Un des thèmes qui m’intrigue le plus dans les dystopies, c’est la notion d’effondrement. Pas forcément une collapse, hein. Il peut y avoir une fin de civilisation due à une guerre, une maladie, une catastrophe écologique, une bombe nucléaire… Mais la démocratie telle qu’on la connaît peut subir une longue agonie jusqu’à s’éteindre dans l’indifférence générale. Comme dans La servante écarlate où la montée de pouvoir de Gilead inquiète peu. Dans Corpus X de Frederic Bischoff, on va suivre ce même processus lent… discret mais implacable.
