Ma première expérience du parapente

Par Saez

Tout s’est passé dans le plus grand secret puisque je n’ai parlé de ma sortie parapente qu’à mon retour, (eh oui, sinon mon entourage m’aurait retenu de force par les bras lol). J’avais donc ce bon qui me donnait droit a une séance de parapente et je voulais en profiter rapidement car, qui dit attente dit anxiété et puis j’étais disponible alors. A la base, la date retenue était le 15 août, mais, parce qu’il y a toujours un mais, le temps n’était pas de la partie ce jour là, (il devait s’arranger l’aprèm, pis non en fait), et, deuxième chose,
le bus qui devait me prendre pour m’amener tout près de l’école de vol ne passa pas à l’heure dite, 15 août oblige, mais était repoussé 3h après, trop tard pour voler ce jour là ! ! !  Du coup, j’appelle l’école, j’explique ma situation et l’on me répond qu’il vaut mieux repousser à demain car le temps joue les troubles fêtes, argh, la mort dans l’âme, je repousse a mardi et prend mon mal en patience après avoir fait plus de 300 bornes en ayant emprunté le train, le bus et le tramway. Le lendemain, le temps est au beau fixe dès le matin, la séance est maintenu, youpi !

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C’est donc le bus qui m’amène tout près de l’école de parapente situé a Saint Hilaire du Touvet (lieu hautement réputé dans le milieu du sport aérien), je repère rapidement leur boutique et, comme j’ai du temps devant moi, je vais du côté de l’aire de décollage pour admirer ces pilotes prendre l’air et y faire des photos. J’y reste de 12h a 12h30 environ, car c’est à cette heure là qu’un moniteur me tel pour que je vienne près de leur locaux, je m’y rends, et il m’explique qu’il va m’amener sur une « pente école » de faible dénivelé destiné
principalement aux débutants comme moi, on discute pendant le trajet comme si on se connaissait depuis toujours et il est surpris de mes connaissances en matière d’aérologie. Arrivé sur le site, 
j’y rencontre une dizaine de gars parmi lesquels une moitié de moniteurs et l’autres moitié d’hommes volants en devenir. Les présentations faites, on me fournit le matériel et on m’explique comment l’utiliser rapidement : j’ai a ma disposition une voile, (ou aile), sous cette aile des suspentes, (ça ressemble à des fils très fins mais solides), suspentes reliées à une sellette, (sorte de gros sac fixé dans mon dos qui contient l’aile une fois repliée). Bien sûr on oublie pas la sécurité puisqu’un casque et une radio me sont remis dans la foulée.

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Alors maintenant on passe dans le vif du sujet,  l’aile est déployée en corolle afin qu’elle se gonfle correctement, on vérifie que les suspentes ne sont pas emmêlées, puis, je m’harnache dans ma sellette de la tête au pieds et j’attend que le vent soit favorable, (c’est à dire venant de face, pas trop fort / faible). Le moniteur me crie :  » cours ! cours ! », je fais 2/3 pas rapide freiné par la tension de l’aile qui m’impressionne, la voile commence à se lever, puis, elle retombe aussitôt, aïe !  Après plusieurs essais infructueux du
même type, j’arrive enfin à voir l’aile se déployer correctement a deux reprises ou trois reprises: je court a fond durant 2/3m et je sens une tension de la sangle de la sellette près du nombril, je relâche les « avants » rapidement, (les suspentes qui contrôle l’avant de l’aile), et je continue ma course progressivement, et puis là, l’extase, la jouissance, (bon ça ira pour les adjectifs), mes pieds quittent le sol, débarrassés de cette pesanteur si pesante, excité comme quand on parvient enfin a produire une flamme quand on n’arrivait jusque là qu’a obtenir des étincelles, mon vol dure 20 mètres environ et je retombe au sol en douceur. A cet instant là les cartes sont déjà jouées je serai parapentiste… 

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(c) Fabgenou

Le parapente est un sport à risque, mais sans risque, il n’y a pas de parapente

9 réflexions sur “Ma première expérience du parapente

  1. Pour la prochaine, le docteur recommande le traitement suivant : un doigt de relecture, une pincée de correcteur orthographique, un soupçon de Bescherelle.

  2. C’était une séance de parapente pour améliorer mes capacités de décollage et non un baptême biplace. La différence étant que j’étais seul sous la voile et que c’était davantage axé pédagogie.

  3. C’est ma première expérience du parapente, mais j’ai choisi pour ce faire un cours de décollage, (ou gonflage comme on dit), plutôt qu’un vol en biplace.

    Reste plus qu’à me trouver une voile, une sellette, et a moi les nuages !

  4. Oui, je confirme pour les sensations : elles sont uniques !

    S’agissant des risques, il y en a c’est vrai,(collision, turbulences…), mais le danger est surtout de croire que, parce que l’on est capable de décoller facilement, on est capable de voler de manière sûr et confiante quand les conditions météo ne sont pas au top.

    Quand on sait que pour environ 1200€ on peut avoir un parapente prêt a voler d’occaz on se dit que le rapport coût / plaisir est extra !

  5. Je vais faire un commentaire ultra rabat-joie-vieux-jeu… mais mince quoi … l’orthographe… d’habitude c’est tj bien écrit sur ce blog, dommage pour cet article.

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