On a enfin trouvé le point Godwin des Vingtenaires!

Aujourd’hui, on a de la spécial guest avec Naughty !

Aujourd’hui je squatte pour vous faire part d’une nouvelle qui va révolutionner votre vie: les Vingtenaires ont découvert leur point Godwin.

Petit rappel (on dit merci Wikipedia)

La loi de Godwin est un adage, partie du folklore Usenet, énoncé en 1990 par Mike Godwin : « Plus une discussion sur Usenet dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les Nazis ou Hitler s’approche de 1.» Dans un débat, donner un point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu’il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin.

Là, tout de suite, vous ne voyez pas bien le rapport entre les nazis et ce blog. Relisez maintenant l’article précédent. Puis les commentaires. Vers la fin, ça déborde de courtoisie (et moi la première.)

Et là, l’argument ultime fuse « de toute façon, si t’es mal baisée, c’est pas la faute de tous les hommes hein ». Enfin Nina est mal baisée, moi je suis psychorigide (mais ce n’est pas une nouveauté.)

Et le voilà le point Godwin des Vingtenaires. Quand un commentateur arrive à court d’arguments, il sort l’arme ultime: le rédacteur (ou la rédactrice) de l’article est mal baisé, aigri et frustré. Comme si proposer un point de vue différent, qui peut déranger certains, était le signe d’une sexualité peu épanouïe. Comme si réclamer que les hommes s’attardent un peu sur les caresses bucco-génitales était le signe d’une insatisfaction chronique rendant tout l’argumentaire nul, car écrit sous l’emprise de la frustration.

Accessoirement, les plus téméraires iront jusqu’à dire que vu comme il/elle est moche, c’est normal. Parce que derrière un clavier, tout est permis. Et surtout de taper là où ça peut éventuellement faire mal (ou pas.)

Les plus assidus (ou tout simplement les personnes lisant les commentaires) auront remarqué que ce point est souvent atteint sur les articles connotés « sexo » de ce blog. Un peu sa marque de fabrique. Et quelque part, c’est un peu la classe! Même s’il est assez triste de se rendre compte qu’en terme de sexualité, finalement pas facile de faire comprendre qu’il n’y a pas de normalité, mais juste un accord entre deux partenaires sur leurs limites respectives. Ces limites ne signifiant aucunement que ces personnes sont frustrées ou coincées.

Revenons à nos moutons: le problème, c’est que le terme de point Godwin est déjà pris. Et qu’on ne parle pas de la seconde guerre mondiale, mais d’un terrible « si tu dis ça c’est que t’es mal baisé. »

Alors toi, lecteur, lectrice des Vingtenaires, aide-les à trouver un petit nom à ce nouveau point en laissant ta suggestion en commentaire!

19 réflexions sur “On a enfin trouvé le point Godwin des Vingtenaires!

  1. Genial Naughty !! Je viens de me bidonner comme un benêt à en faire fuir mon chat ! J’adoooooooore !!

    Alors comme je suis dans une veine « Conneries à deux balles »

    Le Point Trop N’enfaut
    Point Cétou
    Point Dantagueul’

    et pourquoi pas jouer sur les mots en anglais

    The Pointless (pour les non bilingues qui nous lisent « pointless » ça veut dire « sans intérêt)

  2. Alors moi je dis, face à ce genre d ‘ »insultes » aussi pathétiques que ridicules, on a toujours la bonne vieille formule tant subtile que percutante: c’est clui qui dit qui y’est.

    (p.s: le point Géro?

  3. J’ai pas compris… Alonso c’est bien un pilote de F1, c’est ça ?? Quel est le rapport ? (Lucas en mode « quel idiot ! »)

  4. Alonso comme Isabelle Alonso, la chienne de garde médiatique, pas Fernando Alonso !;) QUoi qu’Alonso (le pilote) est très prompt à s’énerver, aussi. Mais c’est plus capillotracté, là.

  5. Le point WinGod… Car, on ne s’éloigne pas trop du point Godwin (merci pour l’historique au passage)
    Et en plus, ça fait un peu comme si il s’agissait de gagner un God… Bah oui que veux-tu quand on est mal baiseé, il faut bien s’en remettre aux sex toy… Ca fait sens, non ?
    Ou alors tout simplement que le gougat a gagné le droit de se rapprocher de Dieu après une intervention aussi classe

    Bises partout !

  6. Alonso, j’ai du mal avec elle mais c’est vrai qu’elle a un super pouvoir : dès qu’elle embraye sur une conversation féministe, elle se fait systématiquement traiter de frustrée mal baisée.

    De façon générale, dans les débats, dès que la personne est à court d’argument, ça part à l’insulte personnelle. Chez certains, ça part direct à l’attaque gratuite parce que bon, dire qu’on est pas d’accord, ok, mais expliquer pourquoi, faudrait voir à pas exagérer

  7. Le point C pour point Conwin

    D’abord parce que cela permet de qualifier celui qui l’atteint, mais aussi à cause du sujet pour lequel il a été atteint.

  8. Un point ethos qualité gros lard. (ou, un alonso, moui, c’est cool)

    Frimons: Dans la réthorique d’Aristote, 3 champs d’argumentation sont définis: logos, pathos et ethos. L’ethos, c’est la bonne réputation de l’orateur qu’on attaque/défend pour démonter son discours.
    Certains de nos chers petits compagnons de jeu ayant malheureusement la cervelle d’un bâtard colibri-troll gradé sergent-chef shooté à l’eurovision et qui adore casser les briques à coups de tête, ils se réfugient pour attaquer l’ethos adverse dans ces lieux communs si grandioses qui ont fait toute leur réputation et celle de leurs semblables. « Thou art mal baiséd »

    Merci Lady Nina, merci de nous rappeler l’existence de ces êtres au demeurant si appliqués à leur développement personnel (Pick-Up Artist, p.ex.). Merci de forger avec nous les outils si nécessaires à leur lapidation inter-forums, pour leur bien.

    – EN DIRECT DU CERVEAU DU GNOL
    Mais je me permets encore d’analyser un peu plus avant ce qui se passe dans le cerveau du gnol. Prologue: Le gnol vient de lire (ou plutôt d’épeler) l’article que nous savons. Maintenant, IL PENSE:
    « Miss machine Lady X truc elle dit que les mecs aiment pas faire des cunis aux meufs… Et bin donc elle est mal baisée, hein, eh, la salope! »

    Notez, notez la fabuleuse logique du gnol!l Dans toute la foulée de son égocentrisme quotidien, il n’arrive pas à reconnaître à Lady X sa capacité d’empathie et d’imagination. D’ailleurs, enfin, comment pourrait-on parler d’un truc qui arrive à d’autres qu’à soi-même, eh. Double PdT (PertedeTemps, PrisedeTête). Le gnol a lui, contrairement à elle, compris qu’il est le centre du monde, ce qui lui permet de ne pas aller se chercher ailleurs, ce qui lui permet d’économiser l’essence de son cerveau et de ses émotions.

    Mais continuons à suivre sa passionnante démarche dialectique. « Elle est mal baisée, et bin euh logique, et bin euh c’est sa faute eh. » (MAIS EVIDEMMENT! COMMENT un mec pourrait-il ne pas être un Dieu au pieu? C’est la faute de la femme! Elle est frigide!) « C’est sa faute parce que euh, passk’en fait c’est une chaudasse, hein, refoulée et qui assume pas. Parce que faudrait juste demander à son mec, hein. Passke son mec, c’est un mec, et un mec, bin euh c’est un god of sex, forcément, c’est un mâle, hein BEURP. Alors y’a qu’à demander, hein! Quand tu veux, tu peux! » (Attention! Grand Axiome des gnols au cerveau moitié colibri/moitié troll. Si vous l’entendez, fuyez. Existe aussi en version gonflable, Tekken et bac+5) Grande conclusion du gnol: Lady X n’a aucune volonté, elle a pas de couilles. (logique)

    Tremble, Lady X! Ta véritable personnalité est révélée au grand jour par notre gnol, qui lirait en toi comme dans un livre s’il savait lire! A ta remarque sur la réticence des hommes à donner du plaisir désintéressé, il a non seulement habilement évité de répondre, mais, z-en plus, il te montre à nous, telle que tu es réellement, Ô succube ramolli z-et dégonflée!
    Tu sei oune chiennasse prisonnière de ses complexes. Merci, Ô gnol, pour la finesse de tes réflexions!

    Prof. Sid Vicious

    P.S. Remarquez qu’il ne viendrait pas à l’esprit du gnol que c’est l’homme qui pourrait demander à la femme si elle veut un cuni. C’est à elle de lui demander… Quel merveilleux amant il doit être!
    (Vois, gnol, que j’attaque moi ton ethos de manière construite)

    Merci encore Lady Nina pour tous tes articles.

  9. Je vois qu’Alonso fait l’unanimité 🙂

    Tiens, en parlant de grande féministe comme Alonso, j’aime bien les petites contradictions que l’on peut observer parfois. Genre Elisabeth Badinter qui détient 10% de Publicis ce qui en fait la première actionnaire. Quand on voit l’image progressiste de la femme que véhicule la pub, on est en droit de trouver ça curieux…

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