Commencer un roman est exaltant, à tel point des fois que les mots vont plus vite que vos doigts et qu’il devient presque douloureux d’écrire tant vous avez à dire. Les premières pages se noircissent vitesse grand V, c’est facile, ça coule tout seul. Mais, noir comme l’encre, il vient soudain tâcher votre bel enthousiasme… Lui ? Oui, lui : le doute.
J’ai, également, de nombreux doutes sur mes projets personnels. J’aime écrire des textes courts, percutants, ceux où les mots coulent à flots… c’est tellement exaltant !
Et puis j’ai une idée qui me trotte dans la tête. Puis une autre. Et une autre encore. Elles ne sont pas liées, parfois elles semblent plonger dans la simplicité la plus nulle, et je doute. Je doute parce que je veux être écrivain, c’est si évident pour moi. Le fait d’écrire est ancré profondément, et me relire peut faire peur, parce que ça veut dire se remettre en question.
Et si mes écrits ne plaisaient pas ? S’ils ne provoquaient que de l’ennui, du mépris ?
Ton article a touché juste, et je te remercie de mettre en lumière ce que je n’arrivais pas à formuler.
Je suis une lectrice qui aime te suivre, et tu as mon soutien.
Au Quebec et au Nouveau-Brunswick , l’emploi des termes « ecrivaine » et « auteure » s’est generalise depuis les annees 1980 .