Le tueur hypocondriaque de Juan Jacinto Muñoz Rengel

L’avantage des vacances d’été, c’est que ça laisse le temps de lire*. En virée dans une librairie type Maxi Livres, je m’arrête sur un petit roman qui a l’air bien sympathique « Le tueur hypocondriaque » de Juan Jacinto Muñoz Rengel. Parfait pour les vacances et en phase avec ma passion toute nouvelle pour tout ce qui touche à l’Espagne depuis mon voyage à Barcelone.

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Résumé : Monsieur Y est un tueur à gages qui essaie depuis plus d’un an de tuer Eduardo, sa cible. Le problème est double : de un, Monsieur Y ne tue pas avec un revolver et essaie de procéder de sorte que le crime passe pour un accident mais surtout, il est mourant. En grand hypocondriaque, il souffre de 100 000 maladies, tout ça, c’est la faute de l’embryon de son frère jumeau, devenu une sorte de grosseur sur son cou.

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Nous avons en fait trois écrits en un : régulièrement Muñoz nous gratifie de chapitres sur les grands hypocondriaques de l’Histoire tels Proust, Voltaire ou encore Tolstoï. Nous avons aussi en parallèle la tentative d’assassinat d’Eduardo puis les maladies imaginaires ou non de Monsieur Y. Si celles si interfèrent parfois dans son travail, globalement, j’avoue que les scènes de Monsieur Y face à ses maladies ne sont pas réussies et ont tendance à alourdir un roman plutôt sympa à la base.

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Car les chapitres « historiques » sont bien écrits et renseignés, ils se lisent très facilement. La traque d’Eduardo et les plans tordus de Monsieur Y pour l’éliminer sont également sympas et bien trouvés. Le souci, c’est que Monsieur Y est chiant. L’ennui total. Pourtant, ça pourrait être drôle, ce vieux garçon frappadingue persuadé de souffrir des plus graves maladies et qui déclenche l’hilarité des internes de l’hôpital. Mais il manque un liant, quelque chose, ce petit truc qui aurait pu rendre Monsieur Y réellement drôle et rendre le roman acide comme il faut.

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Il n’en reste pas moins un petit roman frais et parfait pour la plage. Et qui vous apprendra deux ou trois trucs, c’est toujours ça de pris.

* Article écrit avant mon voyage en Tunisie mais même pas publié. Je suis nulle

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