Tel Hugh Grant

Par Lucas

 

Dimanche, j’avais un barbecue. Oui, un vrai avec des chipolatas, des merguez et des tas de calories. Bien sur j’ai commencé la journée en râlant, du fait que je dérangeais un pote, obligé de faire un détour pour venir me chercher. Mais bon…

Amalric (oui je sais je trouve toujours des pseudos qui déchirent tout…) est donc venu me chercher chez moi et, sur le trajet, nous avons donc échangé quelques menues pensées. Nous étions invités par une amie, Maelle, et son copain, Wenceslas. Une maison canon, avec un grand jardin et une piscine, donnant directement sur un des fairways du Golf de St Cloud (très
cheeeeer).

J’ai alors suggéré à Amalric, en rigolant, que, si ça se trouve, ils nous avaient invité pour nous dire qu’ils comptaient se marier…
Bien sûr, ça n’a pas loupé…

D’où ma réflexion d’aujourd’hui… Eh oui, ça fait toujours quelque chose de voir une copine se caser. Je me rappelle, il y a 6 mois, avec des copains, à la sortie de la messe à un mariage religieux, on en menait pas large. Ensuite, au café, on était un brin silencieux…

Sans déconner, je ne vais pas prendre les habits de Hugh Grant dans 4 Mariages et 1 Enterrement, mais je suis encore épaté, à 27 ans, par les gens qui s’engagent ainsi. Ce choix, de la liberté personnelle brimée au bénéfice du bonheur du couple, me laisse pensif. Cet engagement, certes réfléchi, me parait encore en dessous de mes forces et je débusque ainsi, en moi, une certaine lâcheté. Il est vrai que je n’ai pas encore trouvé de nana qui m’incite à faire des concessions ou des efforts pour elle. Il y a toujours un moment où je brise les ponts parce qu’une
valeur à laquelle je tiens beaucoup n’est pas partagée par la nana…

Mais 27 ans est-il « déjà » un age où il faut penser à « se caser » ? Quitte à me dissimuler derrière un paravent fragile, j’ai envie de répondre par la négative… Advienne que pourra. Vous avez surement un avis sur la question !!

Mais avant de le donner allez donc lire mes aventures amoureuses sur, feu, mon blog qui se trouve sur cette page
Bon d’accord tous les articles ne sont pas traduit en français…

10 réflexions sur “Tel Hugh Grant

  1. Cette sacrée institution du mariage… que de questionnement pour notre génération sur le devoir moral de se caser… Je m’interroge beaucoup à ce sujet moi aussi sur mon blog. Est ce qu’on dois réduire ses espérances pour pouvoir se caser et vivre « normalement » ? et pourquoi est-ce que ceux qui sont caser s’imaginent qu’on est forcément malheureux parce que célibataire ?

  2. et au fait parmis mes amis mariés il y a quelques années, j’en vois déjà beaucoup de divorcés… alors ne faut-il pas prendre le temps de faire le bon choix

  3. Perso, plus je vieillis et moins l’idée du mariage ne me séduit. Déjà, pour les trucs fiscaux, on a le pacs et ça suffit. Mais ensuite?

    – l’engagement? J’ai pas besoin de tout ce cérémonial pour m’engager. Ca coûte bien cher pour se dire je t’aime, tiens.

    – la cérémonie? Non seulement tout ce rififi coûte un bras mais tu passes le mois précédent à tout régler. Le jour de ton mariage, tu ne peux pas te poser car tu dois faire le tour des tables pour vérifier que tout va bien et aller parler à tante Janine alors que c une pauvre conne que tu détestes mais on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille. Danser? Ok, la première danse mais après, tu manges car pendant que les autres mangeaient, toi, tu vérifiais en allant de tables en tables que tout allait bien. Mais non, le canard froid, c pas imbouffable, c juste une vue de l’esprit. Puis la nuit de noce, tu peux t’asseoir dessus, t’es bien trop fatigué pour brouetter.

    Bref, le mariage, pour moi, c un paquet d’emmerdes dès le 1er jour et à l’arrivée, ça fait juste qu’au lieu d’être Mlle Bartoldi, je deviens Mme Machin. Waaaaaaaah…

    Donc le mariage, bullshit!!

    Et Floudud, Lucas et moi n’allons pas nous marier! 😉

  4. Hey, Lucas, j’aime bien ton article sur Chloé. J’aime bien tes interrogations sur le fait de se caser. Je peux pas dire que je sois un inconditionnel du mariage (pas marié à 43 ans, c’est louche, non ?), mais j’aime bien quand des amis m’invitent, j’aime bien y faire la fête, danser, boire et manger, partager une certaine allégresse (j’hésite pas à faire danser les tata Jeanine dans l’assistante). Mon penchant épicurien, j’imagine.
    Ce qui m’intéresse le plus dans ton questionnement, c’est le principe selon lequel « tu n’as pas encore trouvé une nana (une nina… ? pouf pouf pouf, j’rigole !) qui t’incite à faire des concessions ou des efforts pour elle ». Me semble que c’est la clé d’une relation réussie (à double sens, à tant que faire). Après, se marier ou pas, c’est assez accesssoire finalement. Chacun voit midi à sa porte. (Ah le bon vieux diction pour se sortir de cette situation embarassante d’une pirouette… !)

  5. Question étrange, en effet, mais à laquelle je réponds quand même… Pourquoi tu te marierais pas quand tu veux ? Tu sens une certaine pression de la société, de ton entourage ? Y a pas d’âge, y ajuste un bon moment.
    Après, ne confondons pas se marier e se maquer pour un bon bout de temps…
    Aujourd’hui, on a plutôt le choix, la pression sociale s’est vachement allégée par rapport au mariage. Alors tu fais ce que tu veux.
    Mais ton problème n’est-il pas plus tôt la non fixité d’une relation ? Et puis d’ailleurs, ce n’est peut-être même pas un problème.

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