De l’’art d’’être nulle, des fois

Petit article parce que j’ai pas le temps.
 

Des fois, je me foutrais des baffes. Si, si. Pourquoi ? Parce que mon étourderie me perdra ! Je vous raconte. Heureusement d’ailleurs parce que balancer une intro aussi géniale et se casser derrière, vous l’auriez mal pris, hein ?

 

En début de semaine, j’ai reçu un coup de fil d’une nana intéressée par mon profil et qui souhaiterait tester mes talents de journaliste. Bien sûr madame, teste, teste ! Elle me demande de rédiger un article sur l’équipe de campagne Sarkozy. Trop ma veine, moi qui suis plutôt carrément à gauche… Oui, j’ai (encore) fait un test politique récemment et je suis toujours communiste, je comprends pas. Je ressemble à 64% à Marie-Georges Buffet (au niveau des idées, pas physiquement !). Ceci étant, moi professionnelle, moi, je vais faire. Je note ses coordonnées sur un papier qui traîne sur mon bureau et vogue la galère.

Entre temps, je dois finir mes articles pour un webzine donc comme j’aime bien finir un truc avant d’en commencer un autre, je m’exécute. Maintenant, je peux vous parler du PACS italien (le DICO), du référendum sur l’avortement portugais, du retour des Brigades Rouges et de l’attentat qui a frappé le train de l’amitié indo-pakistanais. Oui, des fois, je me la pète. Ayant écrit, mis en pagé et illustré tout ça, hop, me voici sur Sarkozy. Enfin, sur mon papier sur Sarkozy parce que vous vous doutez bien que si je couchais avec Sarko, je serais plus au chômage. Là, je précise qu’il est 7h39 et que j’ai pas encore dormi, ce qui explique ma prose navrante.

Donc je fouille le net, je collecte, j’imprime (et merde, plus d’encre, évidemment ! Bon, on va imprimer en rouge, c’est style), je fluote, je souligne, j’écris, je raye, je relis, je réécris, je compte le nombre de signes. Bon, voilà, 4 papiers de 2000 à 2700 signes, c’est qui la meilleure ? J’ai même pas du tout été fielleuse. En fait, je pense que quiconque lira mon papier me prendra pour une Sarkozyste tendance bisounours genre ils sont tous merveilleux en Sarkozie (j’ai quand même évoqué le cas Nadine Morano, faut pas déconner non plus). Toute contente de moi et constatant qu’il fait déjà jour et que je dois prendre une douche avant de me coucher car je dois me lever pas trop tard pour un après-midi entre filles avec miss Summer, je m’empresse d’envoyer le mail. Alors, le mail… Et là, c’est le drame ! Mais remontons un peu le temps

Jeudi soir, je cherche une photo pour une connerie que je vous mettrai en ligne tout à l’heure. Du coup, je retourne un peu mon appart (alors que la photo, elle était là où je pensais qu’elle était mais du coup, j’ai cherché là en dernier, cherchez pas à comprendre) et je trie un peu mes papiers. A jeter, à jeter, à jeter. Aujourd’hui, donc, je mets mon tas de merdes avec mes feuilles que j’avais imprimées pour mon webzines toutes fluotées et raturées et je jette tout ça à la poubelle normale car y en a trop pour la poubelle papier. Oui, je sais, ma conscience écologique m’a torturé une demi seconde. Retour à tout à l’heure : elle est où cette putain d’adresse mail de mes fesses ? Sur une de mes feuilles fluotée et raturée… Celle que j’ai jetée, là. Meeeeeeeeeeeeeeeerde ! Bon, je vais vite sur le site du journal qui m’a contacté, je regarde le nom des gens qui signent… Mais comment elle s’appelait déjà ? Impossible de m’en souvenir. Bon, il ne reste qu’une solution. Les poubelles sont dans la cour, le préposé aux poubelles n’est pas encore passée.

Me voici donc à 7h30 en pantoufle et jogging dans la cour de mon immeuble en train de farfouiller dans les poubelles qui puent. Heureusement, y a pas grand monde qui a jeté sa poubelle depuis moi. Mais évidemment, les feuilles sont quand même au fond et je mesure toujours un mètre 57. Enfin, tatan, je récupère la bonne feuille. Du coup, j’ai mis les autres dans la poubelle jaune. Et j’envoie mon mail toute contente, faisant fi de ne pas remarquer que la feuille, elle pue les ordures.

Voilà, c’était mon article minable et pourri du jour, je vais me coucher.

13 réflexions sur “De l’’art d’’être nulle, des fois

  1. Chère Joséphine Ange-Gardien, pendant que tu ronfles, voici mon petit com du jour, oui oui, celui-là même qui vient avec son intérêt zéro mais régulier. Juste pour dire que la madame Moreno dont se pâme bon nombre de médias (haha, elle est impayable cette Nadine, quelle grande gueule, elle dit tout haut blablabla), la madame Moreno donc est pour moi le degré zéro de la politique, le degré du je gueule plus fort que les autres mes conneries et du coup j’ai raison et je mets dans ma poche les fans des Grosses têtes.
    Voilà, c’était le petit com sans interêt mais régulier. Dors bien.

  2. si ça peut te rassurer j’ai fait pire. Il y a 2 semaines de ça, j’avais une itw à 14h, un lundi… et j’ai oublié ! j’ai rappelé le mec le soir il répondait pas. finalement je l’ai eu le lendemain au tel et ça l’a fait rire. ouf vaut mieux ça !!! mais quand même oublier une itw c’est chauuuuuud !

  3. cinqz ! (ce jeu a t il encore cours ? suis je devenu has been ?)

    Et bien bonne nuit Nina !

    Et ca arrive à des gens tres bien, une fois un mec m avait laissé un message pour boulot, je venais de passer chez Sfreu, j ecoute le message, le poste à l air cool, je fais 2 pour reecouter et puis non, pas de réécoutage, c est jetté.

    Je me suis « autodetesté » tout le week end.

  4. pour tion édification, il existe un travail de haute qualité sur la recherche en tant que concept. C’est dans « échange standard » de Robert Sheckley. On y retrouve exactement tes propos « on retrouve l’objet au dernier endroit où l’on cherche », l’articulation de la théorie est basé sur ce postulat, mais dé »jà, tu fais comme M. Jourdain (en plus jolie, évidemment – quoique je ne dispose pas de gravure représentant M. Jourdain en jogging).

    Tout ça pour dire que merci pour tes chronqiues de la vie d’une webreporter qui traite des unions non mixtes transalpines (non, ce n’est pas cochon) aux interruptions lusitaniennes en passant par la vie et l’oeuvre du petit nicolas. Le tout avec humour et enthousiame. Tu sais ce que je te dis pour l’obtention d’une mission auprès du canard qui t’a sollicitée et d’ailleurs les fragrances de la feuille que tu as été repêcher sont à coup sûr de bonne augure (au fait – masculin, féminin, NSP ?).

  5. Ton envie d’apprendre le russe ne serait-elle pas un indice de ton désir intérieur de communisme ? 😉
    L’emmerdement maximal peut parfois frapper à des endroits étonnants parfois : la dernière fois que j’ai fait l’essence, le type devant moi refusait de payer le montant demandé par la caissière car ce n’était pas celui montré par la pompe. En échange le spectacle de la caissière en robe et talons-aiguilles à la limite de tomber plusieurs fois sur le sol glissant en allant vérifier le montant à la pompe était aussi curieux que récréatif (désolé pour elle!).

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