Vendredi 29 janvier : après une journée à me balader à Montréal avec Joy et Isa, je me couche pleine d’amour des animaux. Quoi ? Oui, en une journée, j’ai fait des provision de mignonnerie et de awwwww, assez pour tenir au moins un mois. Parce que ce jour là, je suis allée au biodome
C’était ma seule demande impérative du séjour et on a failli ne pas y aller en plus car on avait confondu le biodome et la biosphère (qu’on pouvait visiter gratos avec le pass de la Fête des neiges vu que c’est juste à côté et c’est très intéressant aussi. D’ailleurs, au Canada, quand on vous projette un film sur le dérèglement médiatique, on vous balance un peu d’eau pour la pluie et un peu de neige pour bien illustrer ce qu’on te raconte). En fait, avant de partir pour le grand froid (qui n’existe pas), j’avais un peu regardé quoi faire en hiver à Montréal et le biodome était en bonne place. C’est donc parti pour cet univers étrange et fascinant.
Situé à côté du parc olympique, le biodome vous propose 4 salles, 4 ambiances : la forêt tropicale, le monde sous-marin, ambiance arctique et ambiance “les laurentides”. Donc on va voir plein d’animaux intégrés dans un écosystème et on va passer d’une température tropicale à une température beaucoup plus fraîche… Alors je suis toujours un peu circonspecte sur tout ce qui est zoo et assimilé, j’ai toujours peur d’être complice d’un mal être animal genre Marineland et co. Après, j’ai parfois l’impression que les réserves sont une bonne façon de justement protéger des animaux en voie de disparition (même si ce n’est pas toujours safe non plus).
On commence la balade, on n’arrive pas à voir ni le paresseux ni le singe lion mais c’est pas grave, on voit une sorte de super cochon d’Inde, des signes trop mignons, des chauves souris, des grenouilles minuscules… mais mortelles, des poissons, des serpents… Un peu plus loin, des alligators, des tortues, des ibis. On regarde un peu partout, les oiseaux font leur vie tranquille.
Mais la partie tropicale était celle qui m’intéressait le moins car ensuite, on arrivait sur la partie Laurentides et là, surprise : des loutres. J’adore les loutres, j’étais hystérique, je les ai mitraillées (pas forcément pratique à travers une vitre, une faisait du toboggan dans une rivière artificielle, j’étais ivre de mignonnerie. On rate les castors qui dorment, les ratons laveurs ne sont pas motivés pour nous voir mais attention, arrive une nouvelle mignonnerie : le lynx du Canada. Vous prenez un chat, vous lui mettez du poil au bout des oreilles, des pattes de lion et une queue pompon et… KAWAIIIIIIII !! On les voyait évoluer de branches en branches, peinards. La dame du Biodome nous explique que quand ils nettoient la zone, ils planquent des cadavres de souris et d’oiseaux pour maintenir l’instinct de chasse. Et ils ont dressé des filets au dessus de leur territoire car ils allaient chasser les oiseaux des autres parties qui s’approchaient de trop près. Les félins restent des félins.
Zone suivante, on arrive sous un bassin : dans l’eau, des poissons typiques des Laurentides (dont des brochets un peu flippants) mais surtout des oiseaux posés sur le dessus qui plongent pour pêcher. Donc Isa et moi sommes restées bien 15 mn à regarder les oiseaux qui pêchent en admirant la technique : l’espèce de mini mouette qui galère, l’espèce de canard qui descend, chope un truc et se met en position aérodynamique pour remonter comme une balle. Et la phrase précédente illustre à quel point je suis la reine de l’ornithologie. Continuons pour arriver au dernier super point d’intérêt : les pingouins. Je les aime presque autant que les loutres et les renards roux, pour dire. On reste ving minutes à les mater, écoutant les infos données par un employé du biodome qui nous explique que les pingouins sont assez bien pour se reproduire, ce qui est bon signe. On les voit évoluer sous l’eau et hop, ressortir l’air de rien sur le rebord, c’est génial.
Pour finir, on a joué un peu les pestes. Pendant toute la visite, on a croisé un couple d’Asiatiques (je dirais Japonais à vue de nez mais je ne les ai pas entendus parler… ce qui ne m’aurait pas forcément aidée vu que je parle pas japonais). La fille, habillée d’un jean, en talon sans chaussettes et avec un tutu… Pourquoi pas mais surtout, elle a passé toute la visite à se faire mitrailler par son mec en mode blogueuse mode, sans aucun intérêt pour les animaux. Au début, ça nous a amusé, à la fin, ça nous gonflait limite vu qu’il devenait difficile de passer dans son coin. Du coup, on a fini par le faire un peu exprès de photobomber. S’il le faut, je suis en guest sur un blog mode japonais, quoi ! Mais là, une nouvelle fois, ce narcissisme me dépasse : aller dans un “musée vivant” comme ils disent sur le site pour se faire tirer le portrait une bonne centaine de fois, je… Non, vraiment, c’est pas mon univers. Ils ont même pas regardé les loutres, pour vous dire ! Et ça, CA, pardon de le dire mais c’est un crime.
La prochaine fois, je vous parlerai du truc encore plus mignon que le biodome : le café des chats.
2 réflexions sur “Le biodome de Montréal, périple au pays de la mignonnerie”