Ô mon païs, ô Toulouse !

Samedi avait lieu la finale du top 14 de rugby, l’équivalent de la D1 pour ceux qui ne connaissent pas. Sur le terrain : le Stade Toulousain face à ASM Clermont. Dans les tribunes : la smala toulousain, à savoir ma sœur et son amoureux, Yohann et sa chérie, l’ancienne coloc d’Alice et Yohann et son amoureux plus trois potes de Yohann. Donc voilà, 9 chauffés à blanc (enfin, sauf un en pleine déprime qui n’a pas pipé mot de la soirée), imagine un peu l’ambiance.

J’adore les matchs de rugby, surtout les grands matchs comme ça. Première épreuve : arriver au Stade de France. Anthony, Alice et moi, on se retrouve à St Lazare prendre la ligne 13, le RER B étant en grève… Je veux pas faire ma parano mais je trouve quand même
que la SNCF, elle fait toujours grève quand ça m’arrange pas, je pense avoir froissé quelqu’un qui y travaille, un jour, et voilà le résultat. Ou alors j’ai été une vilaine terroriste dans une vie passée et j’ai fait dérailler un train et tué des gens. Peu importe mais un métro, c’est quand même plus petit qu’un RER. Premier arrêt, je me retrouve soudain très proche d’Anthony, c’est un peu gênant. Du deuxième au dernier arrêt, me voici très intime avec un supporter toulousain que je ne connais pas, c’est la première fois que je suis si proche d’un homme dont je ne connais ni le nom ni le visage. Par contre, la barre qui est également très intime avec moi, elle, je l’ai bien vue.

Arrivés au stade en vie et dégoulinants, je m’étale des traits noirs et rouges sur les joues. Oui, moi, quand je supporte, je supporte pas à moitié. Sauf que j’ai pas trop de voix du fait de mon allergie qui m’a irrité la gorge. Mais c’est pas grave, je vais quand même faire ma supportrice en applaudissant et tout. On grimpe aux tribunes, on est assez bien placés, juste après le virage à côté des supporters toulousains… Ca tombe bien parce que faut dire ce qui est, niveau supporter, Clermont nous écrase largement. Première mi-temps mitigée pour nous, pas trop de réussite, un jeu hasardeux face à des Clermontois qui déroulent un jeu efficace mais on limite la casse : 10-10. 2e mi-temps, Clermont implose et Toulouse se gave. Ma sœur nous donne des confettis rouges et noirs qu’on jette dès que Toulouse marque, j’adore ça. Ouais, je suis super primaire, moi, en match, je crie, je me lève, j’applaudis, je jette des confettis. Clermont marque un dernier essai dans les arrêts de jeu mais la messe était dite : Toulouse a gagné. Ceci étant, la victoire est belle car l’équipe adverse s’est battue jusqu’au bout, je regrette juste qu’ils n’aient pas marqué leur essai avant car là, le match était joué et la ferveur n’y était plus.

L’après-match, c’est un moment que j’adore. Déjà, les joueurs sont comme des gamins, ils pleurent, ils sautent de joie, de vrais chiens fous. Et nous, on n’est pas mieux, on a même droit à un feu d’artifice, waouh ! En repartant,on fait un arrêt buvette histoire de laisser la foule partir, on discute, on rigole mais là, ça déraille. On retourne au métro et y a tellement de monde qu’on ne peut pas rentrer dans le station donc on décide d’aller prendre le RER, à l’autre bout du stade, loin, loin. Arrivés à la gare RER, vers 1h : fin de service. Bon, on résume : on est 9 à St Denis, il nous faut au moins 3 taxis. Bon finalement, on trouve un station de bus : 24 mn d’attente. Bon ben on va attendre… On est rejoint par 4 Clermontois dont un qui fout un souk pas possible, essaie de piquer les taxis des gens qui les ont appelés, d’autres nous demandent où sortir toute la nuit en attendant leur train le lendemain. Finalement, à 1h50, on est enfin à Paris, je prends le taxi avec Anthony et Alice pour me retrouver chez moi à 2h30, contente de ma soirée.

Evidemment, le fait que mon équipe gagne rend la fête plus sympa (en 2006, on s’était pris une jolie fessée) mais quand même, cette espèce de ferveur sportive, les cris et les chants des supporters, les bandas, les olas, le Stade qui vit chaque action, j’en suis dingue. A chaque fois que je vis ça, j’ai envie de prendre un abonnement pour les matchs de rugby au Stade de France (ça existe ?). Même si on ne voit pas tout aussi bien qu’à la télé, notamment qu’Elissalde souffre le martyre à cause de sa côte cassée et qu’il est cuit et archi
cuit, on ne voit pas toujours les en avants… Mais être dans l’ambiance, ça, ça n’a pas de prix.

Une réflexion sur “Ô mon païs, ô Toulouse !

  1. Sniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifffffffffffffffffffffffffffffffff

    Tout comme toi, ligne 13 du métro bondée, collée sérrée aux supporters clermontois et toulousains….

    A la différence près que j’étais pour l’ASM moi…………… re-sniiiiiiiiifffffffffffffffffffff

    Je reconnais que Toulouse méritait largement la victoire, donc : félicitations !

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