Ma vie avec deux chats

En ce jour férié où on glande chez nous au lieu de bosser (ouais !), je me disais qu’un article léger comme de la crème chantilly serait une bonne idée. Mon article sérieux prévu pour hier mais pas fini attendra la semaine prochaine. En attendant, je vous fais part de ma réflexion sur ma vie avec  deux chats.


En un, nous avons la célèbre Kenya Bartoldi, toujours aussi caractérielle. Kenya souffre du syndrome dit de l’enfant unique. Elle est en adoration devant les humains gentils (les autres, elle les ignore, c’est super utile comme info), fait sa belle, ronronne, attire l’attention. C’est ce que j’appelle globalement une fayote. Alors évidemment, quand un autre félin entre dans son environnement, ça ne lui plaît pas du tout. Justement, entrée en scène du deuxième félin : Carambar, la chatte de ma sœur, en pension jusqu’à mardi. En effet, je me suis dit que pour elle, ce serait mieux de vivre avec moi pendant 4 jours plutôt que de me voir 30 mn par jour pendant le même laps de temps. Carambar est du genre plus coulante, très collante et câline. Et aussi gourmande car voici la bonne blague du week-end : Carambar est au régime et doit donc manger des croquettes de régime. La mienne ne l’est pas vu que j’aimerais qu’elle pèse un peu plus lourd. Evidemment, ce qui devait arriver arriva, Carambar mange les croquettes normales de Kenya… Et Kenya celles de régime. Je crois que mon chat a un problème d’anorexie.



Donc jeudi soir, Anthony et Alice m’amènent Carambar, ils posent la sacoche sur le sol, l’ouvrent, Carambar sort la tête, Kenya arrive et « kssssssssssssss ! ». On va rire. Bon, jeudi soir, Carambar sous le lit, Kenya dans la salle de bain. Comme ça, au moins, c’est fait. Et si on excepte un petit coup de sifflage à 6h du matin car Carambar a tenté une excursion sur mon lit alors que Kenya y dormait déjà, tout va bien. Vendredi soir, c’est plus tendu puisque comme je suis très joueuse, je tente de mettre une Vicky en plus dans l’équation. La pauvre fut totalement traumatisée par une Kenya grognante, sifflante et agressive (j’ai récolté une belle balafre sur mon annulaire droit alors qu’elle ne m’avait pas griffée depuis facile 3 ans, du moins volontairement). Je sentais que mon appart ne survivrait pas.



Et puis finalement, samedi, ENFIN, elles ont commencé à jouer, ce qui n’est pas forcément mieux vu que le « tapatap tapatap » des galops des chats sur le lino, c’est pas forcément génial comme réveil, surtout que Kenya a tendance à tout ponctuer de roucoulements pas super félins.  Surtout que de temps en temps, la bagarre se localise sur le lit et plus précisément sur Vicky qui, rappelons le, vient de développer une félinophobie. Dormir du coté du mur, c’est le bien (en plus, quand il commence à faire chaud, on peut coller ses fesses contre le mur frais, ça fait vachement de bien).



Bon, maintenant qu’elles sont copines, on croit que tout va rouler mais bon. Kenya est retombée en enfance et fait des conneries genre manger mes roses. Cette bête ne mange rien mais elle est super motivée à l’idée de grignoter mes fleurs. Hein ? Carambar est en demande constante d’attention et me tient de grands discours, réclame toujours de l’eau au lavabo, des câlins… Au moins, elle ne fait pas de conneries, son seul crime est de pondre des crottes énormes et qui puent très fort sans pour autant les enterrer. Yerk !


Mais au fond, vivre avec deux chats me montre que j’ai quelques soucis de culpabilité mal placée. Les premiers jours, je me trouvais le cul entre deux chaises. Carambar se fait agresser par une furie qui fait la moitié de son poids donc je dois la câliner pour la rassurer. Ce qui provoquera la jalousie de Kenya qui est quand même mon chat. Mais si je câline Kenya sans me préoccuper de Carambar, celle-ci va finir traumatisée et je vais la rendre en mauvais état à ma sœur alors que la pauvre choute n’a rien demandé. Ah mais que faire, c’est pire que le choix de Sophie… Et là, je me dis que si j’en suis à ce point là avec des chats, j’imagine même pas avec des gosses qui seraient les miens. Genre « je vais mesurer le temps de câlin apporté à chacun pour que l’autre ne se sente pas abandonné ». Hé bé…


En attendant, le truc essentiel à retenir c’est qu’avoir deux chats, c’est réduire la possibilité de faire une nuit calme vu que ça réclame deux fois plus de câlins au petit matin. Super…

10 réflexions sur “Ma vie avec deux chats

  1. Et sans parler de l’alliance des félins, de bon matin: n°1 immobilise les pieds en s’allongeant dessus, tandis que n°2 arrive grignoter les orteils par l’intérieur du lit. Finalement, le poisson rouge, ça n’a que des avantages.

  2. Beh chez moi c’est tout pareil, et à plein temps! Mais même si des fois, deux chats c’est chiant ( odeurs, jeux bruyants, miaulement, squattage sur le livre que je suis en train de lire, etc.) c’est quand même bien agréable d’avoir des ronronnements et des calins quand on est seule le soir!

  3. oui, quand même c’est que des chats… si tu te poses ce genre de questions pour deux pauvres chats…. effectivement ne fait jamais d’enfants ! Et ta confiance en l’instinct maternel ? Rassure toi, si tu es normalement constituée, aucun problème pour les enfants… Par contre pour la distribution, les calins ce n’est pas proportionnel et ca ne se mesure pas quand on les distribue, c’est suivant les besoins.

  4. pour lilith, si tu cherches absolument a avoir des ronronnements le soir, prends un mec en pension.
    (je sais elle est facile…un chat est nettement moins encombrant qu’un mec et autrement plus facile a vivre au fond.)

  5. Je me suis bien marrée…la culpabilité avec mon chat ça me connait aussi XDquand je vais à mon taf, mon chat me regarde d’un air si triste que j’en suis au point de lui dire mais petite nala je reviens ce soir XD…
    et quand je vais chez mes parents où il y a deux chats (une femelle et un mâle) je ne te raconte pas…mouahahahah les deux chattes ne peuvent pas se piffrer, si on les met ensemble ça ressemble à une séance de catch waouh du coup on est obligés de fermer les portes et de les séparer(du coup pas une seule maison mais deux)
    c’est toujours un peu galère quand je ramène mon chat

  6. Pas d’accord avec toi Nina, l’instinct maternel n’est pas un truc pour rassurer les filles… ca existe vraiment mais pour le comprendre il faut l’avoir vécu. Bien sûr ce n’est pas une règle absolue, il y a toujours des exceptions.
    Une part de cet « instinct » n’est que la matérialisation du sens des responsabilités. N’oublies pas Nina que nous avons en nous des instincts animaux qui nous guident …. c’est prouvé, même dans la séduction… Le femelle cherche toujours un partenaire qui lui permette de procréer et d’assurer sa sécurité et celle de sa progéniture. C’est pourquoi, mefie toi des poules qui font meuh, elles sont une aberration de la nature.

  7. z’avez remarqué que le public masculin ne retient que la paire de fesses, détail insignifiant de l’histoire comme dirait Le Pen, alors qu’il y a eux ou trois acharnées qui n’arretent pas de ramener l’instinct maternel et ta ta ta…genre nina est travaillée par ses hormones…sur que ton interet pour les chats est suspect…un alibi pour tromper l’horloge biologique…je prefere retourner a la contemplation des fesses, c’est un terrain moins miné somme toute …(miné: quel jeu de mot ha ha ha)

  8. ouais ben le public masculin non seulement il a bon gout, mais en plus il apprend de ses erreurs, il évite de dire n’importe quoi. et puis elles sont jolies ces fesses j’y peux rien moi j’suis qu’un mec après tout.

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