My Bloody Valentine

(Attention, ça spoile un peu)

Je vous avais promis une rubrique dédiée aux nanard, la voici. J’admets totalement ma subjectivité et mon manque total de connaissances artistiques en matière de cinéma, cette rubrique sera donc plus dans la veine « j’ai pas aimé ce film, je me moque » qu’une réelle critique construite. On est dimanche, on ne va pas se prendre au sérieux non plus.


Pour entamer cette série, je vous présente  un film globalement récent : my bloody valentine, un teen movie d’horreur. Sur le papier, les ingrédients sont appétissants : un méchant à la tenue effrayante (ici un mineur avec une pioche qui fait du bruit comme Dark Vador), des acteurs mâles beaux et identifiés par les adolescentes (Jensen Ackles de Supernatural et Kerr Smith de Dawson), des jolies filles pas très habillées pour les garçons, le tout arrosé d’hémoglobine. A noter que ce film existe en version 3d qui doit bien dépoter, surtout quand une fille très bien faite court nue pour échapper au mineur, quelques nez ont dû se mettre à saigner…


L’histoire en bref : ados, Tom (Jensen Ackles), Axel (Kerr Smith) et Sarah (je sais pas qui est l’actrice) participent à une soirée dans la mine. Or le vilain Harry, un mineur qui a pété les plombs, tue tous les ados sauf ces trois là et une blonde qui échappent au massacre et ce le jour de la St Valentin. 10 ans plus tard, Tom revient dans la ville pour vendre la mine qui appartenait à son père.  Il retrouve Sarah, son amour d’adolescence mais elle s’est mariée avec Axel, devenu shérif. Et là, les meurtres reprennent. Harry le tueur n’est donc pas mort ?


Pendant une heure et demie, les corps se découpent, le sang gicle, les membres volent. En 3D, ça doit être assez flippant. On retrouve les ressorts dramatiques classiques du teen movie d’horreur : des filles qui courent en criant et évitent la mort d’un cheveu, des suspicions, un final dramatique où l’héroïne hésite entre deux suspects : mais lequel est le tueur ? Bref, la seule innovation de my Blood Valentine est l’utilisation de la 3D.


Par contre, il y a super arnaque à un moment dans le film. Le nom du coupable est rapidement évident, je me dis que si c’est lui,  c’est vraiment mauvais, un peu comme dans Faculty ou 2mn30 de réflexion permettent de comprendre de suite qui est le gros vilain. Alors comme c’est trop évident, on a droit à une scène où le coupable assiste soit disant à un meurtre (alors qu’il le commet) mais comme il souffre de double personnalité, c’est sa partie de lui innocente qui se regarde en train de tuer. Super, tu n’as pas plus merdique comme grosse ficelle ? Je déteste être arnaquée de la sorte, quand le tueur sort un peu du chapeau genre « tu pouvais pas te douter que c’était lui parce que c’était le passant de la scène 7, ahahah ! ». Ben, là, c’est un peu pareil : « Bon, c’est trop évident que c’est lui donc on fait genre que ça l’est pas même si une fois la révélation faite, tu te demandes quand même ce qu’ont fumé les enquêteurs pour ne pas voir que cette personne était enfermé avec l’arme du crime… C’est ça, oui.


Finalement, ce film n’est pas épouvantable en soi, on peut le regarder entre amis avec une bonne dose de pop corn ou de ce que vous voulez. Mais c’est pas un incontournable non plus, pas même dans sa nullité. Reste les Jensen et Kerr, quand même bien miam miam.

9 réflexions sur “My Bloody Valentine

  1. j’adore la composition soignée et la mise en image de tes articles en général…ainsi que l’aspect rédactionnel et le style global du sujet. C’est pour cela notamment que je suis un fidèle de ces articles…sur le fond, aujourd’hui, je viens de comprendre pourquoi il est bon de se laisser une barbe de 1/2 jours en permanence AVANT 45 ans…c’est cette dose de virilité pour compenser le coté adolescent propre aux jeunes éphébes qui vout met toutes en transe…par contre passé 45, c’est INDISPENSABLE de se raser sous peine de passer pour négligé voire vieil hirsute acariatre. j’y vais de ce pas…

  2. L’intérêt du film tient également dans l’innovation côte meurtres. Parce qu’après 3 « Scream », on se lasse du couteau qui remonte du nombril à la gorge. Le premier meurtre dans MBV est quand même assez drôle (et en 3D, ça doit être limite flippant quand même) et le découpage de tête en 2 d’un seul coup de pelle, je dis chapeau!
    Sinon, tout pareil, « d’après ton raisonnement c’était A le tueur parce que tu as vu que ça pouvait pas être B mais en fait tu étais dans la vision psychotique de B alors c’est pas A », je crie à l’arnaque!
    Mais Jensen quoi, Jensen, pfiuuu…

  3. My Bloody Valentine 3D, ce n’est pas vraiment de l’ordre du navet. C’est pas du Wenders ou du Kusturica, mais dans le genre il y a bien pire.

    Et puis l’article ne mentionne pas que c’est le remake d’un film de 1981. Je sais que c’est un blog de vingtenaires mais faites un effort les gars. Le slasher n’est pas ne avec Scream 🙂

  4. en fait tu avais raison, encore une fois, tu n’avais vraiment pas besoin de moi. il aurait été sur le dvd celui là, je crois même que j’ai écrit un blog sur la question (c’est même sur une étude comparative sur le Patrick Dempsey des années 80 et l’actuel).

  5. Ce qui m’énerve grave dans ce genre de film, c’est la réaction des « héros ». Perso, j’entends un bruit suspect, je me casse en courant sans demander mon reste ou j’appelle la police illico presto. Eux, ils vont systématiquement voir ce qui se passe. J’ai tout le temps envie de leur hurler de se barrer mais ils m’écoutent jamais! Faut pas qu’il s’étonnent de se faire découper en morceaux après…

  6. Bonjour les vingtenaires! Heureux de voir que ce blog existe toujours malgré les années qui passent… J’ai beaucoup de retard à rattrapper donc je ne vais pas tout lire mais j’espère que tout va bien pour vous tous.

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