Choisir un livre à sa couverture

Petit après-midi shopping le week-end dernier avec Amy où je fus raisonnable (vu que j’ai un peu fait des folies vendredi pour mon neveu chéri qu’est pas encore né) : un petit baume pour les lèvres et basta. Jusqu’à ce moment fatidique où nous entrâmes dans une librairie et la boulimie dépensière prit le dessus.

Alors que nous errions au hasard des rayons, j’avisais quelques couvertures fort jolies qui donnent furieusement envie d’acheter l’ouvrage alors même que je ne sais pas du tout de quoi ça parle. Amy me rejoint : »Y a des livres, je pourrais les acheter rien que pour leur couverture… » Ah, me voilà rassurée !

Comme tout un chacun, j’aime la joliesse. Rien que le mot me donne des couleurs aux joues, il me plaît. Concrètement, que ce soit pour une fringue, de la vaisselle, des rideaux, draps… Je veux quelque chose qui me plait. Le simple « fonctionnel et utile » est d’une tristesse… Je préfère écrire dans un joli cahier qu’un tout moche et tout simple, même pour mes notes quasi illisibles de travail (enfin moi, je les relis, pour les autres, faut une pierre de rosace. Non que j’use d’un code très compliqué, juste que j’écris très mal. Bref). La joliesse, c’est juste le baume au cœur, le petit truc qui rend de meilleure humeur, qui rend mon quotidien un peu plus gai. Puis j’aime bien boire dans ma tasse verte à pois blancs, point.

Alors pourquoi les biens culturels échapperaient à cette envie de joliesse ? Combien de fois ai-je été attirée par des cd à la belle pochette ? Même maintenant que je n’en achète plus (parce que j’ai un abonnement spotify, je télécharge pas), quand je me balade dans la catégorie artistes similaires de mon spotify pour trouver de nouveaux artistes, mon premier critère de choix est la pochette. Et parfois, force est de constater que le contenu est loin d’être à la hauteur du contenant…

Superficiel ? Certes mais vu le travail sur les couvertures de livres (loin derrière les pochettes de CD qui nous invitent des le premier coup d’œil dans l’univers de l’artiste), je ne dois pas être la seule à y être sensible… C’est une première invitation, une envie de saisir l’objet pour le retourner et dévorer le 4ème de couverture. Parfois, le sujet nous laisse de marbre et on le repose sagement avant de découvrir une nouvelle couverture promettant milles et uns plaisirs. D’autre fois, les mots nous charment et l’on cède à la tentation, ravi de l’imaginer trônant dans notre bibliothèque.

La couverture ne fait pas le livre, certes. Mais il en fait néanmoins partie, il est une porte d’entrée comme une autre. Son contenu est parfois décevant (les 4ème de couverture vendent parfois plus de rêve que le meilleur des séducteurs) mais on y découvre parfois un trésor de littérature. La superficialité a parfois du bon.

PS : à partir d’aujourd’hui, je mets une chanson sur chaque article, lié ou non à mon blabla, pour le plaisir ! Chaque titre sera rangé dans la playlist Vingtenaires que j’ai créée sur Spotify 

7 réflexions sur “Choisir un livre à sa couverture

  1. Ha voilà le fameux article ^^ perso je pense que je suis attirée par la couv d’un bouquin parce que j’aime la photo, s’il y a une belle photo, ça me donnera au moins envie de lire la 4ème de couv pour voir de quoi le livre parle. Et ça marche aussi pour les folios. C’est pour ca que ca m’énerve quand la couv d’un bouquin est changée dès que l’adaptation ciné va ou est sortie.

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