Qu’il est bon d’être déraisonnable

Comme je l’avais annoncé, l’année 2009 continue son show et je suis tellement en zone de turbulence que je préfèrerais limite le crash une bonne fois pour toute histoire de respirer un peu. Métaphore foireuse, je le concède. Mais bon, vu qu’il reste encore 41 jours que je suis bien obligée de les subir en attendant 2010, je deviens déraisonnable.

Suite à ma période alcoolique d’il y a quelques années, j’avais une certaine aversion pour l’ivresse et ne buvait que de façon occasionnelle. Ce qui me rend d’ailleurs très sensible à l’alcool. Pour peu que je sois fatiguée, un Martini et je ne sais plus comment je m’appelle, pour dire.

Seulement, ces derniers temps, ma consommation d’alcool a pas mal augmenté. Déjà un peu cet été suite à de nombreuses rencontres à caractère sexuel qui impliquent parfois un premier verre. D’ailleurs, il est étonnant de constater que je marche beaucoup plus facilement avec mes chaussures compensées avec 3 mojitos dans le baba. Et que l’alcool me rend excessivement affectueuse ce
qui avait donné une scène hallucinante (et très drôle cet été). J’étais dans un bar avec un jeune homme (j’ai baissé mes exigences en terme d’âge de mes amants, je tape dans le jeune vingtenaire maintenant. Ma propre angoisse de la trentaine ?) quand une dame pas bien plus sobre que moi commence à me parler pendant que le jeune homme paie (6 mojitos, il a la classe). Elle me raconte deux ou trois conneries quand soudain, elle se tourne vers mon compagnon « elle vous regarde avec les yeux de l’amour, elle est très amoureuse de vous, c’est beau ! ». Comment dire ? Le connaissant depuis environ 4h, je vais avoir du mal à être transie d’amour. Par contre, la myopie (et l’alcool) rendant le regard trouble, ça explique des choses.

 

Bref, ma consommation d’alcool en ce moment devient de plus en plus régulière mais j’ai de bonnes raisons (que j’expliquerai un jour, rassurez-vous… ). Et en plus, j’ai ma cops de beuverie, ma chère et tendre Vicky. Un petit exemple de nos vies dépravées du moment.

Un jeudi soir : on se retrouve à Opéra, on découvre un bar trop bien qui a un concept d’happy hour très élastique (c’est-à-dire que s’il s’arrête officiellement à 20h, une commande prise à 20h50 est encore en happy hour). Au bout d’un mojito pour moi et de deux pour elle (elle avait pris de l’avance), on se retrouve dans la rue à rigoler sans bien savoir pourquoi.

Le lendemain soir : on se fait un apéro virtuel : chacune avec sa vodka chez elle (la mienne était à la fraise, je vous conseille), on papote en rigolant et en commençant à mélanger les lettres (voire un peu les mots). Un train demain matin, faut que je me lève à 6h30 ? Ah, oups, c’est vrai !

Mercredi de cette semaine : Après une virée H&M où on a rigolé très fort du rayon déguisement (ah non, pardon, über tendance), on a récupéré une Sweet Ange et retour à notre bar fétiche. Et on a rigolé très fort.

Jeudi (hier) : Mango, re H&M (re-rigolade, on n’avait pas tout bien vu), re notre bar. On est repérées puisqu’en partant, la serveuse a dit « A très vite », ce qui nous a un peu terrorisées. Mais est-ce réellement notre faute si leur basil mojito est juste fameux ?

Et encore, je ne vous parle pas du resto avec Simon et Ioulia avec apéro et vin. Là où je suis franchement déraisonnable, c’est que je suis actuellement sous anxiolytique donc je ne devrais pas boire mais j’avoue que le sérieux, là, je vais m’en passer. Ces soirées sont ma bouée, mon shoot de bonne humeur et c’est juste une question de survie (je pompe des paroles, là, je sais). Et ce week-end, on champ’ un petit coup. Promis, dès que les turbulences se sont calmées, je redeviens sage.

Ah oui, faut aussi que je reprenne un peu mes orgies sexuelles, ça me détendra. (ou pas, j’ai surtout envie de dormir avec toutes ses conneries).

NB : Je sais que ça partira d’un bon sentiment mais ce n’est pas trop la peine de me dire que c’est mal les mélanges anxiolytiques et alcool, je le sais puis j’espère très vite ne plus en avoir besoin (des anxio, j’entends)

NB bis : un clip nase mais vu que j’ai plagié les paroles…

Tiens, j’avais jamais réalisé que ce clip était un peu une vilaine copie de celui des spice girls qui se passait dans le désert…

9 réflexions sur “Qu’il est bon d’être déraisonnable

  1. Je m’attendais à pire en matière de déraisonabilitude lol Après pour le mélange anxiolytiques alcool c’est pas l’alcool qu’il faut viré à mon avis c’est l’autre partie. Je te souhaite une reprise douce et zen, un crash c’est trop brutal. Mais bon c trop tot pour les vœux de fin d’année lol

  2. Je ne te connais qu’au travers de tes écrits et je me garderai bien de te juger. D’autant que tu sembles tout à fait consciente de l’aspect limite (ok borderline pour faire in) de ta conduite et de ses excès.

    Ce qui est intéressant, c’est de voir le contraste entre tes deux derniers posts. D’un côté la présentation à la famille, le couple et de l’autre on lit « faut aussi que je reprenne un peu mes orgies sexuelles ». (ce qui n’est pas inconciliable à condition d’avoir une idée très libre du couple).

    J’ai conscience que ce qui va suivre peut être totalement à côté de la plaque car l’idée d’un sujet ne fait pas forcément écho à des préoccupations personnelles et peut être suggérée par une copine confrontée à la situation.

    Ceci dit, on dirait que tu aspires au bonheur, avec un mec, le tien, avec qui tu partagerais une complicité et un projet de vie commun, et une recherche plus immédiate des plaisirs, qui s’ils ne font pas le bonheur, y contribuent. L’essentiel étant de ne pas trop s’abimer en route.

    Par expérience personnelle, je dirais que le mode épicurien à outrance peut laisser assez vide en fin de cycle et que tous ne le vivent pas forcément bien, en ressortant avec une image dégradée d’eux même. Et on sent de la culpabilité dans tes propos.

    Mais plus que 41 jours avant 2010, dont certains en famille à se faire péter le bide, alors en attendant, pour se dédouaner avec humour :

    http://www.youtube.com/watch?v=lIDW8yxKFXE&feature=related

    Alors c’est cool …

  3. pour les anxio, tant que c’est du lexomil ou du bromazepan, et que tu mélanges pas avec du beaujolpif nouveau, y’a pas grand risque…si c’est du trangstene, faut voir le degré (du tranxene) si c’est du temesta, là t’es grave atteinte limite légume.(on donne ça aux grands meres dans les hospices pour avoir la paix et aux alcolos à ste anne) bref pas de panique, moi les anxios ils me font plus rien. Et si t’as encore ta libido intacte, c’est qu’ils ne sont pas forts du tout…juste un peu placebo en fait…sauf pour la sécu. Les mojitos,c’est mortel encore faut il bien les preparer…et puis en cette période hivernale et grippale, faut bien armer ses anticorps. bon WE donc et bonne éclate.

  4. Mélange anxio+alcool, je pratique aussi quand je suis de sortie (non culturelle) avec des amis le week-end. Je sais aussi que ce n’est pas bien mais bon…en fait, c’est surtout pour me vider la tête de toutes les conneries de la semaine et celles que je traîne comme des boulets. Enfin, ça me « casse » pour éviter l’insomnie. Il y a des périodes dans la vie où on a besoin d’être déraisonnable, de lâcher prise : « la plupart des choses qui nous font plaisir sont déraisonnables » (Montesquieu)…Je fais des citations maintenant…Je déraisonne grave ! 😉

  5. T’as de beaux yeux, tu sais ?
    L’alcool et le sexe sont sans doute de bien meilleurs remèdes à tes maux que les anxiolytiques…

  6. Oh la la les filles je dis stop. Parce que tout ça ça va vous marquer physiquement: Rides prématurée, expressions faciales ramollies et je ne parle pas de tous les organes internes.
    Allez on passe à la grenadine Tesseire sans sucre 🙂

  7. ça m’a rappelé une histoire aussi, qui m’est arrivée avec un coup dans le nez et un mec qui dit à son copain que je suis folle de lui, alors que l’alcool, et mes lentilles inconfortables ont donné un regard soit disant éloquent..la honte!

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