On arrête de toucher à mes madeleines

Le temps passe et voilà, j’ai déjà 28 ans, je dis des phrases du genre « tu vois, ça fait 14 ans que je mets des tampons, j’ai jamais eu des problèmes », des « ça fait 10 ans que j’ai le bac »… Je grandis et maintenant, je parle parfois en dizaine d’années. Cette année, par exemple, j’ai rempli pour la première fois ma déclaration d’impôts et ça m’a un peu déprimée : cette fois, c’est officiel, je suis grande. Du coup, je suis très attachée à certains souvenirs, certains endroits, certains détails. Proust avait ses madeleines, moi, j’ai plein de choses. Mais parfois, on se rend … Continuer de lire On arrête de toucher à mes madeleines

Ah ben tiens, c’est terminé !

Des fois, dans la vie, j’aime bien qu’on me pose des questions qui ne m’avaient jamais traversé l’esprit, histoire que je me triture un peu les neurones. Cet été, Guillaume III m’avait exposé sa théorie sur le « quand c’est fini ». Attention, on ne parle pas de rupture, ici, mais bien de la prise de conscience qu’on n’a plus de sentiments pour une personne. Dans ma vie, j’ai aimé, j’ai subi des ruptures, comme tout le monde, quoi. Seulement, on peut pas rester ad eternam dans le regret et le souvenir de l’autre, c’est pas sain. Moi, j’ai tendance … Continuer de lire Ah ben tiens, c’est terminé !

O mon pays, O Toulouse

Mercredi, 13h45. Dans un monde normal, je serais à cinq minutes de Montparnasse mais en fait, on est loin, le train a du retard. Je reviens de mon pays natal où j’ai passé un long week-end, je suis entassée dans un coin de train avec ma valise, mon ordi et la pauvre Kenya qui dort tranquillement dans sa cage, se préparant pour la sérénade qu’elle me jouera tout à l’heure dans le métro. A côté, y a une fille aux dreads roses dans lesquelles sont accrochées des capsules de bière et elle a un rat teint en vert sur l’épaule… … Continuer de lire O mon pays, O Toulouse