La rue ne t’appartient pas [connard]

Jeudi matin, je quitte mon appart, à peu près fraîche et prête à affronter la journée. Alors que je chemine, un peu perdue dans mes pensées, un mec m’interpelle “bonjour… Bonjour… Oh bonjour ! Oh ! Tu pourrais répondre, déjà que t’es pas belle !”. Alors évidemment, je lui ai un peu pourri la gueule. Parce que j’en ai marre de me prendre des giclées de domination masculine dès que je fous un pied dehors. Le problème n’est pas tant ici l’agression verbale. Ce monsieur a le droit de ne pas me trouver à son goût (mais dans ce cas, … Continuer de lire La rue ne t’appartient pas [connard]

C’est l’open bar de la drague

Il est souvent drôle d’observer les réactions que provoquent certains articles, y compris celles auxquelles on ne s’attend pas. Par exemple, il semble particulièrement intolérable que je n’ai pas envie de me faire draguer dans la rue. OK alors jouons. Aujourd’hui, je rentre dans la peau d’une fille trèèèèèèèèès gentille, pour voir. Action ! Paris, 9h15, un matin de semaine (parce que le week-end, je suis rarement debout à 9h15), je sors du train pour rejoindre mon travail. Pas de repos pour les braves, un premier homme me dit que je suis bien charmante, je lui réponds merci en souriant, comme toujours mais là, … Continuer de lire C’est l’open bar de la drague

Je ne suis pas fier

Par Gauthier Article écrit il y a quelques mois, mais j’ai envie de vous le faire lire…   Je dis souvent que je suis une pute, souvent sur le ton de l’humour, en référence aux centaines d’hommes qui ont partagé ma couche. J’en suis à quelque chose comme 450 mètres de haut si je les mets les uns sur les autres, j’ai baisé 20 tonnes de chair (plus ou moins flasque), et j’ai sucé l’équivalent d’un immeuble de 15 étages (si on ne compte que ce que j’ai avalé, donc vous avez compris…). Bref, un constat digne d’une travailleuse sociale … Continuer de lire Je ne suis pas fier

Peur sur la ville

Sortir le soir sur Paris n’est pas dénué de « danger ». Jeudi, Anne est arrivée sur Paris après un voyage en train épique (une heure et demie de retard, tout va bien). Anne est une grande fille, elle arrive seule jusqu’à chez moi sans même se perdre. Après une pause bienvenue à la maison et de délicieuses nouilles carbonara, nous décidons de repartir au centre de Paris.   Après un coup de fil à mon chéri pour qu’il nous rejoigne, direction Bastille, on se pose rue de Lappe. On discute, le courant passe bien entre les deux, je suis ravie. A … Continuer de lire Peur sur la ville