La liste de la victime de la mode (couic)

– Mercredi, séance shopping, j’ai besoin de fringues tendance. La mode est au gris, j’ai envie d’un pantalon tailleur gris avec la veste assortie et un top coloré histoire de pas passer pour la dépressive de service. Etape 1 : Mango. Mango, c’est concept, ils ont décidé que le gris ne passerait pas par eux. Naf-Naf ? Ils taillent leurs fringues comment eux ? Je teste un chemisier, je nage dedans sauf au niveau de la poitrine où la boutonnière baille outrageusement. Sac à patate powaaaaa ! Une robe sinequanone ? Ah ben tiens, c’est donc à ça que je ressemble avec la poitrine hyper … Continuer de lire La liste de la victime de la mode (couic)

Bluesy

Bon, j’avais pas forcément prévu de chouiner aujourd’hui mais tant pis, je le fais. Ou plutôt, je vous fais part de mes doutes existentiels. Mais je vais le faire de façon marrante, pars pas, lecteur ! Bon, voilà, la semaine dernière, j’avais reçu un coup de fil d’un journal Internet pas mal connu quand même, je leur avais écrit un article sur l’équipe Sarko (ô joie). Lundi, coup de fil « non, on a pris quelqu’un d’autre, au revoir ». Un peu sec. Et encore raté. Donc lundi, j’ai fait ma complainte de la loseuse. Etre ou ne pas être une merde. Ce … Continuer de lire Bluesy

Tout ceci n’’était qu’’un rêve

Lecteur, je dois t’avouer un truc. Ce que je t’ai raconté hier, ma rencontre avec le beau Thomas et le baiser sur le quai de la gare, tout ça n’était pas vrai. Un canular, en somme. Là, tu te dis que j’ai pété un plomb, mais pourquoi, oh pourquoi, j’ai fait ça ? Pas pour me foutre de ta gueule, non, mais juste pour remonter le moral des troupes et le mien en particulier.   Mercredi soir. Je fais la gueule, j’ai pas le moral. Il fait froid, je suis fatiguée, j’ai passé la journée dans les transports et ce foutu … Continuer de lire Tout ceci n’’était qu’’un rêve

Le collectif « tous des connards »

L’autre jour, Mister Big a dit dans son article : « vu la propension de murs qui affleurent en ce moment, vous êtes en droit de vous dire qu’en automne, saison déjà propice à la déprime, les Vingtenaires vont tous passer du côté sombre… Genre « je crois plus à la vie, j’en ai marre… tous des connards, etc etc… ». ». Je profite de l’occasion pour présenter notre collectif « tous des connards. » Bon, vous lisez un peu notre vie, quand même et vous avez pu remarquer qu’on a pris quelques murs (oui, on est monomaniaques, et alors !). Et y a des fois où le … Continuer de lire Le collectif « tous des connards »

Nina qui rit, Nina qui pleure

C’est la fin de l’hiver, la période que j’aime le moins dans l’année. Chaque année, en mars, je serre les fesses et je croise les doigts : cette année, ça ira. Je me souviens, l’an dernier : un vendredi, fin février. Toujours aucune nouvelle de mon stage, panique à bord. Je prends mon téléphone et j’appelle mon peut-être futur tuteur de stage : il est en ligne, il peut pas me prendre au téléphone. Je vais donc boire un verre avec une copine mais je suis guère optimiste. 16h30, on quitte le bar et je me rends compte que j’ai un message. Tiens. … Continuer de lire Nina qui rit, Nina qui pleure

Et si je faisais quelque chose de ma vie

Jeudi, 3h ou 4h du matin, je sais plus. Allongée à côté de Jean (mon amant dont j’ai pas encore parlé, cherchez pas l’article qui lui correspond, il viendra), nous discutons de nos vies respectives, j’essaie tant bien que mal (et plutôt mal, j’ai eu l’impression) de lui remonter le moral. A un moment, il me demande si je vais bien et je lui réponds : « Ben oui, j’ai pas de raison de déprimer. – Je pourrais t’en trouver plein. – Non, ça ira. » Je m’accroche à la certitude que tout va bien mais je suis autant à l’abri de la déprime … Continuer de lire Et si je faisais quelque chose de ma vie

Virée au sex shop

Cela fait maintenant une semaine que Gauthier vit sur Paris et, franchement, ça me rend heureuse. Il y aura vraiment une vie parisienne avant et une vie parisienne après son arrivée. Il faut avouer qu’il est arrivé pile au bon moment, pour me remonter le moral après une rupture. Du coup, tous les jours, mon téléphone sonne : « Dis, je sors de cours, je suis en ville dans une heure, tu me rejoins ? ».   Gauthier, je l’adore mais il me coûte cher car resto ou verre tous les jours, les sous partent vite… Hier, on se retrouve à notre traditionnel lieu … Continuer de lire Virée au sex shop