Quand le stress te lâche

Depuis quelques temps, je le sais, je carbure au stress. J’ai énormément de choses à faire, au boulot, dans ma vie, j’ai couru, j’ai fait quelques belles nocturnes (pour mon dernier jour avant les vacances, je suis partie à 23h30…). Un petit sprint final qui a duré presque un mois mais je ne trouve pas forcément matière à me plaindre : ce stress, c’est un peu de ma faute, au fond. Et je compte m’en rajouter une lichette en chopant des freelances pour me payer les vacances du nouvel an ainsi que celles de 2014. Et même que si je travaille treeeeees bien, j’en referai la déco de mon appart et je m’offrirai un joli Pc tout neuf. Et des cours de plein de choses. Si tu cherches un(e) CM freelance ou rédactrice web, manifeste-toi !(t’inquiète pour mon emploi du temps, je gère)*

Document1

Bref, autant vous dire que je faisais des petites croix sur mon calendrier en attendant ces 15 jours de vacances (dont une semaine pour me faire opérer mais c’est pas grave, je vais dormir). Le vendredi soir, je répare donc du boulot avec une tension certainement au plafond. Le samedi, je dois gérer pas mal de choses encore : gérer le catsitting de ma monstresse, les derniers achats, la valise, écrire quelques articles sur le blog (assez gros échec), finir de programmer des campagnes sur Facebook et Twitter pour pas refiler trop de boulot aux copains. Au lit à 2h30, endormie à je ne sais plus quelle heure, réveil à 7h10… Et dans la voiture, je somnole à peine entre les changements de place au volant (j’ai pas conduit), mon neveu qui trouve mes cheveux irrésistibles et joue donc avec. Bref, le premier soir, je suis un peu dans le coton et rêve juste d’aller me coucher.

fatigue

Le lendemain matin, je me lève sans encombres à 7h45 (je me lève toujours si facilement tôt en vacances, ça en est limite énervant) mais après le petit dej, un petit tour au Leclerc pour acheter de quoi se faire des apéros, je me retrouve allongée sur mon lit à lire Voici… Et à dormir dessus. C’est pas si passionnant que ça la vie de nos amies les stars, à croire. Mes premiers soins se passent dans un nuage : entre le bain massant et le modelage relaxation, j’ai 20 minutes d’attente, je m’assoupis donc dans la salle d’attente, en toute décontraction. Le soir, je suis claquée, extinction des feux à 23h. Le mardi, je suis enfin repartie, vaillante, même pas je m’endors pendant mes soins. Et toc !

femme_energie

Le problème quand ton stress est ton moteur, c’est que dès que tu n’en as plus, tu t’effondres. En vacances, je dors, beaucoup, alors qu’en temps normal, je roupille en moyenne 6h/nuit en semaine sans difficultés notables. En Égypte, c’était pareil, je m’ecroulais à 22-23h. Bon, on se levait à 6h et la plongée, ça vous claque bien. Mais force est de constater que des que je ne suis tenue par le rythme trépidant de ma vie très active, je m’écroule comme une marionnette à qui on aurait découpé les fils. KO la Nina ! Vous allez me dire que les vacances, ça sert aussi à ça, se reposer, mais j’aimerais aussi en profiter pour faire des choses que je n’ai pas ou peu le temps de faire en temps normal : lire, écrire pour commencer. Parce que j’ai toujours plein de romans en écriture stoppés à la page 5, à peu près.

chapitre-1

Au fond, le stress, c’est peut-être un peu ma drogue… Et dès que je suis en manque, je m’évanouis. La question est : dois-je calmer le stress en période intense ou en profiter pour faire plus de trucs, profitant des vacances pour ne vraiment mais alors vraiment rien faire ? À la dernière visite médicale, ma tension était bonne… Sauf que quand t’as pris qu’une semaine, mettre 48h à récupérer un rythme un peu décent, c’est long… Très long. Trop. Surtout que mes prochaines vacances, ce sera plongée en Corse ! Pas le temps de roupiller.
* tu peux me joindre sur Nina.bartoldi@gmail.com, des fois que…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *