Bordel, t’’es où Prince charmant ?

La semaine dernière, j’ai lu le jouissif « Princesses ou amazones » d’Olivia Elkaim, prêté par ma Summer préférée. Je l’ai avalé en deux jours chrono mais faut avouer que mes tribulations sénécéfiques m’ont bien aidées. Non parce que ¾ d’heure pour aller à un entretien (quand tout se passe bien n’est-ce pas), ça veut dire ¾ d’heure pour en revenir (cf remarque précédente) donc plein de temps pour lire. Sans oublier que je suis rentrée chez mes parents donc 6h de train (mais j’ai dormi quasi 4h sur les 6).

Donc, dans ce livre, Oliv’ se demande pourquoi ses amies et elle, trentenaires ou presque, belles et merveilleuses, ne trouvaient pas le only one. Plusieurs explications sont avancées mais une a particulièrement retenu mon attention et mon cerveau s’est mis à chauffer : voilà un bon sujet d’article. En gros, si on trouve pas, c’est qu’on est trop exigeantes. Il faut que the only one soit parfait : bon au pieu, intelligent, beau, une bonne situation donc riche (ben ouais, ça va de pair), viril et sensible, romantique, indépendant mais câlin, intellectuel et sportif, bricoleur, patient, sociable mais pas toujours collé avec sa bande de copains… Bon, la liste est infinie. Sauf que faut se rendre à l’évidence, les filles, il n’existe pas, ce mec là. Prenons l’exemple de Barbara, dans le roman, l’amazone ultime : elle couche avec 4 ou 5 mecs différents pour allier leurs qualités car aucun ne se suffit à lui même. Un n’est pas bon amant, un autre l’agace rapidement, un 3e est marié… Et patati et patata. Mais l’homme parfait n’existe pas (tout comme la femme parfaite, d’ailleurs).

Notre célibat est-il notre faute ? Moi, non, je me fais toujours larguer… Parce qu’à chaque mec que je rencontre, y a toujours un truc qui me gêne dans mon modèle d’homme idéal. Mais je passe outre ce souci, surtout que c’est souvent peu important. Bon, c’est clair qu’il y a des trucs qui feraient chier genre il est nul au pieux (mais si je lui dis ce que je veux et qu’il me dit ce qu’il veut, on pourrait trouver un juste milieu), il n’a pas lu un livre depuis la 6e (mais le plaisir de la lecture, ça s’apprend et il aura droit de m’initier à un truc qui lui plaît), il aime pas les chats (personne ne résiste au charme incontestable de Kenya), il est resté au XIXe siècle et pense que la place d’une femme, c’est à la maison (il est sérieux là ? Bon, là, faut pas déconner non plus), c’est le sosie de David Martin, le mec qui présente le loto et les soupes Liebig ou Knorr et qui a l’air de beaucoup postillonner (eurk !). Bon mais quand même, je suis pas si difficile que ça.
Mais il est vrai que la libération de mœurs nous a permis d’essayer avant de trouver. En gros, on n’a pas encore trouvé le only one, c’pas grave, on va coucher avec d’autres mecs en attendant. Bien entendu, je ne condamnerai pas cette pratique puisque a) j’en fais autant, b) je ne crois pas en la quête du only one quoi qu’il en soit. Mais parfois, les filles qui se lamentent sur leur célibat ou leur lose sentimentales me saoulent. Le classique : elles courent après un mec qui n’en a rien à foutre d’elles et l’idéalisent au maximum et jettent ceux qui veulent d’elles comme des kleenex. Parce que celui qu’on l’a n’a pas (encore ?) n’a pas pu faire preuve de son imperfection. On l’image Jude Lawesque dès le réveil, la sensualité d’un George Clooney, la bestialité d’un Sawyer, le membre de Rocco, la virilité rassurante d’un Brad Pitt, que sais-je encore ? Alors que celui que l’on a, on sait que le matin, il se lève avec son caleçon qui lui arrive à mi-fesses, fesse qu’il s’empresse de gratter avec vigueur de la main gauche tandis que la main droite en fait autant sur sa joue recouverte de barbe et ça fait scratch scratch (moi, j’aime bien la barbe de 3 jours, remarque). On sait que le matin, il a des épis et une haleine pas top fraîche (comme si nous, on sentait le Hollywood dans la bouche au réveil, tiens). Même que quand il va pisser, il rabaisse MEME PAS la lunette des chiottes. Or, en tant que single, nous, on n’est pas habituées à vérifier si la lunette est baissée et on manque de se péter le coccyx en atterrissant violemment DANS la cuvette.
Sauf que, je le répète, l’homme parfait n’existe pas. Même mon papa, il laisse la lunette relevée des fois alors qu’il a vécu 24 ans avec trois femmes. Et qu’il est toujours avec sa chère épouse, d’ailleurs (ma môman). Mon pôpa, qui est un homme qui s’est quand même pas mal impliqué dans notre éducation, faisait la cuisine quand ma mère bossait et est le roi des crèpes, il a des défauts d’hommes genre quand il est plongé dans son Equipe, il en fout plus une même quand sa fille aînée essaie désespérément de sauver le carpaccio de deux fauves affamées (bon, ok, les fauves, c’est Kenya et Clio mais bon…). Que mon papa, quand je regarde dors devant Sex and the city, il zappe sur le foot sans me demander mon avis. Que des fois, il voit pas que ma mère est allée chez le coiffeur. Ni ma sœur ni moi d’ailleurs alors que je suis passée des cheveux longs châtains clair à un carré roux.
N’empêche que j’aurais un mec aussi bien que mon papa, je serais la plus heureuse des princesses.

40 réflexions sur “Bordel, t’’es où Prince charmant ?

  1. Je baisse toujours la lunette des toilettes en sortant. Je n’ai jamais compris pourquoi les filles y tenaient autant, car je peux comprendre qu’elles apprécient que la lunette soit baissée pour ne pas avoir à le faire. Mais du coup, la plupart du temps, c’est pour que les hommes la remontent, eux, lorsqu’ils vont faire leur petite commission. Bref, même si ce n’est pas très égalitaire, je baisse systématiquement la lunette des toilettes, puisque les femmes y tiennent autant.

    Suis-je pour autant un prince charmant ? Certainement pas. Et pour preuve, les innombrables rateaux que je me prends ces temps-ci.

    Oh, monde cruel, tout le monde cherche l’être parfait, alors que celui-ci n’est que la projection des fantasmes mis en avant par les contes de fées, donc des histoires inventées de toutes pièces, mais acquises dès l’enfance… pour la vie.

  2. Oué alors là je suis pas d’accord…tout le monde me dit que je suis trop exigeante pourtant je ne recherche qu’un mec avec quelques valeurs, un cerveau et de la tendresse…ça me semble pas le bout du monde quand même…après on va me dire que je suis misandre mais bon c’est les autres qui me disent que c’est pas possible de trouver ça…

    A côté de ça par exemple quand je raconte ce qui arrive à certaines d emes copines à des potes, ils me disent tous que ces mecs sont des boulets…bah oué c’est clair…mais c’est ce qu’il y a sur le marché…

    Et quand je dis bon voilà j’en ai marre je vais me taper des mecs comme ça (en fait j’y crois pas trop, j’ai essayé une fois ça a pas été concluant) on me dit que je mérite mieux…c’est un peu le serpent qui se mord la queue…

  3. Arg, je ne suis sportif, ni bricoleur… Quand à beau, ma chérie est persuadé que c’est bon, mais j’ai un gros doute !!! (T’ain ça va pas améliorer ma déprime latente du moment ton histoire)

    Ha ! Perso, l’équipe, je n’en ai rien à battre ! Par contre, ma question maudite que je redoute le plus c’est : « T’a rien remarqué de nouveau ? » Là il faut regarder le plus discretment et rapidement possible : les fringues, la coifure, le maquillage… Mais en général je ne trouve pas… Et je réponds rien, car ça vaut mieux que de se tromper « Maiiis t’es nuuull ça je l’ai depuis longtemps (air boudeur et/ou incendiaire) »

    Faut avouer que vous êtes pas toujour faciles les filles, surtout pour ceux d’entre nous qui son réfractères à la mode !!

    Meuh !!

  4. C’est valable aussi dans l’autre sens =o, je que j’aime dans ce genre d’article, c’est le lecteur qui va se dire « mais moi je susi le prince charmant, je suis gentil, attentionné, cultivé, je baisse la lunette toussa toussa… idem dans le sens contraire si un mec sort un article
    sur « j’en ai marre des gonzesses, toutes des connasses » les filles qui liront cet article se diront mais moi je suis gentille, attentionnée, pas prise de tete etc…

    Le prince charmant existe si des concessions sont faites des 2 cotés =P

  5. je fais parti des garcons ‘gentils’, qui font rire et qui racontent souvent n’importe quoi, j’essaie d’etre positif…etc… et c’est la loose ! nouvel objectif pour vous plaire mesdemoiselles : devenir un connard ! 🙂

  6. « Moi, non, je me fais toujours larguer… Parce qu’à chaque mec que je rencontre, y a toujours un truc qui me gêne dans mon modèle d’homme idéal.  » Il y a un paradoxe dans cette phrase que je vais faire semblant de ne pas comprendre… Tu peux développer ?

  7. On remarquera que la plupart des commentaires aujourd’hui sont de mecs qui disent : « mais moi… ». Et cela me fait autant rire que l’article.

    Mais comme le dit Volcanique, je suis sûre que ça marcherait aussi dans l’autre sens.

    Allez les gars, continuez de commenter, c’est votre article, votre journée.

  8. c’est parce qu’elle cherche ( et trouve) des « largueurs » et il se trouve que ce n’est pas The Only One (sinon elle ne serait pas larguée.)
    Il y a de l’espoir, son Papa sera toujours le seul Papa , et son image est belle au travers des yeux de sa fille .

  9. hurgh -> C’est vrai, c’est connu : les femmes préfèrent les connards !! Nina avait fait un article là dessus aussi non ?

    Delph -> Et on se fait plaisir !! C’est tellement drole de se positionner par rapport à un stéréotype. Un genre d’auto-annalyse !

    Meuh

  10. c’est claire les filles sont souvent trop difficiles. c’est vrai aussi que si tu es un connard tu a plus de chances avec une certaine catégorie de filles, mais bon c’est pas les plus interessantes.
    c’est fou comme des filles comme E ne trouve pas le genre de mecs dont elle parle alors il me semble ils sont assez nombreux.
    J’ai bien aimé ce que tu as dit E

  11. Aaah la cuvette des wc .. J’ai beau expliquer 10 fois à mon copan pourquoi il faut la remettre bien, ça ne rentre par une oreille et ça ressort par l’autre .. Enfin y’a pire !

    Je pense aussi que le mec parfait n’existe pas, nous avons tous nos petits défauts qui font ce que nous sommes et que nous plaisons aux autres. Bon après être possessive ou vraiment chiante, c’est le genre de truc dont il vaut mieux essayer de se débarasser au risque de se faire larguer lol

    Perso, mon copain j’arrive pas à lui trouver de défaut, j’ai beau y réfléchir, rien. Peut-être que lorsque nous habiterons ensemble, certaines habitudes pourront me souler mais pour l’instant nada. Le matin il est toujours aussi craquant, il va me chercher mon petit déjeuner. Il m’emmène faire les magasins, il me fait quelquefois la popote. Le soir il va encore me chercher à manger (j’ai tout le temps faim), il me laisse regarder ce que je veux à la tv .. Enfin bref, même si c’est pas THE perfect man, il s’en approche de très près 🙂

    Je souhaite à toutes les minettes d’en rencontre un 😉

  12. Je veux dire si c’est pas tant un gros effort que ça de l’abaisser, ça devrait pas plus dur non plus pour vous de la faire (ou de la relever aussi tiens d’ailleurs)

  13. Diiingue ! J’avais jamais écouté les articles version sonore ! ^^
    Me voilà tout guilleret 😀
    Eh ben moi, même que mon copain, il est pas DU TOUT comme j’aurais imaginé qu’il serait, mon copain, comme quoi les « mon style de mec parfait gnagnagna » c’est vraiment du pipo. Ce qui compte, c’est moins la personne que ce qui, à un moment, nous a définitivement rapproché.

  14. le mec bourré (oui oui encore une fois) étant partisan du moindre effort et également persuadé de sa capacité à uriner et à parfaitement viser au milieu ne relève pas la lunette…
    homme bourré, homme parfait?
    ahahah bon j’arrete avec ça

  15. Moi j’ai une théorie la dessus. le prince charmant c’est justement celui qui fait qu’il est parfait à nos yeux même s’il l’est pas en vrai. Moi ça m’est déjà arrivé de trouver un mec parfait alors que je savais très bien qu’il ne l’était pas mais ses défaults je m’en foutais dans la mesure où moi aussi j’en ai des costauds. Donc si lui il accepte les miens moi je fais pareil. Et en passant c’est lui qui m’a larguer alors faut arrêter de dire que les filles sont difficiles.

  16. Oulala!!!! je viens de remarquer en t’écoutant (oui je suis feneante aujourdhui, alors je ne lis pas, j’ecoute!!!) tu nas pas l’accent de toulouse?? il est parti ou??

  17. et bien mon defaut principal c’est que j’ai un caractere tres fort, qu’il faut suporter donc. Et aussi un bon esprit critique qui s’applique aussi à moi même puisque je remarque aussi mes defauts 😉

    NINA : oui c’est clair pour 15 jours les defauts n’int pasle temps de tapêr sur les nerfs. lol moi c’est pareil.

  18. Entendons-nous bien je ne juge personne quand je dis coucher avec un mec « comme ça », moi tant que les deux parties sont d’accord (et pas engagées) ça me choque pas…seulement perso quand j’ai essayé le sexe « comme ça » bah j’ai pas pris mon pied ce qui est pourtant le but du jeu…je pense que je suis plus en manque de tendresse que de sexe en fait…

  19. « bon au pieu, intelligent, beau, une bonne situation donc riche (ben ouais, ça va de pair), viril et sensible, romantique, indépendant mais câlin, intellectuel et sportif, bricoleur, patient, sociable mais pas toujours collé avec sa bande de copains… »

    Hein ?
    Qui me demande ?

  20. yojik le prince charmant de toutes les filles, enfin à l’entendre… 🙂

    Et ben moi j’assume mes défauts car ils font aussi partie de moi. oui parce que je crois qu’une personne sans defauts est une personne chiante a mourrir. 🙂

  21. c’est marrant mais si je reprend l’article en remplaçant mec par nana…ça le fait trop !
    bon ok je sais que la fille parfaite n’existe pas non plus !!! sinon je ne pourrais pas les taquiner sur leurs défauts lol
    Allez bonne nuit et qui sait, demain tu rencontreras un type bien selon tes critères ! (j’ai oublié de rajouter fais de beaux rêves…)

  22. Bonsoir Nina, cela fait quelques temps que je lis tes articles.

    Même si je n’aime pas trop lire, en tout cas, tes articles, je les aimes, pour ce qu’il raconte, pour leur manière d’être écrits.

    Bref, tes articles me redonnent toujours envie de te lire, et tes péripéties aussi, euh par là, je précise que ce sont celle qui font sourire, genre ta chatte Kenya qui fait des choses, comment dire, animalesque…

    Au plaisir de te relire, je te souhaite bonne soirée.

  23. bon alors le débat partant trop dans la direction de l’article, je recadre tout ça en reparlant du fait de pisser debout. Bon je ne saurai comment définir cela, le coté « cow-boy » décrit par nina est peut être vrai, enfin il doit y avoir une certaine fierté chelou à vouloir se tenir debout et peut être aussi un sentiment de puissance (ahahhaha espèce de cuvette de chiotte, je t’inonde de mon urine, tiens prends ça in your face!). Cela dit quand on est bien bourré (encore? ouais je parle que de ça) se concentrer pour pisser est parfois trop dur et donc on s’asseoit.
    Viens de passer 5 minutes à disserter sur le fait de pisser debout, faut que j’aille dormir…

  24. Tatiana !
    « yojik le prince charmant de toutes les filles, enfin à l’entendre… 🙂 »

    🙂

    Je sais bien que tu dis ça pour me provoquer parce que tu veux essayer.
    N’insiste pas, c’est NON !

  25. Muhahaha quand on y pense les thons qu’on du épouser nos princes zé princesses les siècles passés je les plaint. Vive les mariage d’amûr! 😛

    Et puis de toute façon quand elles ont un prince à portée de main les filles préfèrent les bad boys!

  26. Alors la je comprends plus… Je viens de lire ce sujet presque comme une autobiographie 🙂 (bon sauf pour le bricolage, parce que la je suis bien obligé d’avouer mes lacunes) et pourtant… et pourtant… quand on fait nos minauds attentionnés, gentils, drôles et peu déjanté histoire de pas paraitre trop insipide (et en réalité, d’être ce qu’on est vraiment, a savoir un peu déjanté), on se fait systématiquement refoulé pour le beau gosse pompier qui a tellement de pec’ que son t-shirt taille S explose, ou bien le brun maladif faussement hyper torturé tout droit sorti de la star ac’ (jean troué et véritable sens artistique en option)… du coup je reprends cette question de mon cher ami Sigmund (Freud) : « que veulent-elles au juste ??? », on est paumé nous …

    …OK peut être que je devrait dire « JE » et pas « ON »;

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