Naïve, moi ? Oui parce que c’est tout ce qu’il me reste.

84. A l’heure où j’écris, encore 84 vie arrachées pour rien. Vous me direz qu’on a rarement eu des morts utiles dans l’Histoire (non, celles de soldats sur un champ de bataille ne sont pas utiles vu qu’elles sont souvent dues aux visées expansionnistes ou à la barbarie de l’un, voire des deux, camps. En schématisant à mort) mais là, le compteur s’affole, les morts civils tués dans des attentats ou dans des guerres s’entassent, toujours plus, jusqu’à la gerbe. Alors face à ça, que faire ? Décréter que l’être humain est de toute façon infect et attendre la mort … Continuer de lire Naïve, moi ? Oui parce que c’est tout ce qu’il me reste.

Ecrit-on mieux en temps de guerre ?

Cette semaine, j’ai entamé la lecture du roman « les deux amis » de Moravia. En fait, il ne s’agit pas tout à fait d’un roman mais de notes que l’écrivain a pris pour un projet de roman qui n’a jamais vu le jour. Là, ces bouts de roman (qui ont fini par dériver pour donner naissance au sublime Le mépris) ont été réunis dans un livre avec une très bonne préface qui parle un peu des tourments de Moravia l’écrivain en temps de guerre qui réfléchit sur la société italienne dans laquelle il évolue. Et là, forcément, ça m’interpelle. Un écrivain … Continuer de lire Ecrit-on mieux en temps de guerre ?

Cachez ce sang que je ne saurais voir

Actuellement, je suis en vacances chez mes parents et ça fait du bien mais c’est pas le sujet de l’article. Hier ? On regardait le JT de 13h sur France 2, suivi par l’hebdo du médiateur, l’émission où les téléspectateurs râlent. Hier, le thème était : on a vu un reportage sur le Turkménistan dans Envoyé Spécial et ça nous a dérangé car la journaliste a mis sa vie et celle de ses complices sur place en danger. Et alors ?   Hier, j’ai pu prendre conscience à quel point la réalité peut déranger à la télé. Surtout à la télé car l’image donne un … Continuer de lire Cachez ce sang que je ne saurais voir