Faut-il simuler l’’orgasme?

Contexte : lundi soir, une heure du matin. Je suis posée devant ma télé, mon ordi sur les genoux, je glande… A la télé, je tombe sur Nip/Tuck, une de mes séries préférées, je rêve de me faire brouetter par Christian. C’est l’épisode où Sean et Julia (qui sont maris et femmes, pour ceux qui ne connaissent pas) font des cochonneries, Julia crie : « ah ah aaaaaah oui !!! Ah Sean ! Aaaaaaaaaaah ! » Sean finit ses petites affaires et va pour aller se doucher mais, ô drame, il revient dans la chambre et voit Julia en train de se masturber pour avoir sa part d’orgasme : Seigneur Dieu, elle a donc simulé !
 
 
Ils sont mariés depuis 15 ou 16 ans, je crois, et la dame, elle simule ! Je pars donc dans une réflexion profonde et passionnante : faut-il simuler l’orgasme ?
Réponse spontanée : non ! Est-ce égoïste de réclamer sa part de jouissance ? Doit-on se plaindre de ne pas avoir atteint le 7ème ciel ou doit-on pousser des cris exagérés pour ne pas froisser la susceptibilité de monsieur ?
 
« Aaaaaah oui, aaaaah oui!! » « Heu, chérie, j’ai fini, là… »
Revenons à notre amie Julia, pourquoi simule-t-elle ? Bon, outre le fait qu’elle est totalement névrosée comme tous les personnages de cette série, je suppose qu’elle ne veut pas blesser son mari… Oui, pourquoi on simule ? Essentiellement pour ne pas vexer le monsieur qui nous brouette sans talent. Ou alors pour hâter le mouvement. Personnellement, il m’arrive d’exagérer un peu quand j’ai déjà eu ma part et que le monsieur se retient, croyant qu’un coït de 3h38 est une bonne chose. Bon, le souci, c’est que je suis naturellement très expressive dans ses moments-là donc pour faire plus, c’est un peu compliqué…
 
La question de la simulation soulève la suivante : qui est le plus important dans une relation sexuelle ? L’autre ou soi ? Fait-on l’amour pour avoir du plaisir ou
pour en donner ? Là, je pense que chacun a sa propre réponse. Personnellement, je pense que les deux sont importants. J’aime recevoir du plaisir (forcément), mais j’aime en donner aussi. Honnêtement, voir un homme avoir du plaisir, ça m’excite et pas qu’un peu. J’ai ainsi remarqué que j’aimais plus être active que passive. Pendant les préliminaires, je n’aime pas tellement me laisser faire sans ne rien donner en retour. Par ailleurs, une brouette n’est pas pour moi une quête absolue d’orgasme mais de plaisir avant tout. L’orgasme est un peu une cerise sur le gâteau, tant mieux si j’en ai un (ça arrive souvent, quand même, rassurez-vous) mais je vais pas faire la gueule si je n’ai eu « que » du plaisir.
 
Par contre, je n’aime pas qu’un homme ne jouisse pas. Quelque part, ça me vexe car j’ai l’impression de ne pas avoir fait le maximum pour lui. Pourtant, je sais que des hommes sont très longs à venir ou que l’éjaculation n’est pas synonyme d’orgasme mais tout de même… Des partenaires de brouette m’ont expliqué qu’ils appréciaient tout autant prendre beaucoup de plaisir, tant pis s’ils n’arrivent pas au feu d’artifice final. Mais j’adore les voir jouir, même si leur tête est parfois effrayante à ce moment-là. Je suppose que la mienne n’est pas mieux. Mais cette espèce de grimace juste avant la jouissance, quelque part… c’est amusant.
 
Jouir ou pas jouir?
Mais revenons à la question principale (digression, quand tu nous tiens) : faut-il simuler l’orgasme ? Pour moi, je pense que non. Et ce pour plusieurs raisons.
Concernant le plan brouette qui ne se renouvellera pas, ce n’est pas forcément lui rendre service que de lui faire croire qu’il est un coup fantastique alors qu’il n’a même pas réussi à localiser mon clitoris. Après, ce n’est pas non plus la peine de balancer avec méchanceté : « tu baises trop mal, dégage ! ». Il vaut savoir guider en douceur. Puisqu’on sait où se situe notre clitoris, autant le lui indiquer, ça servira à sa prochaine maîtresse (quel altruisme, quand même !).
 
Concernant notre petit ami officiel, là, hors de question de mentir. Certes, on peut avoir envie de ménager la susceptibilité de notre partenaire mais franchement, je ne suis pas sûre de me passer d’orgasme ad eternam… De toute façon, un couple où le sexe ne va pas, ça ne durera pas. Certains vont hurler mais je suis désolée, le sexe est un élément important du couple. De
toute façon, je considère que chaque partenaire sexuel peut nous apporter quelque chose donc je ne suis pas convaincue qu’il faille taire les défauts de performances, sans le faire de façon cruelle, bien évidemment.
 
Alors pourquoi simuler ? Je me le demande. La gentillesse et l’altruisme ne justifient pas un tel comportement, peut-être par masochisme ? Dans le cas de notre amie
Julia, c’était parce qu’elle n’aimait plus son mari, par culpabilité… C’est encore pire ! Alors, mesdemoiselles, mesdames et messieurs, si votre partenaire ne vous satisfait pas, ne faites pas semblant de prendre votre pied. Apprenez à votre partenaire à vous faire grimper au rideau. Après tout, le coté « initiation » et découverte de l’autre dans la sexualité, c’est plutôt agréable, non ?

29 réflexions sur “Faut-il simuler l’’orgasme?

  1. simuler une fois oui, mais simuler en série NON!! Faut pas pousser! si le/la partenaire n’est pas doué/e alors il faut prendre les choses en main, ou aller voir ailleurs! je veux bien croire que le sexe n’est pas tout dans une relation, mais il en est quand meme pas rien!

    Nina : Je suis entièrement d’accord ! Je suis partisane de la deuxième chance mais au bout d’un moment…

  2. Simuler? Non. Le ou la guider? Oui. Mais si ça ne marche pas, s’il s’agit d’un blocage que l’on fait soit-même finalement?Hahaaaaaa…. Dans ce cas pourquoi se bloquer soi-même? Par culpabilité comme tu le dis? Par défaitisme?
    Je pense que la plupart des femmes qui simulent sont amoureuses de leurs hommes, et dès qu’on commence à simuler….on ne s’arrête plus! C’est un cercle vicieux qui nous interdit l’accès à l’orgasme parce que notre chéri(e) pensera qu’on accède facilement au 7ème ciel, et ça serait bizarre si d’un coup Mr ou Mme ou Mlle mettait plus de temps que d’habitude.
    Désolée mais parfois il faut tout mettre à plat, au risque de bousiller un petit coeur. Faut discuter avant tout de ce qu’on attend de l’autre.
    Bien sûr pour les histoires d’un soir… pas la peine de gaspiller de la salive: c’était pas super mais c’est pas grave puisqu’on se revera pas! 😀

    Nina : Ah oui, j’ai pas du tout évoqué la dimension "et si c’est moi qui avais un blocage", oupsssss!

    Ton explication sur le cercle vicieux est vachement intéressant, assez vrai, je trouve. Comme toi, je pense qu’il est indispensable de parler du problème plutôt que de laisser la situation pourrir.

  3. "l’éjaculation n’est pas synonyme d’orgasme" : c’est vrai. Par contre ils ont lieu en même temps pour un homme, contrairement à vous, les femmes. C’est pour cela que c’est moins évident pour nous de faire la "différence" entre les deux. Je crois qu’on en a pas si souvent que çà d’ailleurs. Je pense, aujourd’hui, pouvoir faire la différence entre les deux, depuis qq mois seulement, mais je ne suis pas plus sur que çà.

    Nina : Ils sont souvent en même temps mais pas nécessairement, il y a parfois quelques secondes de décalage entre les deux mais c’est assez infime donc bon… Gauthier m’a dit comme toi, il lui arrive d’éjaculer sans arriver à l’orgasme.

    "Certains vont hurler mais je suis désolée" : je ne vois pas pourquoi on hurlerait. Tout le monde pensent au sexe, si l’une des deux personne d’un couple n’a pas "son compte" sur ce plan là, cela finira pour se ressentir tôt ou tard. Si en plus le dialogue est inexistant, la personne en manque finira par allez voir ailleurs en trompant l’autre ou en cassant le couple.

    Nina : Tu sais, Stef, beaucoup condamnent le sexe donc dire que le sexe fait partie de la base du couple, c’est inimaginable pour eux!

    "je ne suis pas convaincue qu’il faille taire les défauts de performances" : surtout pas, comment faire sinon pour s’améliorer? Et corriger le "tire"? 🙂

    Nina : C’est ce que je pense aussi. Ce n’est pas toujours évident à dire, ceci dit, il faut trouver les mots exacts pour pas froisser inutilement la personne.

    La question qui tue : peux tu définir un orgasme? avec tes mots bien sur, pas la définition du dico.

    Définir l’orgasme ou définir les effets d’un orgasme? Parce que définir le mot "orgasme" comme ça, c’est pas évident, c’est le point culminant du plaisir.

  4. L’orgasme à tout prix ? Non. Alors, à quoi bon le simuler, sinon convaincre son amant de réitérer ses erreurs ?

    Bien sûr, je suis déçu quand ma partenaire n’a pas atteint le septième ciel, déçu de moi-même et pour moi-même. Mon plaisir passant essentiellement par celui de ma partenaire, j’ai du mal à me satisfaire d’un plaisir solitaire, alors qu’on est deux. Bref, veiller à son plaisir est un acte égoïste, vu sous cet angle.

    D’un autre côté, quand il m’arrive de ne pas avoir terminé la brouette par une éjaculation à en faire un trou dans le mur, ma partenaire aussi est déçue. Et sans doute très largement plus que moi ! Culpabilité de ne pas être assez excitante, assez « bandante », assez sexy ou bien crainte de ne plus être aimée… Mais pourquoi donc ? Parce que je n’ai pas joui ? Aurait-elle été plus rassurée sur mon désir ou mon amour pour elle en me découvrant en train de simuler… euh… mentir ?

    Je n’ai jamais reproché, ni même envisagé de reprocher à une partenaire d’arrêter nos ébats pour quelque cause que ce soit. Si ce n’est pas un plaisir partagé, je préfère en effet tout stopper. Cela ne relève-t-il pas d’autant l’intérêt des fois où le plaisir ultime est atteint ?

    Nina : Je me demande dans quelle mesure notre sexualité est influencée par un désir de performance. Si on regarde, dans les films pornos, chaque scène de sexe se termine par une éjaculation fantastique du monsieur. Si tu regardes, dans tous les magazines, on nous parle que d’orgasme, c’est un but à atteindre à chaque fois, on nous explique comment faire et quand notre partenaire n’y arrive pas, on a l’impression d’être en dessous de tout.

  5. Il m’est deja arrivé de simuler ,pas en faisant des cris qui font fuir les voisins tout de meme,mais je l’ai fait
    pourquoi?effectivement je pense pour ne pas frustrer mon partenaire ,pour qu’il n’est pas une carpe en face de lui,mais j’avoue qu’il vaut mieu privilegier le dialogue et lui dire comment s’y prendre.
    Je suis d’accord avec toi quand ça va pas sexuellement, ça n’ira pas dans le couple ,et c’est vrai que j’ai deja dit ça a des personnes qui ont été choqué, surtout quand je leur ai dit que c’etait un des facteur de rupture.

    Nina : Je comprends pas pourquoi on rejette autant la sexualité comme facteur de dissenssion dans un couple. Je suis d’accord pour dire que le sexe ne fait pas tout dans le couple mais c’est quand même quelque chose d’important. D’ailleurs, quand le sexe ne va plus, c’est que c’est la fin du couple.

  6. "Définir l’orgasme ou définir les effets d’un orgasme?" : quels sont les "symptomes" d’un orgasme? Tout le monde sait que qu’est "jouir" mais je suis à peu près sûr que peu de personne sait ce qu’est un "vrai" orgasme.

    Nina : Alors, je sais pas si c’est pareil d’une femme à l’autre. Pour ma part, y a plusieurs "symptômes", comme tu dis. D’abord, j’ai très chaud au visage, j’ai la tête qui tourne, je tremble comme si j’avais froid et j’ai une espèce de vague intérieure qui part du sexe pour remonter dans mon ventre. Dans Les jolies choses, Virginie Despentes décrit l"orgasme ainsi : "Il lui a mis une fleur dans le ventre, avec un coeur tout palpitant et des pétales s’élançant n’importe où. Longs, doux et fluides. Il lui a mis une mer à l’intérieur, nourries de ses allées et venues.

    "Parce que définir le mot "orgasme" comme ça, c’est pas évident" : je sais, c’est justement pour çà que je pose la question, à vous, les femmes. Donnez moi, les caractéristiques qui permet de savoir si oui ou non, on a un orgasme. Pour un mec c’est loin d’être aussi évident.

    Nina : Ben, si j’ai pas les symptômes au dessus, j’ai pas d’orgasme. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas de plaisir.

  7. Je suis peut-être un peu à part… mais je ne ressens pas le besoin ou la nécessité d’éjaculer pour trouver ou même prouver mon bonheur…

    Parmi mes meilleurs souvenirs, une brouette d’1H30 où je n’ai pas éjaculé… et après ?

    Nina : En fait, comme je disais plus haut, on a vraiment une pression psychologique sur la nécessité de donner un orgasme à l’autre. Il nous paraît nécessaire que l’homme éjacule à chaque brouette, c’est sans doute idiot.

     

  8. Bouc & Moustache > "une brouette d’1H30 où je n’ai pas éjaculer… et après ?" : pourquoi avoir arreter au bout d’1h30 et pas 35 ou 2h dans ce cas? En général, l’homme arrete dès qu’il a jouit.

    Nina : On n’est pas des robots non plus…

  9. Personnellement je n’aime pas les rapports qui durent des heures. Je préfère un bon coit de 30min, quitte meme a recommencer après, plutôt qu’un coit d’1h30 où on est complètement épuisé et où la seule chose qu’on peut encore faire c’est de dormir.

    Nina : Ca dépend du coït… Déjà, une brouette d’une heure et demie, c’est une heure et demie de pur coït ou préliminaires compris? C’est sûr qu’après, y a plus rien à dire, plus rien à faire! 😉 N’empêche que ça doit être bon juste après, quand tu es dans les bras de l’autre de se laisser aller, de sentir ton coeur qui se calme un peu… Enfin, bref, après une telle brouette, la récupération doit être très agréable, aussi.

  10. un épuisement de satisfaction… mais attention, je ne prétends pas faire des coïts systématiques d’1H30… c’est aussi l’exceptionnel qui rend ça agréable.

    Nina : Heureusement que tu le prétends pas car ça va faire exploser ta boîte mail! Déjà qu’à mon avis, ce comm va te valoir quelques fans féminines supplémentaires ! 😉

  11. hum…pas de réponse…je n’ai jamais procuré d’orgasme à une fille donc impossible de savoir si c’était honnête ou si elle simulait…;-)

    Nina : Oui, effectivement, c’est pas facile de savoir si la personne simule ou pas. Les femmes ont, au moment de l’orgasme, des contractions au niveau du vagin mais je ne sais pas si c’est facile à sentir pour un homme ou pas…

  12. Pour être plus sérieux, je préfère ne pas me demander si c’était un vrai orgasme ou pas parce qu après je perds mes moyens et je doute affreusement…donc voilà…

    Nina : Je ne crois pas qu’il faille douter de soi… Je pense qu’l n’existe pas de bon coup ou de mauvais coup absolu, de toute façon. L’amour, ça se fait à 2.

  13. je parlais sans préliminaires bien entendu… mais ça ne veut pas dire que je sois un bon coup

    Nina : Je crois qu’une brouette pure d’une heure et demie, je mets deux jours à m’en remettre!! 😮 Après, comme je disais, je pense pas qu’un bon coup existe dans l’absolu, le sexe, c’est avant tout une alchimie entre deux personnes. Un mec qui sera un bon coup pour une fille sera un piètre amant pour une autre.

  14. Coucou Nina! Décidément j’aime vraiment tes articles.

    D’abord un point technique vu que je suis un homme : je confirme que l’on peut éjaculer sans jouïr et inversement.

    Ensuite, en ce qui concerne la simulation. Je ne parlerai que de l’aspect présent dans un couple qui dure, vu que pour les amants ou maitresses de passage ,ça n’a guère d’importance en effet 😉

    Je suis d’avis que ce n’est pas une bonne chose, car le sexe dans une relation est quand même quelque chose de privilégié, et d’essentiel. Personnellement, voir ma compagne prendre du plaisir et jouïr me procure beaucoup de plaisir et de satisfaction. Je trouve ça à la fois très valorisant quand je la vois se tortiller de plaisir, mais aussi terriblement excitant!

    Nina : C’est pareil pour moi, j’adore voir un mec qui a du plaisir, ça m’excite d’autant plus et si je suis très excitée… Hum, voilà! 😉

    C’est pourquoi je trouverai ça très frustrant que ma copine me mente à ce sujet, car je souhaite évidemment lui apporter le plus de plaisir possible (sans oublier le mien au passage, je suis un mec quand même!!!), et le meilleur moyen c’est qu’elle me guide sur ce qu’elle préfère.

    Puisque chaque femme est différente ([VECU]ainsi que chaque homme mesdemoiselles… [/VECU]) on ne peut pas tout deviner tout seuls!

    Nina : Oui, je suis entièrement d’accord! Chaque personne a ses petites préférences, on ne peut pas deviner ce que les gens aiment. Perso, j’adore qu’on me tripote les… oreilles. Du coup, je m’attaque systématiquement aux lobes de ces messieurs et s’ils n’aiment pas, autant qu’ils me le disent.

    Ah et puis honnêtement, le mâle étant, de nature, plutôt expéditif et fainéant, il risquerai de se satisfaire d’une performance moindre, si elle vous suffit apparemment à atteindre l’orgasme, et à lui laisser penser que c’est le meilleur coup du monde, ou qu’il a pigé comment vous faire grimper aux rideaux! C’est donc à double tranchant…

    Nina : Oui, tout à fait! Je crois pas avoir exagéré le côté : "tu es le meilleur coup que j’ai jamais eu!"

    Un dernier point plus personnel , rapport aux "Brouettes longues durées", ça peut être très agréable, car on passepar tellement de phases, entre des montées d’excitation, des retours aux jeux "coquin" et autres subtilités, franchement, j’avoue que j’aime beaucoup. Mais en effet, il ne faut pas faire ça tout le temps non plus car, s’il faut un peu de temps pour s’en remettre -2 jours tu éxagères 😉 – le risque serait de s’accoutumer à celà, et de perdre le plaisir des petits coups rapides glissés entre 2 "j’ai pas le temps là non arrête… oh oui continue…"

    ++

    Nina : le sexe routinier est la pire des choses, à mon avis. Toujours faire la même chose ne m’intéresse pas. J’apprécie tout autant les longues brouettes que les coïts plus rapides, ça dépend du contexte, effectivement.

  15. Personnellement, je ne lis pas les magazines où l’orgasme est mis en avant. Lorsque, que ce soit chez le médecin ou ailleurs, je lis un article sur le sujet, je le parcours d’un oeil amusé. L’orgasme à tout prix ?

    Pour ce qui est de la pornographie, en ayant justement assez de ce côté "perofmance à tout prix", je me suis tourné plutôt vers les oeuvres amateur, où le plaisir de chacun des deux partenaires est le seul but à atteindre.

    Sans doute se focalise-t-on sur l’orgasme pour éviter de parler d’autre chose ? N’est-il pas plus aisé de parler de sexe, fesses et nichons que d’émotions et sentiments ? J’ai comme l’impression que la pudeur nous empêche plus de nous mettre à nu que de nous mettre tout nu…

    Nina : Dans les mags féminins, c’est assez récurrent : comment atteindre l’orgasme, comment séjourner au 7e ciel, vous savez où il est votre point G?

    Ton analyse sur se mettre nu et se mettre tout nu est particulièrement intéressante, je trouve, c’est pas faux. Enfin, perso, j’ai quand même besoin de complicité. Si je ne veux qu’on orgasme, je me démerde très bien toute seule! 😉

  16. " le monsieur se retient, croyant qu’un coït de 3h38 est une bonne chose" : ben oui, c’est une bonne chose !

    par contre simuler,dans un couple, me semble nefaste a la bonne entente sexuelle.

    Nina : Comme disait Mikeline, commencer à simuler est un cercle vicieux. Je crois qu’il vaut mieux parler du problème que de faire semblant d’avoir une vie sexuelle épanouie. Après tout, chacun(e) ne réagit pas aux mêmes stimulis, autant dire ce qui nous plaît… ou pas.

  17. C’est marrant ? ma copine (qui adooooore SatC) est du même genre en plus… bon c’est pas la même tranche d’age et elle ne va pas ‘brouetter’ ailleurs…enfin j’espre… gloups.

    Mais c’est vraiment aussi le meme réaction face a l’orgasme masculin hihi.

    Nina : Virgule, quand je suis en couple, je ne brouette pas ailleurs… 😉 Plus je lis les commentaires sur cet article, plus je me demande d’où ça vient cette volonté de faire jouir un homme…

  18. oui … ça doit pas venir du coté masculin qui lui est plutot du genre performer… genre "ah je l’ai fait jouir 16 fois, je suis une bête de sexe."

    Nina : Oui, ce qui n’est pas toujours vrai, d’ailleurs ! 😉 Ce souci de la performance est assez effrayant. Surtout qu’un mec qui dit ça, je le soupçonne d’en avoir rien à foutre de sa compagne et qu’il baise par pur égocentrisme… Du coup, j’ai du mal à croire qu’il l’ai faite jouir 16 fois! 😉

  19. pit-etre que la simulation dans un couple n’est qu’un moyen pour ne pas vexer son partenaire sur un ratage exceptionnel (au 1er sens, qui fait exception) qui ne se reproduis que rarement, dans se cas, simuler est justifiable je suppose.

    mais comme tu dis, dans des relations d’un soir, ou si cela est frequent en couple stable, ca n’arrange personne de simuler je pense !

    de plus, tu as entierement raison quand tu dis que le sexe fait partie integrante de la vie du couple, pas pour rien que nous disons "faire l’amour", c’est rendre concret quelque chose d’abstrait, c’est donc indispensable a la bonne communication de ses sentiments envers l’autre [MODE psycho -on-]

    Nina : Oui, j’aime bien ton paragraphe sur "faire l’amour". Oui, à la limite, simuler pour un coup raté exceptionnel, why not, mais faut voir aussi pourquoi ce coup-là était raté… Perso, je n’exagère que lorsque je suis rassasiée et que le monsieur se retient de jouir.

  20. Il y a encore 2 autres cas à mettre en avant, qui donnent un aspect particulier à ce sujet :
    – Le cas où l’un des deux est moins demandeurs. Ma femme est beaucoup moins attirée par la brouette que moi, il lui arrive donc parfois de me traîner au lit dans le seul but de me donner du plaisir à moi. C’est parfois assez frustrant pour moi, et j’ai tendance à tenter de lui donner aussi du plaisir, mais c’est pas toujours le cas. En revanche, quand elle a vraiment envie, elle me dévore sur place (au contraire des autres fois, où elle va me chauffer avec de longs préliminaires) et est secouée de violents orgasmes.
    – Le cas où la personne qui va recevoir le plaisir ne veut pas guider l’autre. Je vais encore parler de ma femme, mais ça n’a jamais été que ma seule partenaire. Et en l’occurence, c’est bien là son pire défaut : elle refuse catégoriquement de donner des indications sur comment la satisfaire : je dois trouver tout seul ! Je me débrouille, mais c’est pas toujours facile.

    Revenons au sujet. Il est arrivé une fois seulement à ma femme de simuler. C’était il y a pas mal d’année, et elle avait eut son compte avant moi. Pendant que je "finissais" (que c’est désagréable, dit ainsi lol), elle a commencé à gémir de façon exagérée, et je me suis arrêté aussitôt. Je l’ai regardé, et je lui ait dit "tu me fais quoi là ?" Elle a eut un air un peu gêné, et a répondu "bah c’était pour t’encourager" mdr

    Pour finir, j’ai vraiment l’impression d’être un cas à part ici. Oui, on peut avoir une ejac sans orgasme, bien entendu. Enfin pas exactement : il y a un petit plaisir, mais rien de bien grand, trés loin des violents orgasmes qu’on peut avoir lors de vrais brouettes des familles ! lol

    Mais un orgasme sans ejac ? Euh là, vous rêvez lol Jamais ça m’est arrivé, ça lol

    En quoi suis-je donc un cas à part alors ? Eh bien parce que moi, j’ai du mal à imaginer une vrai partie de brouette sans finir par une ejac. C’est hyper frustrant pour moi, limite douloureux. En général, quand ça arrive, je me tourne sur le ventre et je dors. A mon réveil, même d’une courte sieste, je n’ai plus cette sensation douloureuse à travers tout mon corps.

    Thom… ejac addict^^

    Nina : On m’a souvent parlé de cette douleur due à une non-éjaculation, je pense que c’est pour ça que ça me tient à coeur que l’homme éjacule.

    Sinon, quand je simule, c’est comme ta femme, pour encourager le monsieur à finir… Enfin, je sais pas si on remarque la différence, vue que je suis trèèèèèès expressive… 😉 Personnellement, je suis un peu "timide" pour lancer les hostilités mais une fois que c’est parti, je suis très demandeuse.

  21. …je vais te présenter à ma femme toi ! Tu lui donneras des cours de diction !

    "Aaaaaaah"

    "Ouiiiiiiiii"

    "Oooooooh"

    "C’est boooooooon !!"

    "Oui, Kystoooooooooouille"

    "Moui"

    Thom…^^

    Nina : Ahahahahahahah!! Gauthier m’a suggéré d’écrire un article sur mes conversations brouettiques… J’avoue que, dans ses moments-là, je me concentre pas trop ce que je dis mais des fois, je suis un peu dirigiste ("oui, comme ça!" "Ah, plus fort!!")…

  22. Thom > j’ai envie de te poser la même question qu’à Nina, "quels sont les "symptomes" d’un orgasme?". Je pense que c’est bien différent chez un homme que chez une femme.

    Nina : Je voudrais bien savoir aussi… Gauthier a pas voulu me répondre tout à l’heure, sans doute parce qu’on était en plein restaurant! 😉

  23. Les symptômes de l’orgasme ? Dur, en fait, comme question… on parle bien de l’orgasme, hein, pas de tout ce qu’il y a avant !

    Bon bah je décris chez moi…

    Au moment de l’orgasme, je sens une forte chaleur envahir mon corps, provenant notammant de mon sexe pour aller vers le reste du corps.

    En arrivant à ma tête, cette chaleur, cette sensation (dur à décrire) me trouble la vue, me coupe totalement la respiration (ça s’accompagne d’un bon gros gémissement juste avant, mais je peux plus gémir à ce stade : j’ai plus de souffle), et là le plaisir au sein de mon sexe est à son paroxysme.

    Puis vient l’orgasme, avec l’éjaculation. C’est alors comme une délivrance dans tout mon corps, qui me donne un violent vertige, mon souffle me revient instantannément et me fait pousser toute sorte de gémissements à la grande joie de ma femme, et là c’est comme une série de vagues déferlantes qui se répend dans tout mon corps, chaque vague me traversant à chaque éjaculation. En général, ma vue se trouble alors.

    Puis vient le calme. Les éjaculations cessent, le plaisir redescend et fait place à une sensation de détente qui se répend en moi. Je me calme, je respire profondément puis vient l’heure du calin (pour peu que je n’ai pas prit ma femme lors de l’orgasme dans mes bras, ou même que je ne l’ai pas embrassé à pleine bouche. Quand je jouie, j’aime être au plus prêt de son corps, et l’embrasser avec fougue. D’ailleurs, elle aussi lol).

    C’était clair ? Tout le monde va bien, j’en ai pas perdu en chemin dans les toilettes ? lol

    Thom…

    Nina : Merci pour ta réponse, super intéressante pour une femme. Ca me passionne, ça, l’organe masculin et les plaisirs qui y sont liés, je me demande toujours comment ça fait…  C’est vrai qu’au moment de l’orgasme ou plutôt juste après, j’ai tendance à embrasser mon partenaire comme une malade, surtout dans le cou…

    Au fait, j’ai reçu une carte postale du Canada aujourd’hui… Ah, mais c’est toi qui me l’a envoyée!! Merci beaucoup Thom!! 🙂

  24. et bien je px te dire que j’a tjrs simule , et qd je simule pas la relation ne dure pas et si je le fais c pour le partenaire , parce que pr moi un orgasme c sans importance (je me suis habitue a ça 2ou3 orgasme ds 10ans)

    Nina : L’orgasme n’est pas indispensable mais c’est quand même bien agréable… En même temps, je trouve ça triste le "si je simule pas, la relation ne dure pas", il n’y a pas un problème de communication avec tes partenaires?

Répondre à fanficsworld Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *