Par Lucas
La nana qui est assez cultivationnée pour me trouver d’où sont pompés 6 des 7 mots de ce titre grotesque (mais un peu vrai tout de même) gagnera un diner avec Louka ! Wa la veinaaaarde !!
(toi aussi essaye de créer un espoir chez tes lectrices alors que l’espoir il est seulement en toi…)
Et venons-en aux fêtes,
Il y a quelques semaines, la philosophe des Vingtenaires,
La Pythie exilée,
Hè, la Sage Ella Sykes,
Partie sous de joyeux tropiques,
Au Queubeuk libérée,
La Grande Ella donc me disait une vérité essentielle. Je la cite sans même lui demander son autorisation mais comme c’est déjà publié en comm ailleurs, je prends toute liberté avec l’article 9CC.
Ouhai même que. Elle disait donc…
Quoiqu’il en soit, je te rassure tant que tu seras au chômage aucune meuf digne d’intérêt ne s’intéressera à toi. C’est ça la réalité. Les mecs veulent une meuf bien gaulée et pas conne, mais la meuf parisienne, elle, elle veut un mec friqué et bien sapé. Chacun ses priorités, pal. Et, si une femme est brillante, cultivée et jolie, ce n’est pas sur internet qu’elle se trouve, je te rassure tout de suite.
Ah bah me voila bien rassuré, Mademoiselle Saillekce.
L’habit fait le moine, tout n’est qu’impression donnée, les illusions sont la vérité, etc. Au moins ça c’est du tangible, pas besoin de se poser de questions !
So What ??
Alors sur le coup j’ai donc supputé – avec un bon sens et un cynisme qui composent tout mon être – qu’Ella, elle avait peut-être raison… Et puis, en reprenant ma vie, en faisant le test 3 jours plus tard, je me suis rendu compte que la prêtresse avait partagé avec moi une vérité essentielle : les filles à Paname (et sûrement ailleurs aussi) veulent un mec qui les sublime, dont la présence leur permet d’être portée aux nues ou au moins de leur faire honneur. Le mec qui trottine avec des fringues qui ont des années, sans aucune prestance, sans une image glamour, un mec qui ne puisse pas être un piédestal de marbre pour la stature sans faille de la donzelle, eh bah ce mec là aura beau être une tronche, avoir une intelligence qui fuse, distiller un humour déliiiiiire, être un bogoss interstellaire et avoir un charme incroyable, la parisienne lui suggèrera de rester cool bebé et lui dira Bye Bye.
C’est là qu’on touche cette vérité essentielle qui veut que nous les mecs ne sortions qu’avec des bonnasses.
Il y a dix ans peut-être.
Mais là tout de suite… Il y a autre chose. Une complicité, un regard commun, un… OK, j’arrête les poncifs !
Tout ça pour dire que si effectivement on cherche qq’un qu’on aime on veut aussi qq’un qui nous donne envie de faire des efforts, de maintenir une humanité, un souci pour l’autre, une envie quotidienne d’aller de l’avant…
Je garde en moi à vie cette phrase prononcée par Jack Nicholson dans un navet sorti il y a 10 ans, « Pour le pire et le meilleur », une phrase qui est en moi depuis toutes ces années, une phrase lâchée alors que Helen Hunt exige de Jack qu’il lui fasse un compliment. Cette phrase je rêve de la dire un jour à une nana :
« Vous me donnez envie d’être meilleur » – (You make me wanna be a better man)
Ce n’est pas un égoïsme de dire ça, même s’il y a un part de fierté personelle. Mais ce qui anime le geste, c’est cette envie d’être meilleur pour la donzelle, de faire un effort pour lui apporter une sérénité, qu’elle porte un regard plein de fierté, apaisé et…
Seulement voila, j’ai du oublier un détail. Minuscule.
Ce détail c’est qu’avant d’en arriver là il faut déjà, soi même, faire l’effort d’être « aimable ». Marketé, plaisant, vendre du rêve. C’est un cercle vertueux. Il faut initier le mouvement.
D’où ma quête d’un job.
Le job comme moyen de m’acheter des fringues dans lesquelles je me sente bien et qui me mettent en valeur.
Le job comme annihilation de mon égoïsme et comme prétexte à l’usage de mon cerveau pour faire qq chose d’autre que raconter des histoires et penser à mon avenir.
Le job comme sens à donner à mon quotidien jusqu’ici stérile, me sentir utile et efficace, reconnu, apprécié, perspicace…
Le job comme lien social tous les jours au lieu de poser un regard de drogué sur les annonces de Cadremploi et de balader mon insignifiance sur FaceBook.
Le job, c’est la vie.
Ca fait un an que je glapis.
Mes parents médecins me répètent que je ne suis pas guéri pour avoir un job alors que je hurle cette vérité essentielle : le jour où j’aurais un job je serai guéri. J’en parlais encore hier soir avec mon papa qui a des arguments très intelligents et qui ne veut pas bruler ses cartes pour l’instant, donc qui m’invite à renouer avec mes velléités entrepreneuriales. Pour aller de l’avant. Pour atteindre ce que je veux. Confiance, reconnaissance, respect de soi, rôle à jouer. Ce seront les instruments pour me rendre ma dignité et me donner une fierté que je n’ai jamais eue au vu de mes résultats scolaires et pour cause : trop aux livres le trouble fêtes…
Bon demain je mets des annonces dans toutes les boulangeries du quartier pour donner des cours de céfran, d’anglais, de maths, d’histoire géo…
Et pour ceux qui cherchent l’énigme et qui, en passant, se demandent aussi le pourquoi du titre de cette bafouille c’est simple. Etre humain c’est vouloir aller de l’avant, se dépasser, faire des efforts, progresser. Or le snob cherche à atteindre les sphères auxquelles il n’est pas convié, à obtenir un paraitre, une apparence futile et fugace car elle sera mise à mal par un esprit éclairé en deux secondes. Mais au moins aura-t-il fait l’effort pour essayer de se hisser là haut. C’est donc logique : La Condition Humaine est un Snobisme Evanescent. (le concours tient toujours…)
condition humaine: malraux, fastoche
le reste ché pas
moi je me rappelle de cette phrase de film alors que je n’ai vu que la bande annonce ^^ ça devait être le plus intéressant du film !
Bon allez je tente…hum, Proust ?
au pif: SARTRE.
Ca me fait penser à lui!
Sachant que selon le postulat de départ je ne suis pas une femme digne d’intérêt… (et dire qu’en plus je l’ai trouvé sur internet : ni brillante, ni cultivée ni jolie ? ) Bref difficile d’accrocher au reste à partir d’une telle hypothèse. J’en connais plus d’une qui va bondir à la lecture de cet article (si elles arrivent à en aller au bout).
ouais sauf que c’est vain toute cette histoire. les fringues c’est d’abord pour soi (je met cette très belle chemise parceque je me sens bien dedans, j’ai la classe c’est bon pour la gueul), le job c’est aussi pour soi (parceque ça permet de mieux vivre, d’avoir un rythme de vie comme on l’entends).
quand à savoir si les femmes, telles qu’elles sont décrites vénales et calculatrices (quelle horreur quand on y pense), ne voient que ces apparences, ça dresse un portrait d’une laideur sans bornes des relations humaines.
je préfère retourner dans mon petit monde provincial tiens.
Bon, ben je dois être un boudin stupide, moi alors vu que :
– je ne peux pas reprocher à un homme son chômage puisque je sais très précisément de quoi il retourne et que si c’était facile de trouver du boulot, j’aurais pas galéré pendant un an et demi
– comme je suis très très laide, oui, je drague sur le net. Mais quand je commence le boulot à 9h30, que je termine dans les 20h et que je ne vais pas dans des lieux de rencontre, à part renoncer dès aujourd’hui à une vie sentimentale, il ne me reste pas grand choix.
Mais je me surestime peut-être.
C’est Amélie (la seule, l’unique, l’écrivaine)? La condition humaine est un tropisme évanescent 🙂
Je précise (après une tite recherche) que c’est dans » Attentat » (que j’ai lu, en plus).
Bon, j’ai envie de répondre à ton long post, par un long com’, alors je ferais ça ce soir… (ben c’est le pb d’avoir un job….).
Mais en gros: t’as pas tord, mais je ne suis pas 100% d’accord 🙂 suspens…
Ahah, on va aller draguer ensemble ! 😉
Là je suis à 100% d’accord 🙂
Mes amis (maqués, voir mariés)invitent à faire des petites soirées à 4 ou 6 maxi… avec d’autres couples, ou avec des gens que je connais déjà… misère 🙁
J’ai dealé avec une copine de faire une soirée inter-célibataires (elle invite tous ses amis célib’)… mais il faut que je la motive!
J’avais pensé faire sur Paris un grand pique-nique aussi (enfin pas TROP grand). Parce que le charme d’internet pour rencontrer l’amour… heu…
La vache, j’ai jamais rien gagné (bon c’est faux en plus)… pour une fois que mes folles lectures et mes envies de réflexion intenses sur des sujets hypra importants me servent à quelque chose.
Mince, ça fait plaisir.
Vous me faites tous rire, tiens.
Tant de naïveté concentrée ici, ça me laisse perplexe.
condition humaine de Malraux?
Ben, je pense qu’en temps que fille qui fréquente occasionnellement les sites de rencontre, je peux affirmer qu’on n’est pas toutes moches et connes. Et je ne parle pas forcément de moi. Idem pour les mecs en face d’ailleurs. Arrive un moment dans la vie où sprtir du métro-boulot-dod devient compliqué, on n’a pas la force de sortir le soir pour faire des rencontres ou autres. Je parle en connaissance de cause et pas sur le principe d’un dénigrement automatique. Moi aussi, plus jeune, je trouvais ça pathétique les meetic et co et je me suis rendue compte aujourd’hui que c’était un moyen de rencontre comme un autre, ce n’est pas pire que les bars.
Par contre, là où je pense que Lucas a raison, c’est que trouver du travail l’aidera à débloquer un peu sa situation amoureuse. Pas parce que les filles adorent les hommes actifs mais surtout parce que son chômage mine son moral.
je rajouterais que s’intéresser principalement à la façade c’est multiplier les chances de s’entendre dire que les mecs sont tous des cons.
On se victimise alors que sa propre responsabilité est engagée en s’intéressant plus au concept marketing (look, job, signes extérieurs de richesse, etc.).
Mais attention, je ne dis pas non plus que je ne m’intéresse qu’au fond. Je suis faible aussi et le physique compte.
Proust?
Argumenter ? Mais argumenter pour ajouter quoi ?
Tu accuses ton chômage de tous tes maux (et de ton célibat) comme d’autres, leur célibat.
On a l’impression que tu ne sais pas si tu as envie de tout prendre d’un boulot, ou d’une femme, ou alors de tout donner. Mais certainement rien entre les deux alors que ce qui fait le succès de toute relation, amoureuse, pro, amicale ou que sais-je encore, c’est avant tout une question d’équilibre, non ?
Et tu donnes également l’impression de te focaliser sur un type de nana parfaite à tes yeux (là je triche, c’est en référence à un de tes précédents articles), comme sur un type de rencontre idéal. Internet, c’est pourtant vaste. Il n’y a pas que les sites de rencontres. C’est marrant, à l’époque où je fréquentais meetic, de voir que j’ai rencontré au hasard d’une soirée des mecs que je n’avais jamais vu sur meetic (et qui y étaient pourtant inscrits), et inversement.
J’ai l’impression que mettre les choses et les gens dans de petites cases, ça te rassure un peu, ça te donne l’impression de comprendre ce qui se passe dans ta vie. Mais les petites cases, ça marche pas comme ça. Je suis prête à parier que si tu restes dans le même état d’esprit, même si tu retrouves un boulot demain, tu ne trouveras pas de relation épanouissante.
Parce que tu dois être assez épanoui toi, pour donner à quelqu’un l’envie de te connaître et de t’aimer.
Bien sûr, c’est un peu l’oeuf ou la poule : être assez épanoui pour avoir un job et/ou une nana, ou l’inverse ? Mais tu le sais, pourtant, que les gens qui semblent en demande ne sont pas attirants.
En revanche, quand tu réussiras à avoir l’envie d’être meilleur tout court, pour toi – cela n’empêche pas qu’une femme puisse te donner l’envie d’être encore meilleur – , et sans accuser une situation d’être responsable de tes échecs, là certainement tu sauras susciter cette envie chez une femme. Comme chez un recruteur.
Je ne suis pas sûre que ce soit le genre d’arguments que tu attendais, mais très franchement, je ne vois pas ce qu’il y a à argumenter sur mon précédent message (mon mec m’a séduit en étant au chômage, et en plus habillé comme un geek! )
Mon commentaire est certainement très décousu, mais il n’est que 8h23, nanmého (et l’interface d’OB ne se prête pas du tout à la relecture, et je suis une grosse feignasse).
Quant à Ella… misogyne et condescendante en plus ? Tu as vraiment l’air charmante, dis donc.
Chipo, tu viens de m’inspirer un article, là, merci, merci. Même deux en fait. Je les note dans un coin.
Je voulais pas commenter parce que voilà quoi…pas envie de me prendre la tête mais je voulais juste dire que j’étais en adéquation avec Chipo même si j’aurai pas orienté mon comm sur la même thématique qu’elle mais sur ce qu’elle a dit je suis d’accord…sur tout et tout le monde aussi… ^^
You’re welcome ma Nina 😉
chipo les geeks sont à la mode aujourd’hui!
Hé bien je ne suis pas d’accord avectes parents et ni avec toi^^Tu ne seras peut-être pas forcément guéri en ayant un travail mais cela peut te conduire sur la voie de la guérison, à te sentir mieux. Tu verras autre chose, tu ne seras plus centré sur toi-même, tu apprendras d enouvelles choses, tu découvriras de nouveaux horizons, tu feras de nouvelles rencontres, tu t’ouvriras aux autres et cela ne peut t’être que bénéfique à mon avis mais bon c’est sûr vaut se mettre un coup de pied aux fesses!!!Alors au travail 😉