Le déménagement, un moment convivial entre amis

Ce week-end avait donc lieu le déménagement de Vicky, un grand moment épique qui fut très éprouvant pour elle puisque tout le monde l’a plus ou moins gentiment taclée durant la journée. Comme on dit qui aime bien châtie bien. Là, samedi, on l’a adorée.


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7 personnes : 5 filles, 2 gars dont un qui s’est échappé en route (bon après avoir descendu le clic-clac et la machine à laver avec la Marmotte Narco bien active aussi). Le nombre est ok, point trop n’en faut sous peine de se marcher sur les pieds et de tous devenir totalement inefficaces. Certains diront qu’un mec de plus aurait été appréciable mais on fait ce qu’on peut, hein…

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Pour nous donner du cœur à l’ouvrage, on commence par petit déjeuner : viennoiseries à gogo et café dans les mugs que je viens juste de laver, ouéééééé…  Ceci étant, au vu du travail, ça n’est pas du luxe, il nous fallait du carburant. 11h, le dernier arrivant est là, c’est parti. Alors voilà le principe : on prend les cartons, on les descend du 1er au rez de chaussée avec un splendide escalier en spirale et on les stoque dans un garage 100 mètres plus loin. Comme je suis une fille prévoyante, j’ai amené mon diable, acheté cet été pour l’installation de la machine à laver. J’avais dit qu’il resservirait pour le déménagement de Vicky, hin hin hin, j’avais raison ! Par contre, j’aurais pu intuiter aussi qu’une deuxième boîte à outlils et un deuxième aspirateur aurait pu faire gagner du temps. Mais me lever à une heure à un chiffre le samedi me fait perdre de l’intelligence.

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Etape 1 : vider. On descend les meubles, on les stoque dans l’entrée, on les amène au garage, je démonte une étagère avec So Long (sans que personne ne soit blessé), Grenouille démonte la mezzanine, So Long trouve des souvenirs de nuits torrides gênants, on rigole tous comme des idiots, la machine est évacuée par une marmotte et une grenouille, une fille qu’a pas de blog ou de twitter perd les clés du garage… dans sa poche. Bref, comme à chaque déménagement, c’est la débrouille et le léger n’importe quoi mais à 14h, on dévore notre McDo avec un réel enthousiasme. L’après-midi, c’est ménage, je me découvre une passion pour le serpillage des murs. Oui, parce que vivre pendant 4 ans dans un appart, ça laisse des traces donc pour les atténuer, je serpille les murs. Evidemment, ça ne vaut pas un bon lessivage mais peu importe, j’y ai mis du coeur. Et je ne vous parle pas de mon acharnement à faire partir les traces de projection sur le mur de la cuisine, moi et mon éponge imbibée de vinaigre blanc (je hais l’odeur du vinaigre même si le blanc est plus doux que le rouge). J’ai tellement fait corps avec le mur que je suis repartie avec une partie de la peinture sur mon jogging et mon poncho. Heureusement que j’avais laissé mon tailleur Chanel au placard. Et je ne vous parle pas de l’odeur persistante de vinaigre qui a fini par trépasser après deux douches, une vaisselle et je ne sais combien de lavage de main avec du savon Lush qui sent très fort (mais qui sent bon). Cependant, dans un souci de confort esthétique pour mes camarades, mes murs, je les ai lessivés avec une voilette qui m’appartient et qui traînait chez Vicky (j’ai toujours des trucs qui traînent chez elle). La voilette avec un poncho et un jogging, c’est la classe. Ou pas… Mais je devrais la mettre plus souvent même si faut l’assumer (et que ça ne protège pas de la pluie).

A la fin de la journée, j’étais curieusement de bonne humeur. Ben oui, les déménagements, ça m’enchante… Enfin, les déménagements qui se passent bien. C’est crevant, c’est salissant mais on se marre bien en fin de compte (sauf Vicky qui s’est fait ratatiner toute la journée) et on a l’impression d’avoir rentabilisé son week-end. Et je pourrais ajouter qu’on fait du sport mais vu qu’on
a tendance à porter les cartons un peu n’importe comment, ce n’est pas vraiment le plus efficace pour avoir un corps de rêve.

Bref, bilan : pas de blessés, rien de cassé (je crois), quelques fous rires, une bonne humeur générale. Je ferais des déménagements presque tous les week-ends. PRESQUE.


PS : Manifestement, Over-blog a décidé que j’avais assez illustré mes articles comme ça, je ne peux plus rajouter d’images… Faut vraiment que je termine le blog sur wordpress…

5 réflexions sur “Le déménagement, un moment convivial entre amis

  1. ce que j’apprecie vraiment dans tes petits articles, c’est le coté vivant de la chose, on s’y croirait presque…c’est delassant les demenagements des autres. sans rire tu as un style intermedaire entre cedric klapish et agnes jaoui, pour la narration avec des touches de bridget jones pour le fun.

  2. Ahah! Ça me rappelle mon déménagement entre Dijon et Paris (d’ailleurs, j’en cause sur mon mini-blog). J’étais avec ma Môman et un peu mon frère et sa chérie. Je me suis fêlée une côte en tombant sur le micro-ondes et on a pas trouvé à garer le van à Paris, mais c’était chouette! ^^ (sauf pour le montage des meubles Ikéa…)
    Je confirme pour le sport, durant ces deux jours, j’ai perdue 2kilos! Et oui le vinaigre ça pue, et oui les murs ça prend les tâches (qui sont dures à ôter!) 🙂

  3. moi, les déménagements, je déteste ça! le dernier que j’ai fait, on était deux pour déménager une maison de 120m2! de 20h à23h pour tout mettre dans le camion (avec un diable, comme toi, moi aussi j’avais bien intuité), et rebelote dans l’autre sens, une fois le camion arrivé à destination!
    je n’ai jamais eu de vrais amis qui se bousculent pour m’aider un jour pareil! tout au plus 4, voire 5 mais pas plus! vous avez eu de la chance!!!

    Sandra F

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