Déménager, c’est jeter

Déménagement J+12 déjà ! J’ai complètement délaissé ce coin, on a beaucoup à faire entre l’aménagement du nouvel appart et la remise à neuf des anciens, surtout quand ces abrutis d’EDF/Engie m’ont coupé l’électricité dans mon ex appart alors que je ne leur avais rien demandé. Vous avez déjà essayé de nettoyer une salle de bain dans le noir, vous ? Moi oui et autant vous dire, c’est pas très efficace. Mais voilà, retour sur mon déménagement et surtout sur ce point clé : jeter. Je souffre du syndrome dit de l’accumulation ou syllogomanie… Enfin, non, pas à ce point … Continuer de lire Déménager, c’est jeter

Couper les fils

Ce week-end, je suis partie en week-end yoga, faudra que je vous raconte, j’ai souffert. Non, pas souffert mais souffeeeeeeeert. Mais j’en ai recueilli une certaine sagesse et des résolutions que j’ai immédiatement appliquées : j’ai cassé certains fils. Nous sommes la génération connectée. Connectée à la toile mais connectés entre nous aussi, si bien qu’il devient difficile de réellement rompre tout contact. Il y a environ un mois, après un petit dîner à 4, je rentre avec Victor qui me fait remarquer que c’est bizarre que j’ai toujours mon ex à qui je ne parle plus dans mes contacts … Continuer de lire Couper les fils

Les histoires les plus courtes sont les plus indigestes

Des hommes, j’en ai connus, des liaisons, j’en ai eues. Même des relations amoureuses où l’autre avait une place particulière dans ma vie, une place de choix. J’étais prête à faire des concessions, faire une place dans ma vie. Mais parfois, l’histoire tourne court, gros eau de boudin dans laquelle on se noie. Pourtant, y a-t-il de quoi faire un drame ? Octobre 2012, le prince charmant se mue en crapaud. Du jour au lendemain, je me prends une rupture en pleine face sans que rien ne m’eut permis de m’y attendre. 5 mois plus tard, je digère pas tout. … Continuer de lire Les histoires les plus courtes sont les plus indigestes

Ah, t’es revenue !

J’ai tendance à penser que nous sommes multiples, notre moi évolue en fonction des épreuves de la vie ou de ses joies, aussi. Il y a la Nina joyeuse, la Nina neutre, la Nina extatique mais aussi la Nina défaitiste et/ou déprimée. Les Nina down, je ne les aime pas, comme la plupart d’entre nous, je suppose, même si certains se droguent au spleen. Mon spleen m’emmerde car il ne génère rien si ce n’est de l’inactivité et de la frustration. En 2011, j’ai plus souvent qu’à mon tour revêtu ma tenue de Nina la déprimée mollassonne. La faute à … Continuer de lire Ah, t’es revenue !

Week-end sac à dos

Toi qui me lis depuis si longtemps, tu me connais, j’ai quelques marottes dans la vie : la merdophagie, les concepts et théories, les métaphores foireuses et les résolutions. Voyez, moi, les résolutions, j’en fais pas juste au 1er janvier, j’en fais toute l’année avec une petite préférence pour le dimanche soir et son fameux cafard « ma vie pue ». Récemment, j’ai traversé une phase « marre de dire sans faire » qui est un grand classique de ma vie. En témoigne l’état de ma machine à coudre achetée en décembre 2010 (la pédale est toujours sous plastique), de ma pâte fimo jamais … Continuer de lire Week-end sac à dos

Courrier des cœurs : réponse à Angel

Cette semaine, Ange nous a posé la question suivante : « Peut-on oublier son vrai grand Amour ? Voilà, il y a déjà 10 ans, je suis sorti avec une fille que l’on nommera M. Nous étions au lycée, le temps des amourettes comme on dit, mais pas pour nous. Des sentiments très forts existaient, pourtant nous n’avons pas couché ensemble. La relation en elle-même n’a pas duré exceptionnellement longtemps, deux fois deux mois avec entre les deux un an de séparation. Nous sommes restés en contact les années suivantes, jusqu’à ce qu’elle coupe les ponts il y a 5 ans environ => silence radio total. Malgré de multiples … Continuer de lire Courrier des cœurs : réponse à Angel

Courrier des cœurs, réponse à Moody Haleine

Cette semaine, Moody nous a envoyé un mail pour nous présenter son cas, attention : « Chers vingtenaires, J’ai l’honneur de vous présenter mon honorable problème, un classique classique: Après avoir décidé, à la suite d’une improbable aventure passionnelle avec une nymphomane bouddhiste devenue platonique au bout de 3 semaines et qui m’a fait arroser les saules pleureurs municipaux de façon convaincue (faut pas s’attacher pour la énième fois…), je me jurai de ne plus me précipiter dans des relations frénétiques,ô non ô non trop de problèmes. Ce qui finit par me faire développer pour une vieille connaissance, évidemment, dont la statistique de … Continuer de lire Courrier des cœurs, réponse à Moody Haleine

Le lâcher prise

L’amour, c’est pas tous les jours facile, facile. Ca, tu le sais lecteur. Des fois on est heureux, d’autre, on pleure, c’est comme ça. Mais je vais abandonner là ces sublimes lapalissades dignes d’un journal intime d’une gamine de 13 ans pour développer un thème qui me semble important : le lâcher prise.  Prenons nos amis Charlotte et Etienne. C’est mon couple ami fictif. Donc, dans le dernier épisode, Etienne est parti pour une autre et Charlotte est dévastée. Trois mois plus tard, elle nous sort encore ses : « Mais je l’aiiiiiiiiiiime ! ». 6 mois après aussi… Un an plus tard, elle reste à dire … Continuer de lire Le lâcher prise

Et revoilà la sous-préfette!

Par Océane Semaine du 25 au 31 Juillet    J’en ai marre d’avoir toujours raison !   Lundi : j’avais oublié mon portable. En rentrant, tout en esquivant ma mère qui se tape joyeusement l’incruste depuis le jour sordide où je lui ai filé mes clefs, j’ai l’immense bonheur de découvrir un texto rageur de mon ex-coloc. (qui, entre nous soit dit, était allée se plaindre chez un pote de son comportement stupide). Petit enchaînement vengeur et nous convenons d’un rendez vous coup de vent pour jeudi soir. Je devais voir une copine du BTS mais comme mes parents ont en ce … Continuer de lire Et revoilà la sous-préfette!

Apologie d’une colocation ratée

Par Océane L’origine On prend deux copines qui se rencontrent au lycée. Elles accrochent bien ensemble et se disent que quand elles seraient grandes, elles s’envoleraient ensemble du nid familial.    La patience Pendant les trois années qui s’écoulent, chacune commence à rêver de leur future vie. Elles en parlent souvent… Elles sont toutes les deux à la fac. La première marche plutôt très bien et l’autre passe toutes ces journées en ville et toutes ces nuits en boîte de nuit.   Le saut décalé Puis celles qui toutes les nuits déconnées se retrouve un beau matin de juillet au … Continuer de lire Apologie d’une colocation ratée