte UGC illimité, je devais payer 5 euro 50 pour une mauvaise salle toute pourrie, mais bon, c’est notre cinéma d’art et d’essai, on le soutient envers et contre tout. A première vue, je dirais que ce qui m’a le plus interrogé en regardant le film, c’est une question de forme : comment arrive-t-on à mettre en scène un univers aussi réaliste (et proche en cela des films de Abdellatif Kechiche … Continuer de lire Entre les murs, de Laurent Cantet

Sweeney Todd : le diabolique barbier de Fleet Street, de Tim Burton (2007)

Par Keira Bonjour lecteurs ! J’écris cet article à l’occasion de la sortie DVD de Sweeney Todd. Revoici le duo gagnant Johnny Depp – Tim Burton. Cela fait des années qu’ils marquent notre paysage cinématographique en nous offrant des contes visuels fous. Or dans le cas de Sweeney Todd nous sommes face à l’adaptation d’une histoire très noire. Et tout cela en comédie musicale. Autant le dire, Burton se lance un très grand défi et le fait partager à son ami et muse. Pour l’histoire : Sweeney Todd, barbier de profession, revient à Londres après des années pour se venger du juge Turpin qui … Continuer de lire Sweeney Todd : le diabolique barbier de Fleet Street, de Tim Burton (2007)

Gomorra, de Matteo Garrone

Par Bobby Gomorra, c’est un film italien comme on aimerait en voir plus souvent. A travers six personnages, six destins, on entre dans les réseaux de l’enfer de la Camorra, la mafia qui sévit à Naples et s’étend dans toute l’Italie du Sud. Une mafia toute puissante, sur laquelle l’Etat n’a pas d’emprise. C’est elle qui dirige et tire les ficelles : trafic de drogue, textile, recyclage des déchets, banques, guerilla… Tout y passe. Le film traite ce sujet avec un réalisme choc. Les personnages sont empêtrés dans un système inextricable, où le danger menace à chaque instant, où la … Continuer de lire Gomorra, de Matteo Garrone

Batman, The Dark Knight, de Christopher Nolan

Par Bobby Rappelez-vous. J’avais déjà parlé de ce réalisateur, Christopher Nolan, lors de ma petite chronique du film Memento. Dans ce volet de la sage du célèbre justicier de la dustopie Gotham City, où règnent le crime et la pègre, notre chauve-souris préférée -toujours aussi antipathique malgré le coquet minois de l’acteur (pas antipathique au sens désagréable, mais ineffable)- combat son ennemi juré, le vil Joker, brillamment interprêté par le regretté Heath Ledger, décédé cette année dans la fleur de l’âge (souvenez-vous, il incarnait l’insupportable et ultra-touchant cow-boy gay et blond de Brokeback Mountain, de Ang Lee). Pour ma part, je trouve … Continuer de lire Batman, The Dark Knight, de Christopher Nolan

Salo ou les 120 journées de Sodome, de Pier Paolo Pasolini

Par Bobby Depuis le temps que ça me titillait. J’ai même commencé à suivre un cours à la fac sur Pasolini au 2nd semestre dans l’espoir qu’on nous le projette en cours et qu’on l’étudie, sans succès. Mais là, ça y est. Je l’ai vu. Un film édifiant, qui reste gravé dans l’histoire du cinéma. Et qui a valu la mort de son auteur, assassiné après sa sortie. Inspiré de l’oeuvre de Sade, Salo ou les 120 journées de Sodome relate l’histoire de quatre bourgeois qui, au temps de l’Italie fasciste, emportent avec eux dans une villa retirée 9 jeunes garçons et 9 … Continuer de lire Salo ou les 120 journées de Sodome, de Pier Paolo Pasolini

Cube, de Vincenzo Natali

Par Bobby Alors là, lecteur, je vais pouvoir te parler d’un de mes films cultes, que j’ai eu le bonheur de revoir récemment en anglais non sous-titré: Cube, de Vincenzo Natali. Ce film est un ovni expérimental, fort bien ficelé en tous points de vue. Ses deux suites, Hypercube et Cube : Zéro (que j’ai également revisionné ces derniers jours) n’ont pas réussi à atteindre le sommet du premier. Comme d’hab, me direz vous. L’histoire est tout à fait particulière. Des individus se réveillent dans une structure étrange, sorte de prison géante en forme de rubic’s cube, constitué d’un assemblage de … Continuer de lire Cube, de Vincenzo Natali