Faut-il prendre ses capotes en séminaire ?

Oui, je sais, je sais, no zob in job mais avouez quand même qu’une centaine de personnes entre 25 et 35 ans dans un hôtel loin de chez eux avec piscine et alcool, ça peut déraper.


Il y a donc un mois, nous avons appris que nous allions tous voguer gaiement vers la Sicile pour un séminaire permettant de mieux nous connaitre les uns les autres et de pas nous entretuer dans l’open space. Parce que le travail bien fait nait du sentiment d’appartenance à la boite, de la sensation que nous sommes tous sur le même bateau et que celui-ci ne s’appelle pas le Titanic. Premier accroc dans notre fol enthousiasme : en fait, on va plus en Sicile mais à Marseille. Oueeeeee…


Mais peu importe le lieu, on se retrouve pendant 2 jours et demi loin de chez nous, occupés à resserrer les liens à coup de jeux d’équipe et d’alcool. Techniquement les risques de rapprochement très intimes ne sont pas nuls, c’est un fait. Sauf que ramener ses capotes, est-ce que c’est pas légèrement présomptueux ? Surtout si à priori on n’a pas envie de quelqu’un du bureau à la base. Mais bon, comme on dit avec Anaïs (copine de plongée qui n’est pas impliquée dans le voyage) : on sait jamais. Mais on a une private joke sur le sujet. Oui on ne sait jamais.


Et puis c’est pas forcement pour moi en plus. Je veux dire que peut-etre que ma compagne de chambre ou un bon camarade ait moyen de conclure et voilà-t-il pas qu’ils n’ont pas de protection ? Heureusement la fée capote (moi quoi) arrive telle la providence et leur offre deux petits capuchons (bon, peut-être 3, ça dépendra de mes stocks et s’ils doivent passer la nuit ensemble). Non parce que quitte à glisser dans un de ses collègues à la faveur d’une soirée arrosée, autant ne pas aggraver la situation en évitant de mettre un préservatif. La grossesse accidentelle entre collègues bourrés n’est valable que dans Melrose Place (ça arrive d’ailleurs ou pas ?). Et je ne parle pas des MST mais le cœur y est.

Cependant revenons en à la boite en temps qu’objet. Une boite = 12 préservatifs et le séminaire = 2 nuits. Prévoir 6 capotes par soir, c’est le risque de passer pour une grosse affamée facile à embarquer dans son pieu et ça fait de vous la cible idéale de tous les quolibets. Or je sais pas vous mais moi, j’ai pas envie de devenir jusqu’à la fin de mon contrat « 12-pack » ou « la dalleuse du SM » (toujours social media). Et je n’envisage pas de démissionner de suite (oui, ça change mais vu que je viens de le dire sur mon blog, la vie va forcement me contrarier dans 15 jours sur le sujet).


Alors en fin de compte, la solution est simple : je me contente d’avoir toujours des capotes sur moi et pas spécialement pour le séminaire. Après tout, j’ai bien du déo et des tampons dans mon sac, pourquoi pas des capotes ?

Une prochaine fois, nous répondrons à la question subsidiaire soulevée par Tobias mon collègue : faut-il prévoir toutes les tailles dans son stock ?

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