Bienvenue chez Pubilon

Depuis que j’ai fini mon journal d’une démissionnaire, j’ai oublié de vous raconter mon arrivée chez Pubilon. Déjà trois mois, j’ai fini ma période d’essai, d’ailleurs. Le décalage entre ma vie et mes écrits me déprime, parfois.

Donc petit rappel : j’avais passé deux entretiens dans un café n’ayant pas vu les bureaux sauf l’entrée. Certains s’étaient demandé pourquoi, j’ai eu la réponse dès que j’ai découvert mon bureau : les murs sont totalement moisis. Le sol n’est pas droit et à ce moment là, je n’avais pas découvert les toilettes où il devait faire 10° les jours de beau temps. Ah ouais, c’était donc ça. Quand j’arrive, il n’y a que Rémi le chef puis arrive un gars, Pascal, que je connaissais pour sa réputation de blogueur : « Ouah, je suis crevé, je rentre de New York là… ». Ok, je sens le gros prétentieux, là…



On descend fumer avec Rémi pour discuter un peu, Anthony, l’Asiatique qui n’a pas un nom d’Asiatique (en fait, si, il en a un, mais il n’est pas usuel. Et pour la demoiselle qui trouve raciste que je puisse blaguer sur le fait qu’un Asiat ait un nom qui ne sonne pas de là bas, petit cours de rattrapage. Des fois, j’ai envie de jouer un requiem à l’humour). Retour dans mon bureau, j’allume mon ordi. Ah, l’écran n’est pas branché, expédition sous le bureau pour régler ça. Manifestement, si quelqu’un est payé pour faire le ménage, il est vraiment payé à rien faire, c’est dégueulasse. Retour en haut. Ah, l’écran n’est pas connecté à l’ordi, retour sous la table. Bon, maintenant, je suis pas connectée au net. Je repars sous la table, cherche un câble éthernet, quelque chose mais rien. Bon, au bout d’un quart d’heure de tripotage, je me décide à aller voir Rémi qui me dit d’attendre Fabien qui va me régler tout ça.


Je retourne à mon bureau et m’occupe comme je peux, un premier gars arrive (le bureau était divisé en deux) : Guillaume. Ouais encore un et c’est pas fini. Vers 10h30, Fabien arrive et m’installe tout. Alors dans mon bureau, je suis donc seule avec les deux gus et ce qui est très amusant, c’est qu’ils ont tous les deux démissionné et quittent le bureau le mois suivant. C’est amusant comme ambiance.


L’ambiance, parlons en, la première semaine fut assez curieuse, en fait. J’étais donc dans le bureau des démissionnaires qui continuaient à faire leur taf plus sérieusement que je ne l’ai fait à TGGP mais qui en avaient un peu gros sur la patate rapport à certains trucs et j’étais donc au courant de tout. Enthousiasme de la nouvelle arrivante vs lassitude des partants, je me sens un peu le cul entre deux chaises et j’ai légèrement peur. Dès le premier soir, je discute un peu avec Anthony, Fabien et Guillaume qui commencent à se moquer de Pascal : « t’attaches pas à lui, il va dégager ! ». Heu ? Le mercredi, deux jours après mon arrivée, Rémi m’invite à déjeuner pour parler un peu. Je suppose qu’il craint que ma localisation dans le bureau me démotive un peu, que je sois effrayée par les dires des partants. Et il me parle de Pascal : « Je ne sais pas si on va le garder, tu sais, il ne fait pas son travail, je ne suis pas très content ». Donc en gros, j’arrive dans une boîte et déjà on veut licencier un mec qui est arrivé 15 jours avant moi. Ca gèèèère.



Effectivement, le lundi suivant, débandade : alors qu’un nouveau, Martin,  vient d’arriver (il va y avoir plein d’arrivées durant les mois de mars avril, on est aujourd’hui 9, je suis la 3e par ordre d’ancienneté), une crise éclate rapport à un brief ultra urgent demandé par une agence. Guillaume pète un plomb, commence à crier, remettant notamment en cause un document que nous a rendu Pascal, Rémi lui répond « viens, on va parler en bas ». Pendant leur absence, Pascal s’interroge : « mais comment ça se fait que je suis pas au courant de ce brief ? ». Anthony, qui est en face, bafouille un : « je sais pas… ». Rémi et Guillaume remontent et attention, ça va aller
très vite :

« Pascal, je peux te voir s’il te plaît.

– Oui pourquoi ? Ca va être long ?

– Heu… écoute, ramasse toutes tes affaires ».


Fin du contrat de Pascal. Alors forcément, quand on arrive dans une boîte où une partie des employés se barre et qu’un autre est viré au bout de même pas un mois de travail (mais il avait pris deux jours de congé maladie la semaine d’avant pour cause de sinusite), j’étais pas super détendue du string. Heureusement, je me suis fait ma petite place. Faudra que je vous raconte.

10 réflexions sur “Bienvenue chez Pubilon

  1. Je ne comprends pas bien le « il a pris 2 jours d’arrêt maladie », on a le droit de virer des gens pour avoir eu des arrêts maladie maintenant ???
    bon ça m’ulcère, mais je sais que c’est la réalité d’entreprise. Période d’essai renouvelée car 2 semaines d’arrêt suite à accident de moto. Ce sont des excuses bidon. Un période d’essai peut être prolongée de la durée des arrêts maladie, mais il est IMPENSABLE de virer des gens car ils sont malades. Faut arrêter de déconner, c’est quoi ces méthodes ???
    Je suppose donc que chez Pubilon, le quota COTOREP, ils ne connaissent pas ?
    Les femmes sont embauchées que si elles sont nullipares et célibataires ?

  2. ah ok, c plus clair, désolée pour mes hormones 😉
    ceci dit, il est bête car normalement on n’a pas à dire le pourquoi d’un arrêt maladie à son employeur, ça ne regarde que la sécu. si l’employeur a des doutes, il se doit d’en référer au médecin conseil de la sécu et c’est lui qui avise.
    Menfin lire des blogs en période d’essai, y en a qui ont peur de rien !!

  3. Excellent…
    (ça me rappelle un peu trop le boulot, mais… excellent)

    Viiiiite la suite de « mais comment Nina arrive à se faire une place dans un endroit ou manifestement les gens partent rapidement ».

    D’ailleurs, ca me fait penser à un client à moi que j’ai…

  4. le « papier peint » « Depuis que j’ai fini mon journal d’une démissionnaire, j’ai oublié de vous raconter mon arrivée chez Pubilon. Déjà trois mois, j’ai fini ma période d’essai, d’ailleurs. Le décalage entre ma vie et mes écrits me déprime, parfois.

    Donc petit rappel : j’avais passé deux entretiens dans un café n’ayant pas vu les bureaux sauf l’entrée. Certains s’étaient demandé pourquoi, j’ai eu la réponse dès que j’ai découvert mon bureau : les murs sont totalement moisis. Le sol n’est pas droit et à ce moment là, je n’avais pas découvert les toilettes où il devait faire 10° les jours de beau temps. Ah ouais, c’était donc ça. Quand j’arrive, il n’y a que Rémi le chef puis arrive un gars, Pascal, que je connaissais pour sa réputation de blogueur : « Ouah, je suis crevé, je rentre de New York là… ». Ok, je sens le gros prétentieux, là…

    donc tout est fantasme ici parceque pubilon cest bien ca le « super poste »

  5. je ne comprends rien a rien? non tout simplement il ya 3 mois les murs sont pourris et maintenat ils sont neufs . comment veux tu que je sache ce que tu n’écris pas . tu sais « no life » parce que je viens qq fois dans un café internet par rapport a qq un qui raconte qq chose sur ionternet presque les jours sur internet je me demande qui est no life bon tu arrives a l’injure c’est ton droit cest ton site cest ta vie cest ton destin. tu vois moi je peux pas te repondre jerefuse de t injurier alors sincere jespere que tu as un super job avec de bos murs neufs mais tu es très drôle et tu racontes bien mais tu es très susceptible

  6. je suis dans un café internet bloque qui tu veux tu m’amuses quant à me tacler viollemment pour mon français croizs moi j’ai peur lol

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