Changer de rythme pour changer de vie

Je me ferai brûler pour un titre pareil, on dirait un titre d’émission de TF1 ou M6 (de mémoire, y a un truc genre “nouveau look pour nouvelle vie”, je crois).


Ce matin, j’ai fait un truc un peu foufou : je me suis levée à 6h30. Et ce pour deux raisons : je devais à tout prix finir une présentation pour ce matin. J’avais prévu de la faire tranquille hier soir mais à 18h, j’ai reçu la visite de Jérôme, mon bon vieux PCR qui était venu avec des herbes à fumer et j’avais du champ. 3 cigarettes arrangées, une bouteille de champagne et quelques acrobaties plus tard, j’étais totalement à côté de mes pompes. Même après une pizza avalée en un temps record pour tenter d’arrêter de planer. Bon, ok, je suis infoutue de me concentrer. 22h30, je file donc me coucher, réveil mis à 6h.


6h30, je suis debout (oui, je suis toujours une grosse adepte du snoozing). 7h, en tenue d’intérieur, je sirote mon café en travaillant sur mon doc et en écoutant ma musique. 7h45, j’ai bien avancé, je chante les bras en l’air, rock n’roll ! 8h, j’ai envoyé ma présentation, reste le benchmark mais je vais me préparer. 8h30, je suis propre, habillée, maquillée et il me reste encore 30 mn pour avancer sur le benchmark. 9h, je pars. 9h05, seul couac : j’ai légèrement oublié de m’envoyer le doc, je dois recommencer le benchmark au bureau. Groumpf un peu.


Mais voilà, force est de constater que, 9h27, je suis au bureau, de bonne humeur, seule dans l’open space ou presque, en train de siroter mon 2e café. Je suis réveillée, je suis de bonne humeur (mais il fait beau, ça aide), je suis parée pour bosser (donc j’écris un article de blog, hmmm). Et comme à chaque fois que je me lève avant l’extrême limite du “je me lève maintenant ou je vais être dramatiquement en retard”, je me dis que, ouah, c’est cool d’avoir du temps le matin. Sauf que maintenant, j’ai 31 ans et je suis assez consciente que mes bonnes résolutions, je ne les tiens jamais. Et pourtant, je n’y vois que des avantages. Le soir, en sortant du boulot, hop, petit tour au centre nautique qui est dans la même rue et en rentrant à la maison, j’ai le temps de faire la popote, de lire ou tricoter ou coudre (bordel, faut que je m’y mette!), tranquille. Si je sors, pas de soucis. Je tente au maximum de me coucher à une heure encore à deux chiffres (se coucher ne veut pas forcément dire dormir, je peux lire au lit). En me levant plus tôt, genre à 7h30, j’ai une heure de temps pour, par exemple, écrire sur mon blog.

Imaginons donc le rythme idéal : au lit à 23h, j’ai eu la soirée pour me reposer (regarder la télé, tricoter, coudre, cuisiner…), je lis 1h et dodo. C’est TELLEMENT la solution à mon envie d’hyperactivité jamais assouvie. Comme ça, en me levant une heure plus tôt, je peux écrire mon article du jour tranquillou et même travailler sur sa version en anglais. Ah oui parce que j’ai décidé de bien maîtriser l’anglais, je m’en sors pas mal mais j’ai pas du tout de vocabulaire donc l’idée est d’écrire l’article en anglais à la main puis le retaper. Puis je le posterai sur la version anglophone du blog où je préciserai que je suis pas anglophone et qu’il faut pas hésiter à corriger mes fautes (histoire que je progresse). Je me tâte à lancer la version italienne aussi, histoire de renouer avec la langue de Moravia (cette phrase n’a rien de sexuel). Enfin, là, je m’emballe clairement.


J’ai toujours pensé que j’avais le temps de faire tout ce dont j’avais envie grâce à une bonne organisation, mon immense point faible (avec la procrastination et la sérendipité). Allez, je tente ? Cap ou pas cap ?
On verra demain matin.

3 réflexions sur “Changer de rythme pour changer de vie

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