Rien n’’est pire que l’’attente

Cette semaine, j’ai eu deux entretiens pour la même boîte. Je vous raconte. Lundi, je me lève, je fais mon pipi, je m’habille, j’ouvre les volets en évitant de trébucher sur Kenya qui me tourne autour en miaulant pour que je lui file des croquettes. Oui, il faut savoir que mon chat est une bête curieuse, manifestement anorexique qui aime réclamer des croquettes alors que sa gamelle est pleine. Mais si vous lui en mettez quelques unes de plus, elle en mangera trois et se cassera, toute contente. Mais là n’est pas le sujet.

Bon, je fais mon café, tout ça, puis je vais sur l’ordi faire le tour de mes boîtes mails. Sur ma boîte « pro » (celle avec laquelle j’envoie mes CV), j’ai un mail d’un monsieur, Jean-Louis Dupré, qui m’informe que mon CV que je lui ai envoyé la veille l’intéresse et que ce serait bien qu’on se voit le lendemain ou le surlendemain. Vu que ça presse, j’appelle directement, deux fois, mais je n’arrive pas à l’avoir donc je finis par lui répondre par mail. Rendez-vous mercredi 16h. Mercredi, 15h30, je prends mon train qui n’est ni retardé ni annulé (thanks God !), j’arrive à la station de métro voisine de l’entreprise, je pars évidemment du mauvais côté. Il pleut, il vente, c’était bien la peine que je me fasse belle, tiens. Je finis par retrouver la bonne rue, on m’indique le bureau de M. Dupré. Je sonne et une dame me reçoit, je lui indique que je souhaite voir M. Dupré et elle me répond : « oui, c’est moi ». Heu ? Je commence à réfléchir : Jean-Louis, c’est pas féminin comme nom, où ai-je fait une gaffe ? Ah, elle m’explique qu’elle participe au processus de recrutement, me voici rassurée. Elle me demande de patienter dans un fauteuil, j’en profite pour rincer mes lunettes car j’y vois un peu comme à travers un aquarium. Arrive l’entretien, on discute une bonne heure avec Jean-Louis et la demoiselle que nous appellerons Servane. On parle de mon parcours, du poste, de l’entreprise, des blogs. Je me sens un peu en état de grâce, tout se déroule à la perfection, selon moi. A la fin de l’entretien, M. Dupré m’explique que sur la quarantaine de CV consultés (ceux reçus après n’ont pas été ouverts), seuls 7 candidats ont été retenus et les deux meilleurs repasseront en entretien vendredi, avec le DRH, cette fois. Je repars, quasi persuadée d’être rappelée pour l’épreuve ultime. Et j’avais raison.

Vendredi matin (enfin, 11h45, presque le midi), me voici de retour, en jupe et talons. J’arrive à l’étage où travaille M. Dupré, je le croise raccompagnant une petite jeune fille à la porte. Je suppose (à juste titre) que c’est l’autre candidate. Ok, ça se jouera entre filles. J’avoue que cette information n’a pas la moindre importance. Me voici donc dans le bureau du DRH, un homme hautement sympathique, l’entretien se passe bien aussi. Mais j’entends deux fois le même son de cloche : l’autre candidate et moi avons un profil très similaire et ça va être dur de choisir. M. Dupré m’informe qu’il m’appellera entre 14 et 15h pour me tenir au courant. Je rentre chez moi et m’achète des fraises. Comme ce sont les premières de l’année, ça me permettra de faire un vœu. On sait jamais…

14h, le téléphone sonne : « SFR bonjour ! ». Putaiiiiiiiiiiiiiiiin ! Tu me fais chier madame SFR. 15h. C’est bon, j’ai pas le job. 16h. J’appelle mon portable, il marche, je réactualise 356 fois ma boîte mail, j’appelle ma maman pour lui refiler mon stress. 17h, tant pis j’appelle, j’arrive pas à joindre M. Dupré. Toujours pas de mail. C’est mauvais signe mais d’un autre côté, nous ne sommes plus que deux, il paraît logique d’appeler les deux personnes l’une à la suite de l’autre. Bon, j’ai essayé de faire la sieste, j’y suis pas arrivée, je n’arrive pas à écrire quoi que ce soit, je tourne, je vire, Kenya sent mon stress et est complètement insupportable (non mais en fait, elle est chiante en ce moment, j’ai l’impression de vivre dans un flipper géant où elle serait la balle). J’essaie de me « connecter » aux gens de l’entreprise, essayer de sentir le vent tourner, dans le bon sens ou pas. Oui, je sais, c’est très con ça et ça marche pas mais on trompe son attente comme on peut. Bon, en désespoir de cause, je pose mon fessier sur mon canapé et je tricote devant la télé : c’est bientôt Amour, gloire et beauté, ça vide la tête, ça.

18h, ma chère sonnerie SFR raisonne, je me jette sur le téléphone. Je reconnais le numéro, je respire et je décroche. « Oui, j’ai hélas une mauvaise nouvelle ». Bon, M. Dupré m’explique qu’en gros, il n’a strictement rien à redire sur ma candidature, aucun conseil à me donner puisque tout était parfait. Il m’a juste dit de rester comme je suis et qu’il ne se faisait aucun souci pour moi.

Bon, sur le coup, j’ai été extrêmement déçue car le job me plaisait vraiment. J’ai appelé ma mère, ma sœur, mon père m’a mailé, tout le monde était déçu mais tout le monde m’a tenu le même discours : oui, c’est décevant, mais regarde où tu en es. Bon, sur le coup, ça m’a un peu fait comme si j’étais en train de me noyer et que c’est Hobby qui me sauve plutôt que JD car il était plus proche de moi d’un demi-mètre (c’était la séquence Alerte à Malibu du jour, sponsorisé par Poitrine Hann, le shampoing spécial poils de torse, conseillé par Mitch Buchannon). Mais il faut surtout pas lâcher, surtout pas. Je suis dans une bonne dynamique, les entretiens intéressants se succèdent, j’approche du but, je le sais, je le sens. Donc vendredi, je me suis autorisée une soirée tricotage-glandage-fraise et chocolat. Mais ce week-end, j’ai aiguisé mes armes car aujourd’hui, je lance ma nouvelle campagne d’envoi de CV. Plutôt que de ruminer un échec (bien que M. Dupré ait insisté sur le fait que ça n’en était pas un puisqu’ils ont vraiment eu énormément de mal à choisir), je dois en tirer l’énergie nécessaire pour aller plus en avant. C’est comme un 100 mètres : là, j’ai fini seconde. En travaillant, la prochaine fois, je serai première.

49 réflexions sur “Rien n’’est pire que l’’attente

  1. bon, je sais qu’on ne doit pas preumser, mais quand même ^^
    Je ne peux que plussoyer, l’attente c’est la merde…
    Et je plussoie aussi sur le fait que se retrouver dans les 2 derniers c’est bien et que faut positiver. Trouver du boulot de nos jours c’est la jungle… ça va bientôt être moins risqué de créer son job que de tenter d’en trouver un.
    Petite parenthèse, j’ai jamais eu l’occasion de recruter pour un poste de journaliste ou autre utilisateur abusif de stylo, malgré mon ex poste de redac’chef, mais j’ai bossé aux ressources humaines d’une grosse boite quelques jours. Ce que j’ai à en dire c’est que la part des qualités pures d’un job prennent de moins en moins de place dans un choix. Dans les bons cas, la culture générale, les capacités d’adaptation, la débrouillardise, … Dans les mauvais cas… no comment…
    Deuxième parenthèse: je lis du nina en masse depuis une centaine d’heures (avec de nombreuses interruptions ne panique pas…) et franchement, j’t’engage pour n’importe quel job ou tu peux t’en sortir… malheureusement chuis plus en RH, et pas dans le bon coin…

    voila, c’etait le mot du lundi matin

    ps: chuis le seul chez qui la mise en page du formulaire de commentaire merdoie grave?

  2. bouarf, j’oublie le « plus important » (mon sens des priorité n’a de logique que pour moi…)
    La boule de flipper géant, j’adore cette image. Je vis un peu la même chose sauf qu’en ce moment j’ai 2 billes dans mon flipper, je cat’sit la bille de mon voisin, et en plus, ya des étincelles entre les deux billes… quel flipper…

  3. t’as raison de le prendre comme ça, sinon la recherche d’un emploi est en soi suffisamment déprimante.
    Essaie de rester en contact avec ce recruteur car il avait l’air d’apprécier ton profil.

    P.S. Le chat de mes parents aussi ne s’intéresse à ses croquettes que lorsqu’on en verse de nouvelles.
    Je me demande ce qu’il se passe dans leur tête .

  4. Alors nina premièrement :
    mon chat doit etre de la meme race que le tien parce qu il fait exactement pareil que le tien – ça me rassure, je croyais avoir le seul chat chelou de la terre – ma voilà rassuré…
    – deuxièmement, je préfère nettement cette campagne à l’autre -celle à la tv- qui va d’ailleurs finir en prime avec nikos et où on va les départager à coups de sms !!!
    -troisièmement, je te remercie pour la série de mots, nous allons éécrire aujourd’hui avec lol – pourquoi nous ? parce que ma partenaire virginie du blog edensland relève les défis aussi…
    -dernièrement (lol) j’adore ton humour, ton sens de la dérison et ton ton ironique… Bon courage… Que la force soit en toi…(lol) je suis ton père ( non ça je te le souhaite po)
    allez gros bisous nina et @ bientôt

  5. Lorsqu’on ne trouve pas de travail, on s’invente des tas de rituels auxquels se raccrocher à la limite superstitieux. On échaffaude une logique pour s’expliquer pourquoi on en est là, pourquoi quelqu’un nous est passé devant. On cherche à être constructif… Alors qu’au fond, on sait très bien que ce n’est pas une histoire de compétition. On nous a flanqué ce concept de compétition dans le crâne, mais ce n’est qu’un leurre. On est parfaitement capable de faire le job pour lequel on postule. C’est juste qu’il n’y a pas de place pour tout le monde et que d’être élu est un hasard absurde. Cette profusion de candidats fait le bonheur des chefs d’entreprises. Cela permet de maintenir les salaires au plus bas. Alors, le subjectif rentre en ligne de compte. Quand tu dis :  » Je suppose (à juste titre) que c’est l’autre candidate. Ok, ça se jouera entre filles. J’avoue que cette information n’a pas la moindre importance. »… ben, désolé, mais cette information a son importance. Là, la part de subjectivité est énorme. Tu juges l’autre postulant sur son sexe et le recruteur probablement aussi. Il a l’embarras du choix, il recrute en fonction de ses goûts, de ses affinités… Et quand tu dis : « C’est comme un 100 mètres : là, j’ai fini seconde. En travaillant, la prochaine fois, je serai première. »… ben, tu rentres dans la logique de compétition. Tu veux croire qu’il y a quelque chose de loyal dans tout cela, que c’est une question de performance. Qui te dit que la prochaine fois tu ne seras pas 3ème ? Ce n’est pas parce qu’au Loto le numéro 7 est sorti la semaine dernière que cette semaine ce sera le tour du 6. Il n’y a pas de logique dans tout ça. À chaque nouvelle proposition, les compteurs sont remis à zéro. Tu cherches à te justifier alors que tu n’y es pour rien. Et quand tu auras trouvé un job, tu trouveras encore des raisons pour expliquer pourquoi. Elles te sembleront objectives parce qu’il faudra que tu dises que tu méritais la place plus qu’un(e) autre… La belle culpabilité qui se cache derrière tout ça. Si tu n’as pas eu ce boulot, tu n’y es pour rien. Mais je te souhaite vivement d’en trouver un très bientôt. Le seul conseil : soit plus direct. Dis que tu veux ce job, que tu en as besoin, que ta vie en dépend… et demande une réponse franche immédiatement. Ne leur laisse pas le droit de te dire : « on vous rappellera pour vous dire ». C’est lâche. Ne rentre pas dans ce jeu. Dis les choses directement mais avec élégance, politesse, classe. Le fameux équilibre dont tu parlais précédemment d’en d’autres articles.

  6. Le fameux coup de fil inutile qui nous fait monter l’adrénaline pour rien, alors qu’on attend un vrai coup de fil, important, j’en attend un d’important depuis une semaine, alors je te laisse imaginer la panique à chaque fois que mon téléphone vibre… Mais bon comme d’hab, celui qui doit appeler va attendre que je n’attende plus son coup de fil…

    A bientôt!

  7. Bon tu m’en veux pas je vais aussi un peu raconter ma vie : mercredi 10h3à, entretien sur Paris , moi aussi je comprends pas pourquoi j’ai pris la peine d eme coiffer, l’entretien se passe moyen, on est clairement pas du même monde…j’aimerai rentrer dans le leur mais bon visiblement y’a encore du taf…en plus rétrospectivement je me demande si j’ai pas été limite agressive en essayant d’être convaincante…’fin bon toute façon je pense pas que je conviens…

    Mercredi aprem 16h : test… (les 5h de battement m’ont permis d’aller voir l’expo Doisneau ça aura tjs été ça…). Test donc après un entretien la semaine dernière, test pour un jub pas intéressant et supra pas intellectuel et donc pas super bien payé mais bon comme je vais reprendre un appart ça aurait été bien et ça m’aurait pas empêché de continuer à chercher… 🙂

    Réponse dans les deux jours me dit le gars cad jeudi ou vendredi…bon on est lundi il est midi…ça pue…j’appelle et je tombe sur la boite vocale…bon il me rappellera pour me donner la mauvaise nouvelle…il faut donc que je me remette en chasse du premier job qui passe pour pouvoir vivre dans mon appart en attendant de trouver THE job…
    Moi aussi on était deux mais visiblement c’est aussi l’autre qu’a gagné…pétasse…

  8. ça c’est une anecdote inquiétante vu que je vais bientôt devoir chercher du travail pfff…

    sinon juste par curiosité nina, tu as fait quoi comme études après histoire-grève-resto U au mirail? parce que je vais bientôt changer de branche et les relations inter ça m’interesse bien….

    … »servane »?!!! :S

  9. Ah la la, bande d’amateurs félins. Bien sur, le chat aime les croquettes du jour et la pâté fraîchement cueillie dans le frigo : c’est un chat moderne et raffiné, pas le chat de gouttière de vos grands-mères.. Ma technique de Sioux pour berner l’animal, il suffit de prendre sa gamelle, la poser hors de vue, ouvrir le frigo, remuer la boite de Ronron pour faire semblant d’en remettre, fermer le frigo et redonner sa gamelle au chat. Feu mon chat se laissait prendre à chaque fois.

    Après, il était peut être encore plus con que les vôtres, allez savoir.

  10. Au fait Nina, pourquoi on ne doit plus preumser ?! Non mais, c’est parce que j’ai du retard sur tes articles, étant donné que je ne suis pas toujours reliée à la magie internet, et donc quand j’ai l’occasion de pouvoir te lire, je fais évidemment en priorité les articles que les commentaires. Bref, ça me manque. Serait-ce à cause des déchaînements de violence que ça engendrait ?! 🙂

  11. Doisneau c’était jusqu’à samedi je crois…pour ça que j’ai fait une demi-heure de queue sous la pluie pour aller le voir mercredi dernier…

    Sinon je pense qu’ils vont rappeler mais pour me dire non…sinon ils auraient déjà appelé, le job doit commncer cette semaine, je sais pas quel jour mais bon…

    Moi alimentaire c’est vraiment n’importe quoi dans l’immédiat parce que je suis la principale source de mes revenus…

    Toute façon si c’est non, j’ai plus ou moins décidé de fêter mon non-job à Barcelone…j’ai une telle opportunité que pas envie d’être raisonnable pour une fois (en plus une semaine avant mon anniv au pire je demanderai des sous…) : deux cops hongroises vont à Barcelone et j’ai trouvé un AR à 38 euros. Vu le mal que j’ai à faire bouger mes amis français pour quoique ce soit (une journée à la mer ou chez disney c’est limite comme si je leur proposais un trekking dans l’Himalaya…), j’ai fort envie d’y aller! 🙂

  12. Au fait lectrice de presse c’est correctrice en gros? Parce que ça m’intéresse!:)
    NB : il est très bien ton CV c’est dingue que tu trouves pas de taf!! Par contre ta banlieue elle est pas si perdue!! Que dois-je dire de celle où je vais aller habiter? 🙂
    (t’inquiètes je suis pas une psychopathe…c’est juste qu’un comm du dessus à réveiller mon incroyable curiosité… 🙂 )

  13. tu as raison de te dire qu’à un moment ce sera ton tour, il faut que tu garde confiance car ça se sent lors de l’entretien et ça compte… sinon le musique de barry white à la fin de ton article c’est histoire de te donner du courage comme John dans Ally Mcbeal, si c’est le cas je trouve que c’est particulièrement bien choisi pour un entretien d’embauche d’avoir ça en tête !

  14. Si j’avais pu rappeler, crois moi je l’aurais fait, seulement la personne qui doit me rappeler (concernant un dossier) est un illustre inconnu dont je n’ai pas le numéro… Ca devrait pas tarder normalement

  15. Hum…pour Doisneau c’était jusqu’à samedi DERNIER je crois, le 17 quoi…désolé…

    Pour ta proposition de sortie je la reconsidérerai quand je serai effectivement installée sur Paris… 🙂 Merci!

  16. T’as pas du tout compris ce que je voulais te dire. Je ne te dis pas qu’il faut mendier ou pleurer devant le recruteur. Pas grave… bonne chance en tout cas 🙂

  17. Je me tiens toujours à ta disposition pour les représailles physiques sur recruteurs / emmerdeurs / ou juste pour défouler, au hasard, tu sais où me trouver. Bon, je ne vais pas répèter ce qui a été dit avant moi (ça ferait vraiment un peu trop neuneu, même moi j’ai des limites de neuneurie!) mais on y croit hein!

    Sinon, pour la boule de flipper, jamais eu ça en stock, mais pour le côté animal anorexique, j’ai donné… Notre chien a décidé de me bouder le jour où je suis partie de chez mes parents. J’ai du le dogsitter 3 semaines un été, et il m’a fait le coup de l’anorexique, je pense que me voir le supplier de manger une croquette, juste une, allez, tu peux le faire, tu vas la bouffer cette foutue croquette ou faut que j’te la fourre au fond de la gorge? ça devait l’amuser au plus haut point… Jusqu’au jour où j’ai décidé de ne plus mettre de croquettes fraîches tant qu’il n’aurait pas fini sa gamelle. Il a eu l’air surpris 2 jours, et a compris que ça ne plaisantait plus et que soit il passait à l’anorexie pure et dure, soit il arrêtait de faire ses caprices! Et oui, Vicky vs Le Chien Démonique, ça s’est fini en faveur de Vicky!

  18. Bon courage dans ce parcours d’obstacles. C’est malgré tout gratifiant d’avoir un DRH qui te dit que tu as toutes tes chances. Il peut te le dire d’autant plus facilement que la sélection a été sévère et que tu es allée à l’entretien final. Parfois, on entend ce genre de phrase « vous êtes parfait mais pas pour cette fois » dés qu’il s’agit de remballer un candidat. Mais dans ton cas et vu ce que tu en racontes, tout porte à penser que tu peux croire en la sincérité de cet homme. C’est une bonne façon de positiver.
    PS : bien vu pour Servanne, c’est un des prénoms de ma fille ainée!

  19. Les refus je sais ce que ça fait mais « juste » pour les stages ou les petits boulots d’été .. Et ça fait pas plaisir donc j’imagine que pour un vrai boulot, la pilule passe mal ! M’enfin les entretiens forgent ton caractère puis les refus te poussent à aller encore plus loin .. Alors bon curage et j’espère voir prochainement un article avec une réponse positive =)

  20. Putain y a un truc pas normal, là… en plus malheur ultime, je viens de voir un truc terrible : genre dans 10 jours, fini baywatch, ils vont même pas passer baywatch hawai c’te bâche!

  21. Bon bah pas grand chose à dire : je suis déçu pour toi, mais je vois que tu gardes la gnaque. Bon courage, tu vas l’avoir ce putain de premier boulot 😉

    PS : J’adhère moi aussi à la théorie selon laquelle la débilité, la gourmandise et un égoisme cosmique sont les traits raciaux principaux des chats.

  22. Bonjour Nina,
    Un premier commentaire alors que je te lis depuis longtemps déjà (j’étais un jeune trentenaire à l’époque). J’apprécie vraiment ta façon d’écrire et comme les autres, je te souhaite bon courage et surtout un peu de chance dans ta recherche d’emploi.
    Je vais me permettre une petite mise en garde, évite de donner des indications sur les recherches qu’on peut mener sur le net pour te retrouver… Google a une mémoire d’éléphant et ton CV complet traîne un peu partout…
    Je ne veux surtout pas t’inquiéter inutilement mais faire preuve de prudence n’est jamais un luxe inutile.

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