La liste de la fille caramélisée et bronzée

Putain, demain, je rentre à Paris – Je suis pas douée au billard. Ni aux fléchettes, ni au bowling. Vive le tarot et la belote mais là, j’ai jamais de chance. J’envisage de me louer pour des soirées ou autres, genre « vous avez un ami très mauvais joueur qui ne supporte pas d’être dernier ? Pas de panique, louez Nina, elle fera toujours pire que lui ». Oui, je capitalise ma lose.   – Des fois, je découvre à quel point je suis une pudique de circonstances. C’est-à-dire qu’à des moments, je le suis pas. Ma pudeur est un bon indicatif de mon … Continuer de lire La liste de la fille caramélisée et bronzée

Argent, trop cher

Voilà un sujet qui n’a jamais été abordé réellement ici et pour cause : l’argent, c’est tabou. Et pourtant, ça fait tourner le monde. C’est un mal très français ce rapport curieux à l’argent et à la réussite qui va avec. Il fascine autant qu’il répugne. Déjà, Tocqueville avait remarqué qu’aux Etats-Unis, on parle librement de sa réussite et de sa fortune alors qu’en France, on reste toujours pudique sur le sujet. Bon, alors enfonçons des portes ouvertes, puisque je suis très douée pour ça.   Comment parler d’argent ? – soit je dis que j’en manque pas grâce à mes parents … Continuer de lire Argent, trop cher

Article « petits coeœurs, petites fleurs »

Aujourd’hui, je me suis donnée une mission. Remonter l’humeur générale de ce blog. Je me rends compte que mon méga coup de blues a été assez contagieux et comme je n’ai pas (encore) d’action chez Lexomil, je vois pas l’intérêt de maintenir cette morosité. Alors allons-y.     Imaginez. Un pré au printemps, l’herbe est tendre comme un golf anglais mais plus longue, le vent dessine de douces vagues dans la pelouse. Quelques coquelicots amènent des touches de couleur. Mais que voit-on, là-bas ? Un arbre, un arbre gigantesque. Imaginez que vous vous allongez au pied de cet arbre, à l’ombre. … Continuer de lire Article « petits coeœurs, petites fleurs »

La femme conquérante des années 2000

Il y a quelques années, alors que je me préparais à entrer à la fac (je ne dirais pas quand c’était exactement, la nature féminine est pudique lorsqu’il est question d’âge), j’avais lancé un jour cette expression dans une conversation. En fait, je consolais une copine après une rupture amoureuse. Très inspirée, je lui avais parlé de la fac comme d’un immense supermarché à mecs. Imaginez que sur environ 30 000 étudiants, si on compte à peu près 10 000 hommes (oui, c’était une fac plutôt littéraire), il y en a pour tous les goûts : petit, grand, blond, brun, noir, blanc, jaune, vieux, jeune… … Continuer de lire La femme conquérante des années 2000