Faire le premier pas… ou pas

Qu’il est beau ! Quand il me parle en me regardant dans les yeux, je fonds comme neige au soleil… Que j’aimerais que ses grandes mains découvrent les recoins les plus intimes de mon corps, que j’aimerais que mes enfants lui ressemblent, portent son nom… Mais que pense-t-il de moi ? A-t-il envie de partager ses gênes avec moi… ou au moins une nuit, une semaine, pour commencer ? La meilleure façon de le savoir est de demander… Encore faut-il oser !
Hier soir, après avoir roucoulé toute la soirée avec mon correspondant virtuel, voilà Athéna qui vient me parler : « as-tu déjà fantasmé sur un de tes amis sans qu’il ne se passe rien ? » Oui, ça m’est déjà arrivé. Pourquoi ? Parce que soit j’étais déjà en couple, soit j’ai pas osé faire le premier pas (enfin si, une fois, je l’ai fait mais de façon tellement discrète qu’il n’y a que moi qui ai pris conscience du jeu de séduction). Athéna me parle d’un garçon qui lui plaît mais elle préfère le laisser venir plutôt que de tenter quoi que ce soit : « tu comprends, dans ma vie, dès que j’ai eu un coup de cœur comme ça, je me suis pris un râteau ». Et alors ? lui ai-je demandé. Après tout, je ne crois pas en
la fatalité : parce qu’il me plaît, je vais me ramasser ? Vaut-il mieux, comme elle m’a dit, se déclarer auprès de mecs moins bien, quitte à apprendre à les aimer ensuite, que se prendre un vent par l’objet de nos désirs ?
 
Rien n’est plus compliqué que de déclarer ses sentiments, j’en conviens. Je suis particulièrement nulle en la matière. Revenons sur ce jeune homme que j’ai « dragué », celui que j’ai évoque au-dessus. Rapidement, il s’appelle Bertrand, il est super séduisant et ne s’en rend pas compte. Au début, je n’avais pas fait particulièrement attention à lui car j’étais une patate mariée et surtout qu’il traînait avec un pur beau gosse que, lui, j’avais bien repéré. Mais après qu’il m’eut roté à la figure, son image de playboy en a pris un coup et je commençais
à sympathiser avec le petit Bertrand aux yeux bleu-vert-gris. Au début du second semestre, je lui propose de lui envoyer les cours par mail (je les retape le soir) car, en tant que pion, il rate deux jours. Il me promet un resto pour me remercier. Les jours passent et je le trouve de plus en plus mignon… Mais non, je suis une patate mariée, je suis une patate mariée ! Mais il est tellement adorable, il m’envoie un mail pour mon anniversaire. Je dois résister ! Mais au retour de ces vacances d’avril, alors que j’étais résolue à tuer dans l’œuf tout désir pour lui, il vient me parler, il pleut, ses yeux sont gris et je fonds complètement.
 
Une fois célibataire, il est temps de partir à l’abordage du Bertrand. Bon, comme il part juste après le dernier examen, pas possible de tenter quoi que ce soit lors des soirées post-exams. Ensuite, je le croise par hasard lors de la fête de la musique, il est beau, j’en peux plus ! Il me dit qu’il veut à tout prix qu’on se fasse ce resto qu’il me doit. Une semaine après, il m’envoie un mail : « félicitations pour ta mention (à ma maîtrise), on se le fait quand ce resto ? » donc je lui réponds et… Plus rien. J’en parle à Anne qui me dit d’attaquer : « mais attends, il est clairement intéressé, propose-lui d’aller boire un café ! ». Mais non, comme une conne, je n’ose pas… Et là, je trouve LE plan
merdique : je lui avais prêté un livre, ce serait sympa qu’il me le rende et, au passage, on irait au resto… Finalement, on s’est pas vus de l’été, il m’a rendu mon livre à la rentrée en glissant au passage qu’il n’était plus célibataire. Bien fait pour moi.
 
Pourtant, dans ma tête, tout était réglé comme du papier à musique : on allait au resto, puis après, je lui proposais d’aller boire un verre chez moi… Bon, de un, le resto n’a jamais eu lieu, de deux, je suis pas sûre que j’aurais eu le courage.
 
Mais nous sommes idiotes de se bloquer, comme ça, qu’est-ce qu’on risque ? Un râteau. Et alors, est-ce que ça a déjà tué quelqu’un ? Non (pas à ma connaissance, du moins). Je me souviens de ce râteau mangé en juillet… Ben, ça ne me fait plus rien du tout. Sur le coup, ça vexe mais après tout, il faut faire la part des choses : on ne peut pas plaire à tous les hommes. Les plus belles femmes du monde ont pris des râteaux, même Monica Bellucci ! Remarque, je serais belle comme Monica Bellucci, j’allumerais tous les hommes et, forcément, je me prendrais une claque ou deux. Ça fait partie de la vie.
 
Athéna me rétorqua : « oui mais je n’ai pas envie de perdre son amitié ». Ma puce, tu le connais depuis moins d’un mois, si tu ne tentes rien maintenant, tu ne le feras jamais et je ne sais pas si une amitié aussi ambiguë est souhaitable. Si ce gars en vaut la peine, s’il ne partage pas tes sentiments, il n’en restera pas moins ton ami. Vois-tu, il y a sept ans, j’ai rencontré un grand brun bien mignon, extrêmement sympathique. Très courageuse, j’ai demandé à une copine de tâter le terrain. Bon, du coup, elle y est allée cash. Quand le gars lui a dit : « elle est drôlement bien habillée Nina, aujourd’hui », elle lui a répondu : « Et tu crois qu’elle a fait ça pour le Pape, banane ? ». Du coup, ce jeune homme est venu me parler, je me suis pris mon vent. J’ai omis de dire que ce garçon s’appelle Gauthier et c’est mon moumour adoré aujourd’hui (je précise qu’à l’époque, ça ne se voyait pas du tout qu’il était gay).
 
Sinon, récemment, rappelons le cas Julien, mon nouveau meilleur ami de la vie. Sauf qu’au fond, son amitié, je m’en tapais. Ce n’est pas ça que je voulais avec lui, je voulais qu’on se mélange un peu, qu’on fasse un bout de chemin ensemble, plus ou moins long… A partir du moment où il y a eu ce râteau, il est venu me parler une ou deux fois puis plus rien. Je voulais lui écrire le mois dernier pour avoir de ses nouvelles : étant avec Arnaud, ça ne faisait pas le plan drague foireux. Mais finalement… au fond, ai-je envie d’être amie avec lui ou ai-je envie de lui tout court ? Bon, là, mes ardeurs vis-à-vis du jeune homme sont bien calmées, voilà sans doute pourquoi je ne fais aucun effort pour prendre de ses nouvelles (il n’en fait pas non plus). Alors, oui, techniquement, j’ai perdu son amitié mais en même temps, nos rapports n’ont jamais été purement amicaux.
 
Alors, voilà, se déclarer c’est perdre quoi ? A la limite, la face, mais on s’en remet et en général plus vite qu’on ne le croit. Il ne faut pas oublier que les hommes ne sont pas forcément plus forts que nous dans ce domaine. Je comprends les hommes qui se plaignent : « c’est toujours à nous de faire le premier pas ». Oui, pourquoi ? Et surtout pourquoi sommes-nous toujours passives ? Sommes-nous condamnées à attendre d’être choisies plutôt que de choisir ? Doit-on se priver de l’objet de notre désir uniquement parce qu’il ne
s’est pas déclaré ? Je ne crois pas.
 
Après, je ne dis pas que c’est facile. Cependant, il faut arrêter de croire que nous ne sommes pas la hauteur de l’objet de notre désir. Surtout que, s’il le faut, de son côté, il se pâme d’amour en attendant qu’on ose enfin lui révéler nos sentiments. Rater une histoire uniquement parce qu’on n’a pas osé, c’est idiot, tout de même.

27 réflexions sur “Faire le premier pas… ou pas

  1. "preum’s " …? c’est ça la coutumme ? (depuis le temps que je passe et que je ne poste pas… là j’en profite : Ce blog est formidable, très très bien écrit, drôle et sérieux à la fois… un concentré de vie… merci bcp de me faire passer un bon moment à chaque nouvel article et bonne continuation.)

    Nina : C’est pas forcément la coutume ici mais je le valide quand même! 😉 Je te remercie beaucoup pour tes compliments, ça me touche beaucoup! 🙂

  2. Oui, je suis la première !

    Tu as totalement raison, un rateau n’a jamais tué personne. Les hommes étant de plus en plus "timides", nous ne devons plus hésiter à nous lancer à l’abordage du mâle convoité.

    Cependant certains mâles, je ne m’explique pas pourquoi, m’intimident. Je n’aurai aucun mal à aller aborder un homme en qui je verrai juste "une bonne brouette", alors que celui qui pourrait faire "un amoureux potentiel" et donc à priori celui avec lequel j’aurais noué un début d’amitié, me bloquera nettement plus.

    Alors je comprends ton ami dans son hésitation et son questionnement. Si tu as suivi mon histoire avec "Stagiaire", avant son départ je lui ai remis une lettre lui faisant part de mes sentiments… Et alors que nous étions si complices depuis plusieurs mois, je n’ai plus eu à ce jour aucune nouvelle. Mais l’essentiel est que je ne regrette rien…

    Nina : Je crois que tu as bien agi pour ton stagiaire, tu l’aurais toujours regretté, sinon. Si je regarde en arrière, je me rends compte que le "début d’amitié" avec un garçon qui me plaît n’est finalement ni plus ni moins qu’une attirance très forte. C’est pas de l’amitié, c’est un embryon d’amour, j’ose pas me lancer mais finalement, faut-il se taire et avoir toujours une relation ambiguë avec le monsieur ou être honnête avec lui? J’essaie de le draguer mais comme je suis très mauvaise, les hommes, ils comprennent jamais que j’en veux à leur vertu.

  3. Bravo Aliéana, tu es la championne !
    Il faut savoir reconnaître la défaite quand elle est flagrante, et même saluer l’adversaire !! lol

    Nina : Ton côté bon perdant t’honore, Gajulie! 🙂 Tu auras le prochain! 😉

  4. alors petite suite de lmon histoire :

    J’ai même pas eu besoin de faire le premier pas … il l’a fait … hihihihi .. et s’est suivi ce qui devait suivre .. ( avec un mal de crâne vu le manque de sommeil de cette nuit ).

    Et je suis comme gajulie, j’ai moins peur de draguer de plans brouettes que des personnes envers que j’apprécie vraiment : la chute est moins grande.

    Et a rappeller que les 4 seuls que j’ai vraiment apprécié et fantasmé ( jusqu’à 6 mois ) : super et cuisant râteau direct ou indirect !!!
    euh … c’est mon ptit coeur qui en a souffert … snif.

    Bizou

    Nina : Oui mais comme je t’ai dit, ce n’est pas parce que tu t’étais pris des râteaux avant que ça allait recommencer, la preuve! 😉 C’est sûr que, sur le coup, faut le digérer le râteau mais on s’en relève toujours. Par contre, fantasmer 6 mois sur un mec sans rien faire, je serais devenue dingue, moi…

  5. Coucou Nina, deuxième commentaire pour moi, et de plus non anonyme 🙂

    Toujours un réel plaisir de te lire!

    Le thème du jour me tient particulièrement à coeur dans le sens où en considérant chaque relation que j’ai eu ces derniers temps, toutes les fois où la fille a fait le premier pas il m’a semblé que la relation n’avait aucun sens mais n’était basée que sur le sexe.
    Ce que je veux dire c’est que lorsque je fais moi-même la démarche d’aller voir la fille qui m’intéresse il y a possibilité qu’aller plus loin, et que lorsque c’est l’inverse qui se passe, c’est juste pour un coup d’une nuit, comme si j’étais le beau-gosse du moment qu’il fallait se taper et qu’une fois ceci-fait, on pouvait passer à autre chose.
    Je suis actuellement dans une passe où je joue le salop avec les filles puisque je sens que de toute façon si je n’agit pas de sorte, j’experimenterai un nouvel échec amoureux de sûr.

    Euh bon c’est pas très clair, retiens juste que j’adore te lire et que je m’identifie vraiment à ce que tu vies et que tu apportes en même temps beaucoup de réponses aux questions que je me pose 🙂

    Keep on the good work et au plaisir de te relire,

    POde

    Nina : Tu fais bien de ne plus être anonyme! 😉 Ce point de vue masculin est très intéressant… C’est vrai que se prendre un râteau pour un plan brouette, c’est pas bien dramatique… Enfin, de toute façon, je suis aussi nulle pour draguer l’un que l’autre! 😉 J’ai l’impression que tu es désabusé, en ce moment, je te comprends un peu… Après mon histoire avec Arnaud, suis un peu réticente à me laisser aller à nouveau mais bon, on verra bien…

  6. "un garçon qui lui plaît mais elle préfère le laisser venir plutôt que de tenter quoi que ce soit" : encore faut il faire attention à ne pas attendre trop longtemps.

    Nina : Oui, je suis tout à fait d’accord!

    "Rien n’est plus compliqué que de déclarer ses sentiments" : Il est vrai que ce n’est pas évident. Je me demande bien pourquoi d’ailleur, il est possible que cela vienne du fait qu’on se sent tout "nu" et très vulnérable quand on le fait.

    Nina : Oui et puis quoi que tu dises ou fasses, il n’y a aucune garantie de résultat.

    "qu’il n’était plus célibataire. Bien fait pour moi" : c’est pour çà, qu’il faut pas toujours attendre. Quand on flash sur une personne, on croit que le temps s’arrete ou ralentie, on croit qu’on a tout le temps pour faire le premier pas. Le problème c’est que l’autre pendant ce temps continu de vivre sa vie … et paf … plus libre quand on se décide enfin.

    "est-ce que ça a déjà tué quelqu’un ?" : non, mais a chaque rateau, l’estime qu’on a de soi, en prends un coup à chaque fois. Imagines ce qu’une personne peut avoir comme image d’elle même si elle ne prends que des rateaux.

    Nina : Je crois qu’il faut se raisonner : on ne peut pas plaire à tout le monde… C’est décevant de ne pas plaire à la personne qui nous attire mais ce n’est qu’une question de goût et de couleurs, à l’arrivée.

    "je me prendrais une claque ou deux" : je ne connais pas d’homme qui donnerai une claque à une femme pour avoir été allumer par elle. Bien au contraire. 🙂 Surtout si c’est Monica. 🙂

    Nina : Je parlais de claque symbolique…

    "se déclarer c’est perdre quoi ? A la limite, la face" : on peut perdre bien plus que çà. Comme par exemple la confiance qu’on a en nous. Notre amour propre peut aussi prendre une claque, imagine que la personne à qui tu te déclare, éclates de rire (en se foutant de ta gueule) et profites pour t’humilié en publique par exemple.

    Nina : Cf ma réponse plus haut.

    "Doit-on se priver de l’objet de notre désir uniquement parce qu’il ne s’est pas déclaré ? Je ne crois pas" : moi non plus. 🙂

    Gajulie > "Les hommes étant de plus en plus "timides" " : a quoi c’est du selon toi?

    "ils comprennent jamais que j’en veux à leur vertu" : tu n’es peut être pas assez "direct" avec eux tout simplement. En général avec les mecs faut pas trop chercher à tourner autour du pot.

  7. Lire un article de Nina, c’est laisser monter un sourire aux levres au fur et à mesure qu’on avance… et se decouvrir terriblement humain. Lire un article de Nina c’est se demander à chaque virgule si elle va basculer dans le Vincent Delerm ou dans le Cosmopolitan façon "comment etre irresistible?" "comment le seduire ?" et autres articles que nous les mecs on lit en cachette pour mieux vous comprendre. Lire du Nina, comment dire.. ça fait du bien. Tout simplement.

    Nina : Alors, là, c’est un sacré compliment, P-O, je te remercie beaucoup! S les vingtenaires sortent en livre (ben quoi, on peut rêver, non?), je mettrai ton comm après le résumé, comme si c’était une critique littéraire. Plus sérieusement, je suis étonnée d’avoir autant de lecteurs masculins, je ne pensais pas, au départ!

    Ravie de faire du bien, en tout cas! Moi aussi, ce blog me fait du bien, ça permet d’évacuer beaucoup de choses.

  8. Salut Nina.

    je ne pense pas que ce soit le rateau qui nous fasse trembler, mais plutot ces consequences. Quand on est reelement attirer par une personne, que l’on souhaite reelement sa compagnie du matin au soir, copuler pour la survie de l’espece avec et tout ce qui s’en suit, pour finir, il faut tout de meme commencer, et un rateau n’est pas un commencement, mais une fin. Autrement, une fois le rateau pris, "game over" mais pas "try again", la chance est passé, trop tard pour reculer. C’est a mon avis pour cela que l’on met un temps fou a se decider, toujours de peur de griller sa seule chance…

    Nina : C’est vrai, le "après" est dur à gérer… Avec Gauthier, quand on s’est retrouvé face à face la première fois, ça a été un peu tendu du slip mais finalement, ça s’est bien passé! 🙂 En fait, on ne savait pas qui était le plus gêné de nous deux… Après, c’est vrai qu’une déclaration, ça se prépare, faut pas faire ça comme un bourrin.

  9. d’accord avec manonthemoon! tant qu’il n’y a pas de rateau, y a de l’espoir!! et ton petit coeur de midinette peut soupirer, en regardant le bôôôô jeune homme, et faire des films, imaginer tout ce que vous pourriez faire ensemble!!
    alors que pour une simple brouette, tu sais que si le premier ne veut pas, il y en aura un deuxieme qui sera pour!
    c’est comme pour le transport: tu chipotte pas sur l’état du bus qui s’arrete à la station, par contre pour partir au soleil, tu hésites, tergiverses, regarde les différents horaires, les compagnies….
    tout pareil!!

    Nina : Ado, j’ai été amoureuse en secret pendant 2 ans, j’ai jamais rien dit… Sûr que je rêvassais mais à l’arrivée… Bah rien.

    J’adore ta métaphore du bus!!! 😀

  10. Que rajouter après le commentaire de P-O ? tout est dit, et bien dit…

    Nina : C’est vrai mais j’aime bien les compliments alors si tu veux répéter, y a pas de soucis! 😀

  11. Comme disait Gérard Darmon hier chez Ardisson: il faut savoir aller plus loin que le râteau et pousser jusqu’à la pelle! 😉
    Non mais franchement Nina, tu touches au drame de ma vie: parce que quand on est timide et pas sûre de soi du tout, c’est quasi mission impossible d’y aller cash… Je pense que c’est vraiment un problème d’estime de soi, je m’imagine que si le type me colle un rateau, c’est parce que je suis moche ou conne ou les deux donc j’essaie même pas par peur que ma confiance en moi s’effondre complètement… Et le pire c’est que je suis souvent attirée par des mecs dans mon genre, qui n’ont absolument pas conscience qu’ils sont mimis tout plein… Bref pas facile… Du coup comme je trouve extrêment courageux de la part de certains mecs de venir essayer de me draguer, je repousse jamais méchamment même si le type est vraiment lourd ou nul. Après tout, nous ausi les filles on est parfois trop nulle pr essayer d’attirer l’attention d’un type… 😉

    Nina : Je suis comme toi : un râteau, c’est parce que je suis moche, conne, etc. Il faut vraiment qu’on intègre le fait que le goût et les couleurs… Après tout, ça ne t’est jamais arrivé de rencontrer un mec beau mais dont tu n’as pas envie? Mais bon, je dis ça mais j’ai encore beaucoup de travail pour arriver à être capable de me prendre un râteau sans tout remettre en question…

  12. ah, le rateau… dur ne pas être frileux et d’accepter de se jeter à l’eau… mais si le jeu en vaut la chandelle, je crois que je n’hésiterais pas.

    Nina : Oui, c’est ce que je pense aussi, il est temps que je me sorte "les doigts du cul". Si je veux un mec, autant lui dire, ça fera gagner du temps à tout le monde.

  13. Je comprend plus rien dans la chronologie des faits .
    Je suis un peu paumé et les dernieres révalation que j’ai eu me font regarder ce blog d’une autre maniere .

    Nina : J’ai pas compris ton message, noway…

  14. " Par contre, fantasmer 6 mois sur un mec sans rien faire, je serais devenue dingue, moi…" : 6 mois c’est precisement le temps qu’il m’a fallu pour "attrapper" ma bellette. 4 mois pour qu’elle comprenne qu’elle etait avec un nase, puis 2 mois pour qu’elle se rende compte que j’etais le meilleur parti possible 😉

    c’est vrai que 6 mois c’est long, mais d’un autre coté cette phase de decouverte mutuelle est tres agreable.

    de toute facons il faut se declarer, homme femme, ou cochon d’inde , d’abord tater le terrain l’air de rien, puis se declarer, peut etre pas trop brutalement tout de meme , le rateau est bien pour imager ca : si tu poses doucement le pied sur le rateau tu te fais pas tres mal, par contre si tu sautes a pied joints dessus ….

    autrefois, une fille, qui m’est aujourd’hui tres proche, ma declare sa flamme, je ne partageais pas ses sentiments, je lui ai dit. Ca l’a beaucoup blesse de se devoiler et de se faire refouler. On est restés assez proche pendant une petite dizaines d’années puis elle est revenu a la charge. Je ne partageais toujours pas ses sentiments, je lui ai dit mais suite a un forcing acharné elle a fini par obtenir de moi quelques brouettes, ca a ete tres benefique pour elle, non pas que je soit le coup deu siecle (enfin si mais ca na rien a voir), mais surtout le fait d’avoir obtenu l’objet de son desir lui a donne beaucoup d’assurance .Depuis notre relation est beaucoup plus saine, car il n’y a plus de rapport demandeur-refuseur si je puis dire !

    tout ca pour dire qu’il faut oser car meme si ca prend du temps le jeux vaut TOUJOURS la chandelle.

    Nina : Je suis pas du tout quelqu’un de patient… Bon, franchement, il m’est arrivé de fantasmer longtemps sur un mec mais si je ne faisais rien, c’est parce que l’un ou l’autre était en couple. Ce n’était vraiment que du fantasme pur, aucune envie de tenter quoi que ce soit donc… Après, une fois qu’un mec est rangé dans la case "ami", il est impossible de l’en faire sortir.

  15. ouioui > "si tu sautes a pied joints dessus" : bien trouvé ta comparaison. 🙂 J’ai du souvent sauté dessus pieds nu et sans que le manche se relève alors. 🙂 C’est pour çà que j’ai si mal à chaque fois. Note pour moi même pensé à acheter les chaussures de sécurité fortement renforcer au niveau de la semelle. 🙂

    "Ca l’a beaucoup blesse de se devoiler et de se faire refouler" : je l’ai fait aussi une fois, déclarer ma flamme et me faire refouler, je te confirme que çà fait TRES mal. Le pire dans l’histoire, j’étais certains que le sentiment était réciproque. Je l’avais "travailler au corps" pendant deux ans avant de me lancer.

    Nina : Bien sûr que ça fait mal, mais est-ce que c’est mieux de se pâmer en silence pendant des années et des années pour rien? Je crois qu’il vaut mieux agir pour ne rien regretter…

  16. Grosse séance d’encouragement collectif : OSONS
    c’est sur ce sera toujours mieux d’oser que d’attendre. mais c’est plus facile de le dire que de le faire (perso j’en suis tres loin) . Pourquoi est ce si difficile? Sans doute que tout cela est proportionnel à notre engagement et à toute l’importance que l’on y porte.

    Gajulie>"Je n’aurai aucun mal à aller aborder un homme en qui je verrai juste "une bonne brouette" alors que celui qui pourrait faire "un amoureux potentiel" et donc à priori celui avec lequel j’aurais noué un début d’amitié, me bloquera nettement plus."
    Belle illustration! Pour la brouette on engage pas plus que notre corps c’est vachement plus simple que lorsqu on y rajoute son coeur, son intellecte, sa vie …….
    Si on ose plus c’est peut etre parce que l’on s’en fout un peu plus. On croit qu’au fil des années l’expérience fait que c’est plus facile d’oser mais c’est aussi toute l’utopie de l’etre unique, de l’ame soeur qui s’émiette et à laquelle on attache moins d’importance.

    Gajulie>"Les hommes étant de plus en plus "timides", nous ne devons plus hésiter à nous lancer à l’abordage du mâle convoité."
    Ok les mecs sont plus timides mais parce que les filles sont plus libérées et ça nous fait peur. Mais si les filles se mettent à attaquer , je vais pas m’en plaindre ça va pitetre me permettre de jardiner un peu plus …….. Tout à coup un doute me saisit…… Si les filles attaquaient déjà…… et qu’en fait elles n’aivaient pas envie de moi …….. Damned je n’ai aucun "brouett a peal"

    Bisou

    Nina : Oui, j’ai bien dit que ce n’était pas facile. Je crois que le truc en amour, c’est qu’on ne peut jamais savoir si ça fonctionnera ou pas. C’est pas une démarche professionnelle où on avance avec un CV, des diplômes… En amour, rien n’est jamais gagné d’avance. C’est sûr que, dans l’absolu, on peut se dire: "allez, c’est facile, il suffit de dire ça, ça ou ça" mais dans la réalité, ça se passe jamais comme on le voudrait! :p

  17. Dis, le mec qui t’a roté à la gueule là, ce serait pas Nicolin ? C’est sa spécialité non ? lol

    Alors, c’est qui le coup qui tu visais ? Binoclard ? K ? lol

    j’adore ton expression "patate mariée" lol

    Thom… est allé sur ce blog avant celui de Nicolin ! lol

    Nina : Non, Nicolin ne m’as pas roté à la figure, il est poli. C’était un gars qui n’a pas de blog, à ma connaissance. Bertrand était donc un étudiant de 22 ans trop choupinou. Il n’a pas de blog non plus (je crois).

    Ca me touche beaucoup que tu sois allée sur mon blog avant celui de Nicolin! 😉

  18. bah faut être clair, ton blog est bien plus passionnant qu ecelui de Nicolin !

    Maintenant, j’aime aussi celui de Nicolin, et maintenant que j’ai rattrappé mon retard des 10 jours sans visiter ce blog, je vais aller chez lui (j’y suis déjà allé au milieu de ton blog, je vais juste vérifier que j’en ai pas oublié !).

    Mais chez lui, je ne laisse que rarement des commentaires : y’en a trop, je m’y perds, et j’ai pas tant de temps que ça à consacrer à vos blogs… le tiens est plus accessible, aussi ! ^^ Pas besoin d’avoir des heures devant moi pour venir ici… Les coms de Nicolin, en revanche…

    Thom…

    Nina : Oui, c’est sûr, les comms chez Nicolin, on est vite largués ! Même moi qui suis la plus bavarde, pour peu que j’arrive tard dans la journée… Mais ça me flatte que tu dises que mon blog est plus passionnant que le sien! 😉

     

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