« En amour, faut pas avoir de fierté »- Hélène de Hélène et les garçons

Dimanche, j’étais d’humeur « enfin un week-end où je fous rien » donc j’ai appliqué le concept à fond, à base de siestes, grasses mat et merdophagie télévisuelle. Et dans le lot de mes merdophagies préférées, que trouve-t-on ? Sous le Soleil et Hélène et les garçons (aïe). Je rappelle pour info qu’en week-end, je suis très fatiguée de la tête.

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Bref, à un moment, dans un épisode d’Hélène et les garçons, Bénédicte la super cocue pleure car José l’a abandonnée pour Adeline et explique à Hélène qu’elle souffre mais qu’elle ne dit rien parce que tu comprends, quand elle était jeune, elle a vu sa soeur se traîner aux pieds de son ancien amoureux et qu’elle a trouvé ça ri-di-cu-le. Et là, Hélène lui déclare solennellement : « Mais enfin Béné, en amour, faut pas avoir de fierté! ». Nous retrouvons ici le goût d’Azoulay pour les femmes dociles à n’en pas douter. Mais quand même, cette phrase fait réfléchir.

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Comme vous le savez, j’aime réfléchir sur l’amour, ça fait un peu 5 ans que je fais ça et sur le coup, cette phrase m’a un peu fait sortir de mes gonds : quelle connerie ! Mais derrière, c’est pas si évident que ça, examinons un peu les deux côtés de la médaille.

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D’une part, je pense qu’en amour, un paillasson n’est sexy que pour un sacré dominateur macho tendance pervers narcissique (ou son pendant féminin, bien entendu). Pour ma part, un compagnon qui n’aurait aucune fierté et se laisserait traîner dans la boue, c’est niet direct. Même si j’ai un fond gentil et que je ne fais pas souffrir les gens par pur amusement. Donc j’ai envie de dire que de n’avoir aucune fierté en amour n’est PAS une bonne chose. Comme dirait France Gall « résiste, prouve que tu existes ». Je pourrais même jusqu’à sortir le fameux « fuis-moi je te suis » mais j’ai tellement horreur de cet adage qui ne fonctionne pas du tout avec moi que voilà…

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Mais tiens, justement, pourquoi ça ne marche pas avec moi ? Par fierté. Le principe est simple : si je sens que ça va être galère avec un mec qui joue le Casper (le fantôme), ça va vite me fatiguer et je vais voir ailleurs si j’y suis. Là, il peut y avoir une erreur stratégique. Parce que le mec se dit que c’est une stratégie qui marche, moi, par fierté, je vais voir ailleurs s’il y est et je passe à côté de quelque chose. Ceci étant, c’est le jeu aussi.

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Mais où est la limite de la fierté en amour? Quand faut-il ranger son ego à bon escient ? s’il y avait une réponse toute faite, ça se saurait et j’ai même pas de réponse à apporter, c’est du cas par cas. Sauf qu’il me semble qu’en matière d’amour, tout est question de compromis et il faut avancer chacun dans le même sens pour arriver à l’équilibre. Si personne ne cède, ça ne peut pas fonctionner. S’il n’y en a qu’un qui cède, je ne pense pas non plus. Non parce que là, notre amie Bénédicte qui s’est assise sur sa fierté, durant les X épisodes suivants, elle va passer pour la pauvre cocue de service qui passe son temps à se faire avoir par son mec, à lui dire « Non mais là, José, j’en peux plus, c’est fini » pour mieux l’accueillir dans son lit à la fin de l’épisode, bisous bisous ! Sauf que le José, il est comme un enfant : si t’es pas ferme, il continuera ses conneries sans crainte du retour de bâton. Du coup, il se tire toutes les meufs qui passent avec la jupe ras la touffe et sans culotte (le personnage féminin lambda chez AB) et Bénédicte, elle pleure. Ah ouais, c’est vrai, c’était trop bien de s’asseoir sur sa fierté, ça fait grimper les actions chez Kleenex. Il en faut aussi.

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Bref, après réflexion, j’ai envie de dire : « Non Hélène, tu as tort, faut pas non plus se laisser faire! ». Tout n’est question finalement que de compromis et d’équilibrage. Et si on ne parvient pas à le faire, c’est peut-être tout simplement que certaines personnes ne sont pas faites pour vivre ensemble. Mais pas de panique, y en a d’autres, des personnes…

 

5 réflexions sur “« En amour, faut pas avoir de fierté »- Hélène de Hélène et les garçons

  1. Sincèrement, comme tu l’as dit, je pense que c’est du cas par cas… Parce que ça ne me déplairai pas d’être soumise, au sens propre, à un mec qui me plait vraiment. Mais bon, après j’imagine qu’il faut être d’accord dès le départ sur les limites à ne pas franchir !

  2. Bonjour Nina,
    Mais c’est quoi cet article!lol Je lis toujours régulièrement ces chroniques que j’aime bien c’est toujours bien écrit et amusant. C’est léger quoi, on va pas se prendre la tête quand même!! Léger mais tellement vrai comme disait Fabrice dans la classe (références, références!), toutefois qu’est ce qu’elle veut le gente féminine, soumise, dominatrice ou équilibre, je ne sais pas je ne sais plus, je suis perdu!! Arretez de donner des signaux contradictoires on s’en sort pas, mdr! Mais ton article est pertinent en ce sens que l’amour c’est vraiment comliqué eu égard aussi à l’article suivant sur la polygamie…Courage à tous les « sans GPS » de l’amour dont je suis!! Attention à toi, le burn out c pas cool quand même 😉

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