Carlos Ruiz Zafon : les romans fantastiques espagnols parfaits pour l’été

L’été dernier, je glande sur une chaise longue dans le jardin parental quand ma mère décide que c’est l’heure de me dealer sa came. “Tiens, Nina, tu devrais lire ces romans, c’est du fantastique, ça va te plaire à toi”. Je jette un oeil et découvre quatre romans de Carlos Ruiz Zafon aux résumés appétissants. Je repars donc avec trois des romans sur quatre dans ma valise (le 4e ne rentrait pas, en fait). Et une fois de plus, ma maman a vu juste

Carlos Luis Zafon en interview à la FNAC

J’ai donc lu très rapidement l’intégralité du cycle de la brume (Le prince de la brume, le palais de minuit, les lumières de septembre) ainsi que Marina. Alors avant de poursuivre, même si les trois romans du cycle de la brume sont regroupés, il s’agit d’histoires indépendantes. Mais on retrouve globalement un schéma global : de jeunes ados sont confrontés à des phénomènes surnaturels qui les dépassent. Poupées incarnées, illusions, démons, ils vont devoir lutter pour sauver leur vie. La notion de fratrie est également très forte. Car ces romans sont classés dans la rubrique “jeunesse” mais honnêtement, ça se lit à tout âge sans problème.

Le palais des brumes de Carlos Ruiz Zafon

J’avais commencé par le Prince de la Brume qui a dû me tenir deux jours, à peu près, j’enchaînais avec Marina qui n’avait rien à voir avec le cycle de la brume mais que j’ai apprécié, essentiellement parce que ça se passait à Barcelone et que j’y retrouvais l’ambiance particulière de la ville. Je reprends le cycle de la brume et… ah mais ça n’a rien à voir en fait, ce ne sont pas du tout les mêmes personnages. Je me disais que le Prince de la brume n’appelait pas forcément une suite, justement…

Marina de Carlos Ruiz Zafon

Mais du coup, j’en pense quoi. J’aime beaucoup les ambiances, la plume, l’esthétique générale. J’aime l’idée des automates et autres poupées, le fantastique, la relation entre les personnages même si l’amour est très vite fort et passionné (mais bon, ce sont des ados donc forcément…). Mais. Oui, il y a un petit mais : il y a quand même énormément de ressemblance entre les romans. C’est agréable à lire, j’aime mais après en avoir lu 4, je me sens pas impatiente d’avoir un cinquième roman à me mettre sous la dent, je me sens moins surprise.

Le musée des automates
C’est quand même bien flippant…

Finalement, je ressens pour Zafon la même chose que pour Victoria Hislop : une lecture très agréable, parfaite pour les vacances, par exemple, mais un petit arrière-goût un peu agaçant : oui, c’est top mais ça, tu l’as déjà écrit… Ca n’en reste pas moins un auteur que je vous conseille mais attention : comme c’est quand même bien écrit, ça se lit très vite, pensez à prendre une bonne réserve de bouquins, je vous parie que ça ne vous tiendra pas plus de 2 jours.

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