Encadre ton contrat CDI, ça va devenir une rareté

Un riant matin du mois de juin, je m’éveille à la vie, fraîche et de bonne humeur quand je m’aventure naïvement sur Twitter, voir ce que le monde a fait pendant que je dormais. Et bien, il a fait de la merde, tellement que j’en ai saigné du nez*. Enfin, “il”, comprenez notre cher gouvernement “de gauche”. Je ne mets qu’une paire de guillemets pour ne pas alourdir inutilement la mise en page mais c’est pas l’envie qui me manque de vous en coller une bonne douzaine, bordel. Bref, je découvre donc que notre gouvernement “socialiste” a décidé de sauver l’emploi. Et comment ? En nous la foutant bien profond au cul.

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Je ne m’apesantirai pas particulièrement sur la notion de limitation des indemnités en cas de licenciement abusif tant j’ai eu la sensation de lire “merci de payer le verre pilé qu’on va vous enfoncer dans le troufion sans lubrifiant”. Sans parler du cynique “non mais c’est bien, les patrons des PME pourront calculer combien ça leur coûterait de licencier le mec, ce sera peut-être rentable et créer de l’emploi”. Créer de l’emploi en licenciant, ce doit être comme faire un régime en bouffant exclusivement du McDo, je suppose… Bref.

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Mais le truc qui m’agace le plus du plus, c’est le tapis rouge qu’on fait désormais aux CDD. Allez, on peut les renouveler encore plus, youpi ! Ca va encourager l’embauche, ça, regarde : le patron, il peut pas prendre un mec pour toujours alors il multiplie les CDD tant qu’il peut et pour le salarié, c’est mieux, il reste plus longtemps. Aaaaaaaaaah ! Mais sérieux, quel génie économique a décidé que plus de précarité allait relancer l’emploi et la consommation ? Non mais c’est vrai, moi, quand je ne sais pas de quoi les lendemains sont faits, j’ai une furieuse envie de dépenser et de relancer l’économie…

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Alors sur le papier, le CDD peut être un contrat intéressant. D’abord, on pleure sur les patrons mais pour nous aussi, un CDI, ça peut être chiant quand ça ne le fait plus. Pour avoir été dans des boîtes où j’associais ma quête d’un nouvel emploi à une évasion de prison (je me sens bien lalala), pour avoir vu des postes m’échapper parce que, non, on ne va pas m’attendre 3 mois. Pour avoir trouvé un emploi en un claquement de doigt dès que j’ai été disponible de suite**, j’ai la sensation que la disponibilité est un vrai argument. Alors des fois, je rêve à la possibilité de démissionner*** et de bénéficier des assedics vu que j’ai quand même pas mal cotisé en 8 ans et que ça rendrait ma démarche plus facile. Il existe bien la rupture conventionnelle mais c’est tellement chiant à réaliser et une porte ouverte à un turn over de malade que les RH préfèrent ne l’évoquer qu’en ultime recours (pour éviter un licenciement douteux mais à la limite, on s’en fout, on paiera moins d’indemnités au loser qui oserait nous attaquer).

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Et en même temps, c’est drôle… Les mecs pensent pouvoir lutter contre le chômage en accélérant le turn over. Prenons par exemple Louis et Karima. Ils ont la même formation, cherchent un même emploi. Louis vient de terminer son quota de CDD et la boîte peut pas le prendre en CDI donc au revoir Louis et tiens, bonjour Karima. Cette dernière quitte donc effectivement l’univers angoissant de la Chômagie mais qui y retourne ? Louis ! Bon avec de la chance, son expérience plus costaud lui permettra de signer un CDI (enfin, si ça existe encore) mais la précarité ne résout pas l’équation du chômage. Ca me paraît tellement évident, je… je suis fatiguée.

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* Bon, il est possible que ce saignement soit dû à une combo clim+allergies mais j’ai vraiment saigné du nez à ce moment très précis de l’histoire.

** Je préfère préciser : je ne dis pas qu’il est facile de trouver un emploi de façon générale et, donc, que les chômeurs sont des feignants. Je suis dans les plus anciennes community manager de la place donc j’ai des facilités à trouver un poste. Mais j’ai mis quand même un an et demi à trouver mon premier vrai job après mon diplôme…

*** Enfin, là, de suite, non.

7 réflexions sur “Encadre ton contrat CDI, ça va devenir une rareté

  1. Ma chère Nina,

    Voici quelques arguments qui, à mon sens, tendent à montrer que le débat CDD vs CDI est complètement à côté de la plaque

    1) Les entreprises ont besoin de ressources humaines pour fonctionner. Pourquoi penses-tu donc qu’un patron veuille se séparer de son employé après 6 mois si ce dernier fait son travail correctement et appporte de la valeur ajoutée à l’entreprise? Ce n’est nullement son intérêt.

    2) Si un patron veut virer un employé, crois-tu vraiment que c’est le CDI qui l’en empêche? Puisqu’il ne peut pas simplement mettre fin à la relation de travail comme bon lui semble, il met en oeuvre des techniques de mobbing et le résultat est encore pire pour l’employé, car il perd sa santé en plus de son job.

    3) Si un employé est un incompétent notoire, une feignasse avérée, un fouteur de merde patenté, ou encore un psychopathe en puissance (pour ne citer que quelques exemples de profils nocifs que l’on croise en masse dans les entreprises), ne pas pouvoir traiter le problème détériore tout l’environnement de travail, et personne n’en sort gagnant, surtout pas les autres employés amenés à côtoyer ou intéragir avec la personne en question.

    4) Si la conjoncture est défavorable et qu’une entreprise perd sa rentabilité, le fait de pouvoir réduire la voilure en termes d’effectif pour passer le cap difficile n’est-il pas préférable à la mise en danger de toute l’entreprise à moyen terme?

    5) La sécurité de l’emploi est-elle vraiment si bénéfique aux employés? Elle ne pousse pas à la remise en question. J’ai un jour entendu une fille déclarer « Je suis employée de bibliothèque dans une université. Je me fais chier, mais je suis fonctionnaire…Au moins, on peut pas me virer! ». A ériger la sécurité de l’emploi en priorité absolue, elle se faire chier 8h par jour! Serait-elle plus malheureuse si son employeur était en mesure de la renvoyer? Elle s’investirait sans doute plus dans son travail, la journée passerait bien plus vite et se terminerait sur la satisfaction d’avoir réalisé quelque chose, ce qui augmenterait son estime de soi.

    En tant qu’expatrié de longue date n’ayant jamais travaillé en France, j’observe avec beaucoup de circonspection cette insistance à vouloir faire perdurer, chez les travailleurs français, ce modèle de lutte sociale style front populaire stérile et contre-productif car complètement anachronique. Ce refus de voir l’évidence en face: Le gouvernement a beau se prétendre socialiste, cela n’empêche en rien les entreprises françaises d’être soumises à une concurrence mondiale. Et sans plus de flexibilité, les plus fragiles vont continuer inexorablement à disparaître.
    Ceux qui rejettent le modèle capitaliste ont aujourd’hui des options: les entreprises coopératives, des communautés sans argent basées sur l’entraide, le travail en indépendant, etc. Qu’ils poursuivent cette voie là. Quant à ceux qui acceptent de vivre dans le système, je suis persuadé qu’ils ont tout à gagner à remettre en cause le dogme franco-français de la soi-disant « sécurité de l’emploi »

    1. Alors juste quelques points : pour mesurer la valeur d’un employé, tu as une période d’essai de 4 mois. Si tu la renouvelles, ça monte à 8 donc le CDI n’est pas une contrat qui engage à vie. Et pour avoir bossé dans une boîte qui licencie n’importe comment (remplacer des mecs avec une expérience longue pour les remplacer par des juniors moins chers), excuse-moi de ne pas vraiment être d’accord pour pleurer sur les patrons. Sachant que cette boîte nous a sorti comme discours « on a fait des bénéfices records l’année dernière ! Par contre gel des salaires et des embauches, hein » pendant que le PDG s’empochait une prime de plusieurs millions (je n’exagère pas, c’est paru dans la presse). Tu m’excuseras donc de ne pas applaudir quand je vois qu’on court droit à la précarité. D’ailleurs, va essayer de louer un appart avec un CDD sans caution, tu vas voir comme on va tous se porter mieux quand plus personne n’aura la garantie de toujours gagner sa pitance demain… Et sinon, l’argument sur les fonctionnaires est intéressant quand on sait que les CDIs ne sont pas très courant dans la fonction publique… et ne sont de toute façon pas concernés par la loi. Quant à faire d’une personne une généralité, c’est assez étrange. Bref, flexibilité, je veux bien mais à un moment, quand on voit les résultats ailleurs, je ne vois aucune raison de continuer à accepter n’importe quoi.

      1. Merci pour ta réponse. Elle est l’illustration parfaite de mon propos.

        Prenons donc le cas d’un patron peu scrupuleux, qui engrange les millions et vire ses employés expérimentés pour les remplacer par des juniors.
        Si tu as des années d’expérience et que ton job peut être fait par un junior, c’est que tu es sous-employée par rapport à tes compétences. Donc tu n’es pas épanouie.
        Si ton patron est un enfoiré qui s’en met plein les poches, tu n’as pas de respect pour lui ni de motivation à travailler pour lui.
        Pourquoi diable vouloir à tout prix s’accrocher à ce job?

        Plus de flexibilité doit permettre de créer des emplois et donc aux employés de retrouver un job plus facilement lorsqu’ils ne sont plus à leur place dans une entreprise.

        J’adore aussi ton « je ne vois aucune raison de continuer à accepter n’importe quoi. » Concrètement, tu vas faire quoi pour cesser d’accpeter n’importe quoi? Tu vas voter à gauche aux prochaines élections et agiter une rose le soir des élections? 🙂 Je te réitère mon conseil: si tu rejettes le systéme, oriente-toi vers un modèle alternatif, car la lutte des classes a été gagnée par les patrons et les actionnaires depuis 30 ans. Ceux qui s’investissent encore dans cette bataille perdent leur temps, leur énergie et contribuent à détériorer la compétivité de leurs entreprises, donc scient la branche sur laquelle ils sont assis.

        1. Alors je ne sais pas tu es au courant mais en France, on n’est pas précisément dans une situation de plein emploi donc on ne quitte pas un poste juste parce que le boss ne nous plaît pas. Nous n’avons hélas pas les moyens de nous comporter comme des enfants pourris gâtés vu que sans emploi, la vie devient rapidement très dure et que je donne par ailleurs beaucoup de valeurs au travail. Je suppose que tu as la chance de ne connaître personne qui s’est fait jeter un peu salement d’une boîte, moi, j’ai une liste de noms longue comme mon bras et dans des secteurs très différents. Harcèlement moral (que tu sembles légitimer par le système de CDI, bonjour le cynisme), coups tordus… Quelques exemples au hasard : une amie revient de congés mat et négocie des horaires aménagées. Après quelques mois, elle demande une réévaluation salariale vu qu’elle était payée en moyenne 4 à 5 000 € annuels de moins que les autres malgré son expérience, son salaire ayant stagné depuis son départ (elle a eu 2 enfants coup sur coup). La boîte refuse, la situation se tend. Et ils la renvoient pour « non respect des horaires » vu que dans son contrat, ses nouvelles horaires n’étaient pas stipulées . Classe, non ? Ou cette autre qui revient de vacances et découvre quelqu’un à son poste, apprenant de fait qu’elle était renvoyée pour « abandon de poste » car ses vacances n’ont pas été validées. Evidemment, elle a pu récupérer ses mails pros (en faisant intervenir un huissier, hein) pour prouver le contraire. Ou encore celui qu’on a viré car il communiquait des infos à la concurrence (faux, bien évidemment), celui menacé de licenciement par la RH qui lui racontait l’avoir vu dans la rue alors qu’il était en congé maladie et qu’elle l’avait même pris en photo avec son mobile (complètement faux aussi, sachant que le mec a seulement pris une journée de maladie dans cette histoire). Ou encore cette boîte qui a des objectifs de réduction de la masse salariale d’une quinzaine à une trentaine de salariés par an… dans une boîte où la moyenne d’âge est de 25 ans, tu imagines bien qu’on joue pas sur la retraite pour diminer la masse salariale…

          Bref, je te remercie de ta condescendance (rassure-toi, je ne voterai certainement pas la rose en 2017) et de ton mépris, j’ai juste 35 ans et pas 14. Je pense que pour un mec qui ne vit pas en France, tu as des idées très arrêtées sur notre politique et tu distribues très facilement les bons et mauvais points, nous t’en remercions. Continuons dans le mépris des salariés et à tirer sur la corde, ça finira bien par casser. En attendant, je suis malheureusement obligée de participer à ce système… au moins, je ne fais pas partie de ces méchants branlos qui profitent des allocs, t’as vu (non parce que je sens que tu as une analyse très intéressantes des allocs aussi qui empêchent les gens de se dépasser pour sortir de la précarité. A peu près?).

  2. Si j’étais méprisant et condescendant, je ne prendrais pas le temps d’argumenter pour tenter de faire tomber tes oeillères. Je suis au contraire très concerné par le sujet du chômage en France, et j’essaie de partager mon point de vue par rapport à des réactions de la part des travailleurs, qui, à mon sens, vont à l’encontre de leur propre intérêt.

    Encore une fois, tu incarnes parfaitement ma thèse en t’entêtant à ne pas dépasser cette posture de l’affrontement entre les pauvres employés et les méchants employeurs. Et quiconque ose remettre en cause ce paradigme est un cynique condescendant à tes yeux.

    D’abord tu dénonces un patron qui s’en met plein les fouilles et qui remplace les employés expérimentés par des juniors, et juste après, tu estimes que c’est se comporter comme un enfant pourri gâté que de ne pas accepter cette situation. Ou est la logique?

    Pourquoi les employeurs se comportent-ils de façon abusive envers les employés comme tu le décris dans tes exemples? Parce que le taux de chômage élevé les met en position de force.
    Mais curieusement, lorsque l’on propose des mesures pour favoriser l’emploi comme plus de flexibilité, qui s’insurge? Les employés! Ou est la logique?

    Si tu ne l’as pas vue, je te conseille vivement cette émission diffusée sur Arte http://www.arte.tv/guide/fr/051637-000/le-bonheur-au-travail. Elle montre comment les entreprises qui sortent de la spirale négative de l’affrontement patrons/employés réussissent à être performantes, à embaucher et à faire des gens heureux plutôt que des frustrés. De nombreux exemples mentionnés sont des sociétés françaises.

    1. Si tu n’étais pas condescendant et méprisant, tu ne parlerais pas d’oeillère mais de divergence d’opinion. Maintenant, je ne pose pas les patrons en méchants mais par contre, tu sembles poser salariés comme problèmes à plus ou moins long terme pour un patron et ça, pardon mais ça me pose un sacré problème. Non, les salariés ne cherchent pas à couler sa boîte en protégeant des privilèges (privilège de quoi, faudra me l’expliquer, le travail n’est pas un privilège, à la base…). On ne cherche plus à motiver les troupes, les gestes envers les salariés se font de plus en plus rare, l’environnement de travail se dégrade (http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/70-des-salaries-constatent-une-degradation-de-leurs-conditions-de-travail_1515488.html) mais qu’est-ce qu’ils nous emmerdent ces foutus salariés à gueuler. Ils peuvent pas remercier le magnanime patron de leur verser un salaire, plutôt ?

      Maintenant, je trouve l’argumentation de la responsabilité personnelle trop facile. Tu me rappelles les fachos avec qui j’ai discuté vendredi qui me disaient que si la situation des sans-papiers en France me dérange, je n’ai qu’à les prendre chez moi. Bah oui, trop facile « toi, Nina, sors du système si t’es pas contente ». Tu as suivi les débats sur le burn out ? Le travail est devenu pour beaucoup une source d’angoisse et je ne parle pas que des Français. Peur de ne pas trouver d’emploi, peur de le perdre. Délire de gauchiste, tu crois ? http://www.boursier.com/actualites/economie/burn-out-un-syndrome-non-reconnu-qui-a-un-cout-economique-et-social-28006.html

      Tu n’arrêtes pas de parler de flexibilité mais c’est de précarité dont on parle. Le fait que je puisse me retrouver sans emploi dans quelques mois parce que mes CDD seraient épuisés ne me challenge pas. On sait très bien qu’aujourd’hui, la compétence et le talent ne sont pas des arguments. Tu regardes comment se passe le turn over chez M6 par exemple ou Radio france par exemple qui abusent à mort du système (http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/enquete-lutilisation-abusive-intermittents-laudiovisuel-796389.html , http://club-presse-nantes.com/2012/11/20/abus-de-cdd-m6-condamne/ , http://rue89.nouvelobs.com/2014/07/15/radio-france-cdi-cest-vraiment-trop-complique-253572), les systèmes d’autoentreprise substitués à un contrat en bon et due forme alors qu’ils sont très lourds fiscalement parlant pour « l’entrepreneur » (http://rue89.nouvelobs.com/2009/12/07/ces-salaries-forces-de-devenir-auto-entrepreneurs-128962, http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/06/01/09005-20130601ARTFIG00284-certaines-entreprises-abusent-du-statut-d-autoentrepreneur.php). Tu es bien mignon avec ton petit reportage d’ARTE mais j’ai autant d’articles et de contre exemples. Tiens, que penses-tu de cette entreprise qui a décrété un salaire élevé pour tous les employés, patron compris ? http://www.lefigaro.fr/emploi/2015/04/16/09005-20150416ARTFIG00079-un-patron-baisse-son-salaire-pour-augmenter-ses-salaries.php .

      Pour ma part, si on part tous en CDD, je suis sûre de perdre mes revenus : avec mon expérience, je suis devenue chère, plus chère qu’un junior. A compétence égale… Non on s’en fout des compétences, on veut rogner à la marge.

      Maintenant, de l’argent, il y en a, beaucoup et on sait très bien où. Tu m’excuseras de ne pas pleurer pour les pauvres patrons mis à mal par les vilains salariés quand je lis ça : https://champpenal.revues.org/8431, ça : http://www.capital.fr/bourse/actualites/parachute-dore-de-l-ex-patron-de-vivarte-et-si-le-vrai-scandale-etait-ailleurs-1029256, ça : http://www.challenges.fr/entreprise/20150410.CHA4824/le-pdg-d-edf-percevra-un-parachute-dore-d-au-moins-200-000-euros.html, ça : http://www.lemonde.fr/economie/portfolio/2009/03/25/parachutes-dores-des-scandales-a-repetition_1172228_3234.html, ça : http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0203152450990-retraite-chapeau-ces-entreprises-qui-ont-fait-scandale-632797.php… Pardon d’avoir envie de gifler les pleureurs qui viennent nous parler de la petite PME/TPE qui a du mal avec l’emploi. Curieusement, c’est jamais par eux que le scandale patronal arrive, hein…

      Mais bon, tu as raison, je ne sais pas de quoi je parle, je ne suis pas patronne moi… Et puis c’est vrai, que je sorte vite du système qui me déplaît et surtout que je me taise… C’est très démocratique comme façon de concevoir les choses. Acceptez ou partez… Continuez à presser, on a vu comme ça a bien fonctionné en Grèce ou en Espagne… Tiens encore un article sur la précarité et la santé : http://www.editionsquartmonde.org/rqm/document.php?id=2621 .

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