La bisexualité, c’’est le pied !

Imaginez que vous vivez dans un monde où vous aimez les hommes et les femmes, quel que soit votre sexe. Imaginez que vous avez deux fois plus de chance de tomber amoureux. Imaginez que vous pouvez trouver votre âme sœur avec une personne quel que soit son sexe… En général, les monosexuels (on va dire ça pour les hétéros et les homos, ça m’évitera de préciser à chaque fois)
ont une vision assez idyllique de la chose. Pourtant, si la bisexualité était simple, ça se saurait.

Quelque part au printemps 2004, Douschka et moi sortons du cours de comm po et on se tape une bonne marche de dix minutes pour aller poser nos fessiers dans un amphi surchauffés pour faire semblant de suivre un cours de systèmes comparés avec une prof en toge dépressive (la prof, pas la toge, hein !). Je sais pas si vous avez remarqué mais au printemps, quand dardent les premiers rayons du soleil post hivernal, tout le monde est beau. On respire tous l’épanouissement, les fringues colorées sont toutes ressorties du placards, nos cœurs sont légers comme des plumes. Et là, je dis à Douschka : « Des fois, je me dis que c’est le pied d’être bisexuelle. Tu imagines, je peux potentiellement tomber amoureuse de tout le monde. » O vision naïve ! Non parce que je me connais : vu comme je suis assez difficile avec les mecs, je ne serai guère plus conciliante avec les filles, déjà. Et je ne suis pas sûre que la multiplication des amant(e)s potentiel(le)s soit vraiment pour me simplifier la vie.

L’autre jour, je regardais une série à la télé et une fille disait à une autre qui affichait clairement sa bisexualité : « ouais mais être bisexuelle, c’est risquer qu’on nous brise deux fois plus le cœur ». Oui, ce n’est pas faux. L’amour n’est jamais simple, ni avec un sexe ni avec l’autre. Et puis être bisexuel ne signifie pas aimer deux personnes de sexe différent en même temps. Si je suis avec un mec et que je vis une rupture douloureuse, je vais pas forcément avoir une demoiselle sous le coude pour me consoler.

C’est marrant comme les monosexuels ont souvent une vision idyllique de la bisexualité. Oui, c’est formidable d’être attiré potentiellement par tout le monde mais en vrai, ce n’est pas si simple que ça, les quelques bisexuels que je connais me l’ont bien montré. Ce que je trouve amusant, c’est l’idée qu’on a qu’on a une période mec, une période fille… A y réfléchir trente secondes, c’est un peu curieux comme théorie. En tant qu’hétéro, j’ai pas une période blond, une période brun, par exemple. On ne choisit pas une période en fonction du sexe qu’on préfère, je suis même pas sûre qu’il y ait une préférence. C’est plus une question d’affinités.

Pour autant, je ne suis pas bisexuelle. L’autre jour, à la gay pride, j’ai vu des tas de femmes qui aimaient les femmes… Et je ne me suis pas du tout sentie attirée par l’une d’entre elles. De toute façon, comme dit si justement Gauthier : « non mais toi, t’aimes trop la queue ». Heu…oui. Ceci étant dit, ce n’est pas pour autant que je refuse l’idée d’être un jour attirée par une femme. Mais pour l’heure, même si je reconnais qu’une femme est belle, je n’ai pour les femmes qu’une attirance intellectuelle. J’en parlais l’autre jour avec une amie bisexuelle, je lui expliquais que je ne pouvais ni ne voulais envisager une relation homosexuelle « juste pour voir ». Je pense que je ne retirerai aucun plaisir de cette expérience et ça pourrait même vexer la fille en face. Puis de façon totalement sexuelle, autant je suis assez clitoridienne, autant j’adore la pénétration. Oui, il y a des artifices pour compenser mais je sais pas si ce sera pareil. De toute façon, comme j’expliquais à Gauthier :

« Moi, si je dois coucher avec une fille, je fais ma passive ! Je la touche pas, on fait dans le noir, elle a des cheveux courts et pas de seins…

– Et des poils et une bite. Un mec, quoi.
– Heu… »
 

Il y a quelques années, je fréquentai un temps Pierre le pervers qui m’expliquait avoir eu des aventures homosexuelles. La première pour voir, la seconde parce qu’à un moment, il s’est senti bien avec un homme. Pour ma part, je ne peux envisager une expérience homosexuelle que comme ça. Parce qu’une fille, tout à coup, m’apportera ce dont j’ai besoin, sans que ce soit prémédité. Même si, dans l’absolu, j’aimerais savoir ce que ça fait de coucher avec une fille, je refuse de le faire juste par expérience. Je ne coucherai pas avec un mec qui ne m’attire pas « pour l’expérience », pourquoi je le ferais avec une fille ? Ce serait lui manquer de respect, en plus. Enfin bref.

Mais revenons à la bisexualité de façon générale. Pour ma part, je pense que la bisexualité « pure », du 50/50 n’existe pas dans les faits, on est forcément plus attirés par un sexe que par l’autre. Des études américaines menées dans les années 70 abondaient dans ce sens, révélant que l’hétérosexualité ou l’homosexualité « pure » n’existait pas non plus. Il y a toujours un peu de nuance et je pense qu’on devrait resservir cette étude à pas mal d’homophobes forcenés. Enfin, pour la bisexualité, il est intéressant de constater qu’on la
retrouve surtout chez les jeunes qui n’osent pas encore se déclarer franchement homo. Il fut un temps (lointain) où Gauthier se définissait comme bi. Bon, même si techniquement, il a déjà couché avec une femme, c’est un peu abusé, cette appellation… D’ailleurs, il est le premier à le reconnaître aujourd’hui. Ceci étant, je ne dis pas que tous les bi sont des homos refoulés, certains sont
effectivement attirés par des personnes du même sexe parfois mais sont globalement plus hétéros. D’ailleurs, si un jour je devais avoir une expérience lesbienne, je ne pense pas que c’est ce qui me ferait devenir automatiquement lesbienne. Ça me plaira sans doute, je prendrai mon pied, j’espère. Mais c’est pas pour autant que je vais renoncer aux hommes. En 26 ans, je n’ai été attirée
que par des individus à pénis, je vois pas comment, du jour au lendemain, je pourrais ne plus m’intéresser à eux.

 

Rêver de pouvoir être attiré par tout le monde, c’est beau. Mais dans la réalité, c’est vraiment plus compliqué que ça. Comme toujours.

36 réflexions sur “La bisexualité, c’’est le pied !

  1. > D’ailleurs, si un jour je devais avoir une expérience lesbienne,
    > je ne pense pas que c’est ce qui me ferait devenir automatiquement lesbienne.

    Je me pose la question.
    Il y a un très vieux proverbe cachemrien qui dit: « Comment l’abeille qui vient de goûter au nectar du lotus peut-elle encore butiner des fleurs ordinaires? »
    L’expérience homo, c’est quand même une saveur complètement différente – redoutée tant qu’on ne l’a pas connue.
    Donc je me pose la question (pour moi).

  2. J’ai lu aussi certaines études, d’après lesquelles, le plus hétéro de tous les hétéros serait en fait: hétéro à 99%, homo à 1%, avec une plus forte potentialité à virer du coté homo pour les femmes (est-ce bien français ce que je viens d’écrire?).

    Perso j’ai toujours été attiré par les mecs et les filles, mais effectivement je pense que mon attirance pour les hommes prédomine, d’autant que je ne pense pas non plus pouvoir me passer de la pénétration..

  3. Je suis non pratiquente mais je pense que la bi-sexualité pourrait apporter un plaisir sexuel garantit a 10000 pour cent surtout lorsque ca a lieu sous forme de partouze. Avez-vous dejà senti des moments de PLEINE et ENTIERE satisfaction? Peut etre que le nirvana le vrai ne peut s’atteindre que dans cette combinaison la.
    J’en sait rien pour les septiques de la mono ou de la bi-sexualité il restera toujours la Mano-sexualité, celle qui fait de mal a personne.

  4. je connais une fille qui sortait avec des mecs et qui est soudainement devenue lesbienne (ok, elle devait déjà avoir de l’attirance pour les filles avant, mais la façon dont ça s’est produit était vraiment soudaine). Elle a dit qu’elle avait été très déçu niveau sexe par la plupart des mecs avec qui elle avait couché, et que même si c’était différent et donc pas vraiment comparable, elle avait mille fois plus de plaisir avec sa nouvelle copine.

    Perso je pense que les gens qui disent qu’ils sont complètement hétéro sont encore dans l’idée que homo = anormal et qu’ils ont plus peur qu’autre chose, parce que être attiré par qqun du même sexe renverserait toutes les brillantes certitudes

  5. Quel besoin de se définir toujours par rapport a des termes…. moi je suis bi aussi… bon bigame certes mais bi quand meme . et a partir de combien de relations autres ést on bi ?
    j’ai toujours préféré les blondes etr suis sorti quasi qu’avec des brunes, je suis pas attiré par des blacks ou asiatiques et pourtant je suis sorti avec des demoiselles du genre.
    Il y a des préférences et des choix mais pas de catégorie. On dit que les hétéro pur ça existe pas (et les homo purs non plus). ça doit etre vrai… ça doit dépendre d’un ‘coup de foudre’ simplement… APr-èsla foudre tape des fois plus souvent à un endroit qu’a un autre….

  6. Perso, pour moi, un bi ne peut être qu’une personne malheureuse…
    J’explique: si on est attiré par les deux sexes, on ne peut en avoir qu’un à la fois… sauf cas de ménages à trois. Mais citez-moi la quantité de ménages à trois réussis? (il y aura toujours un des trois de frustré, car il sera le seul de son sexe…) Le chiffre frôle le zéro…
    Donc je reprends: le bi ne peut avoir qu’un seul des deux sexe dans sa vie à un moment donné. Et? Ben il lui manquera toujours l’autre. Ce qu’on a avec une femme, on ne l’a pas avec un homme, et ce qu’on a avec un homme, on ne l’a pas avec une femme. Il manquera toujours au bi quelque chose…
    Et quand ils optent pour l’un ou l’autre des sexe? Genre « bi mais me suis marié avec une femme au final? » Hé bien on vous fera le listing des hommes mariés avec qui on a couché, Gauthier et moi, et vous verrez que « le bonheur n’étais pas dans le prés » pour eux…

    C’est pour ça que, lorsque je rencontre un mec, s’il me dit « je suis bi », j’ai tendance à prendre la poudre d’escampette, car je ne vois rien de bon en perspective… J’avoue, j’ai fait comme Gauthier: quand j’ai avoué coucher avec des mecs, j’étais « bi »! J’avais déjà couché avec une fille, je n’avais pas aimé. Mais pour ne pas totalement admettre mon homosexualité, je disais que j’étais bi. Mais j’avais tout juste 19/20ans… Et je suis d’ailleurs bien content de ne pas être bi! Ca me ferait plus de 6 milliards de raisons de devenir fou! J’ai déjà suffisament à faire avec les 3 premiers milliards… 😉

  7. Ben je pense que ça dépend. A mon avis, un bi qui se pose avec qqun considère plus l’individu lui meme que le sexe auquel il appartient. Je pense que c’est plus une question de personne, de personnalité.. J’ai un cousin bi qui vit avec un homme depuis 5 ans et c’est le bonheur total. Il ne recherchait pas plus un homme qu’une femme, mais un individu qui le complète pour qui il ait de l’amour (et vis versa). Enfin ça dépend p-e des gens aussi..

  8. Fiou, j ai tjs autant de souci avec l image a recopier, c est completement en vrac !!!
    Bon, salut Nina,
    ben tu vois, j ai tout pareil la meme opinion que toi, mais en mec 😉
    Par contre j ai du mal a saisir ton souci avec le godemiche(sur femme, j ai oublié le terme, ah oui, gode ceinture), quelle difference avec un gode/vibro ??? Ce serait un jeu erotique 😉

    En fait, en tant que mec, j ai bcp de mal a concevoir baiser avec un mec (mais je critique pas ceux a qui ca plait hein 😉 ) mais par contre, je peux ‘concevoir’ (‘comprendre’ on va dire sans cote pejoratif) le plaisir que 2 femmes pourraient prendre ensembles…
    Certainement est-ce lié a un des fantasmes préférés des mecs (bi (je sais pas) et/ou hétéro 😉 ).
    Après peut-etre q je pourrai avoir un ‘coup de foudre’ avec un mec mais… il faudrait q il ressemble vachement a une femme (de corps et de mentalité) bonjour le phénomène 😉

  9. 1) si tout le monde est bi ca fait 2 fois plus de potentiel mais aussi 2 fois plus de concurrents ! donc rien à gagner dans ce sens.
    2) Le truc de tout le monde un peu homo c un truc de psy ! Je ne cache rien (sauf le lecteur cd dans ma voiture) mais l’idée qu’un mec me tripote, ou quoi ca me dégoute. Rien de rien !
    Ou alors, comme Gustave parking, si je suis homo, je suis lesbienne !
    Quand on voit la beauté des femmes (mêmes les pas trés belles ..) , les courbes, les regards, le plissement des levres (sourrir), les petits gestes de rien qui font craquer je vois pas comment ca pourrait changer. Je suis persuadé que des tas de personnes sont hétéros à 100% même à 200% (ils pourraient le faire avec 2 de l’autre sexe).

  10. bi avantage : 1) peu de chance d’appeler l’actuel par le prenom de l’ex. 2) c branché 3) tu vis ce que les personnes de l’autre sexe vivent en général avec les gens du meme sexe (et avec toi ?) (ex les filles qui doivent attendre que l’autre soit prete, etc);
    Inconvenient : 1) peu de chance de refiler les vieux cadeaux.2) faut basculer sans arret de comment réagit une femme, à un homme (besoin d’excuse pour le foot ou pas?). 3) Si t’es avec une personne jalouse, les sorties avec les h et les f sont interdites (reste animaux, plantes, la famille, les moches …). 4) beurk (mais c perso)

  11. Sujet très intéressant, en particulier la théorie comme quoi on penche plus vers l’hétérosexualité ou l’homosexualité lorsqu’on est bisexuel(le). Je suis bisexuelle (je crois lol, je dis ça car je n’ai jamais été avec une fille pour l’instant mais j’en ressens le désir) mais je sais que j’aime plus les mecs que les filles. Je suis moins indulgente avec les mecs, il suffit qu’il est un visage souriant et sympathique et bingo il me plait! Pour les filles c’est plus compliqué: je dirais que je suis surtout attirée par les brunettes de petite taille et avec des formes.

    En fait c’est surtout cette année, au début du printemps que mes hormones se sont réveillées et j’avais l’impression d’être obnubilée par les jolis seins des filles qui commençaient à sortir les débardeurs et décolletés. C’était insupportable, faut pas rigoler! Là ça va mais genre si une fille est très proche de moi (physiquement) j’aurais toujours une pensée, le désir de sentir son parfum, la toucher, etc…

    Enfin c’est peut-être compliqué d’être bi, mais ça l’est plus encore lorsqu’on a un amoureux depuis 2 ans et qu’on se remet à être attirée par les mecs ET qu’on se met à être attirée par les filles!!! Argh!

  12. TRÈS interessant.

    La bisexualité selon moi est la sacralisation de l`amour …sans « conditions« 
    c`est un autre stade de conscience, lorsquil ne sagit pas dune …mode !
    Il y a longtemps, les humains étaient très différents de ce quils sont aujourdhui; deux visages regardant dans des directions opposées, 4 bras, 4 jambes, pour un seul et même tronc…. les Dieux, jaloux du fait quils pouvaient voir partout, faire beaucoup de travaux sans fatigue, et rester seul ainsi, décidèrent un jour de les séparer en deux. Selon ce mythe ancien, voila donc pourquoi les hommes et les femmes de nos jours ne connaissent le bonheur qu`avec leur moitié…
    La bisexualité, c`est l`état déique oublié,

    Je crois que ce thème est d`actualité; on va tous vers ca…. 😉

  13. Pause café à la COGIP. Jean Pierre et Patrick devisent tranquillement :
    – Je n’aime pas le thé, dit Patrick.
    – Pas du tout du tout? répond Jean Pierre, très surpris.
    – Non, pas du tout.
    – T’es théophobe? s’écrit Jean Pierre, très choqué.
    – Non, c’est pas ça, mais moi, je ne me vois pas boire du thé.
    – T’es un amateur de thé refoulé alors…
    – Mais non, j’aime pas le thé, c’est tout!!!
    – De toute façon, j’ai lu une thèse qui montre que tout le monde aime le thé au moins à 1%.
    – Jean Pierre, t’es casse-burnes!

  14. et bien Nina, je vais faire la primeur d’une révélation ici… Un jour, toulouse a vu mon désir naitre pour un garçon qui était lui même bi… en fait son coté féminin, plus prononcé lui donnait tellement de charme que j’aurais pu me laisser tenter… Bon, mon coté hétéro a repris le pas, mais je me suis quand même posé pas mal de questions, et il reste le seul garçon à qui j’ai roulé une pelle jusqu’à aujourd’hui… cela n’est pas allé plus loin, mais fut quand même agréable… mais j’aime trop les poitrines féminines pour me ressentir plus Bi… lol…

  15. ben moi, j avoue que pour l instant j ai jamais rencontré de fille qui m’a donné envie d y aller voir mais pourquoi pas un jour. pour l heure c que les mecs.

    moi aussi g une vision un peu idyllique à la base de la bisexualité mais comme d’uatres ici j’ai tendance a penser qu on doit resentir une certaine frustration de ne pas pouvoir avoir les deux à la fois en une personne. il manquera toujours quelque chose.

  16. Je pense comme toi sur ce sujet Nina… Pour l’instant, vraiment, je n’ai jamais trouvé un mec attirant. Mais intellectuellement, dans l’idée, je suis d’accord, on peut le penser possible.
    Mais ce qui est terrible c’est quand j’ai un jour expliqué ça (à peu près dans les mêmes termes que toi, en tout cas avec les mêmes arguments et avec la même implication personnelle, c’est à dire très modérée) et ben je me suis fait traiter (amicalement, mais quand même) de pédé refoulé.

    Ce qui démontre:
    1) que beaucoup sont incapables d’envisager sereinement le sujet…ils ont l’impression que leur intégrité est en jeu rien qu’à évoquer la possibilité que peut-être… Pour certains ça les horrifiait qu’on puisse seulement réfléchir sur le sujet, simplement intellectuellement, exactement comme tu viens de le faire.

    2) que malheureusement y’a encore trop de gens pour qui homosexuel est une insulte, une espèce d’erreur de la nature…

    Mais bon, nuançons le constat, tout n’est peut-être pas aussi négatif partout, comme je l’ai dit ailleurs y’ a pas d’homo dans mon entourage ce qui peut expliquer la fascination/répulsion type « bête curieuse » pour des sexualités « hors norme » (avec beaucoup de guillemets car perso hein les normes…)

  17. SERPENTGAROU : Je ne vois pas en quoi le fait d’admettre la possibilité que, peut-être un jour on sait jamais, on pourrait avoir une aventure homo, ça fait de nous des homos refoulés! C juste que c possible, au fond, il ne faut jamais dire fontaine…

    Tes conclusions sont justes et je suis parfaitement d’accord. Perso, je n’ai jamais envisagé la sexualité homo comme hors norme, je suis plus choquée par certaines pratiques SM, très franchement!

  18. il etait dans tes « cartons » depuis combien de temps cet article ?
    Tu fais commes les super marchés avec noel, pacques, la rentrée, tu as des article « évenements » que tu sors quand le trafic est peu creux?

  19. Ah lala, les caresses, les odeurs. C’est certainement plus facile pour une femme. Mais pour une homme c’est aussi bien de se faire consoler, une petite flute et on n’a pas l’impression de tromper malgrè le coeur meurtri. Par contre après c’est collant, c’est gluant, difficile de s’en défaire. Moi tout mes potes veulent coucher avec moi. Snif, Ouin

    C’est la moindre des choses de respecter la traditins des amours socratiques (pllus que platonniques) dira-t-on au « philosophe » que je suis.

  20. Rasssure-toi je peux comprendre moi c’est plus par contrariété des fois on se retrouve dans des situations qu’on avait pas imaginé je me suis récncilié avec mon ex-meilleur ami qui avait voulu essayé ça sous la tente, il y a dix ans. Disons que mon sexe l’avait très bien senti. Mais moi je pensais à sa soeur (simple dévergondage cérébrale à la Grand Corps Malade). Beh je peux te dire que dans la nuit j’ai ris mon vélo à mon coup. Mais dès que je raconte ça certaines personne en apparence hétéro tire avantage de ça. Et on emet ça. Mais les vieux barbus bah c’est dégoutant.

  21. Bon, ca n’a rien a voir, mais ta dernière réponse m’a fait pensé à ça. Attention, je suis très fort à ce petit jeu…

    -parlez moi de vous odile… d’où venez vous ?
    -de dijon, c’est là ou j’ai commencé mon metier d’attaché de presse, au festival de moutarde et de cinéma
    -ah c’est passionnant ça !! et ça parlait de quoi ?
    -de moutarde et de cinéma
    -oh formidable !
    -ma première voiture c’était une peugeot
    -c’est extraordinaire !
    -et un jour mes cousins ils sont allés dormir chez ma grand mère
    -ahh mais c’est fabuleux !
    -alors j’ai dormi dans la chambre du bas parce que j’avais preté mon pull
    -ah vous etes merveilleuse odile !

  22. Je me sens assez concernée (pour ne pas dire totalement concernée) par ton article. J’ai toujours été attirée par des hommes et puis, un jour, j’ai rencontré un jeune fille fort sympathique et au physique plutôt agréable. Toutes les deux animatrices en colo mais pas avec le même organisme donc pas le même groupe. Pendant la pause clope, nous commençons à faire connaissance, puis le soir nous approfondissons le sujet. Une ambigüité s’installe rapidemment. Ni l’une, ni l’autre n’avions eu d’expérience homosexuelle auparavant. Un soir, le premier baiser est arrivé et il s’en est suivi une relation passionnelle mais compliquée du fait de la distance. La séparation après 9 mois a été dure, très dure!
    Depuis, je me pose beaucoup de questions, je navigue entre les deux sexes, je sais plus trop où j’habite. Etre bisexuelle offre peut être plus de solutions, mais encore faut-il savoir où on veut aller!
    Donc, j’attends, j’attends de rencontrer la personne qui me fera de nouveaux chavirer, peut importe le sexe. Même si actuellement, je l’avoue, je suis à la recherche d’une fille, va savoir pourquoi…

  23. Moi je sui bi et c’est pas facile tous les jours. En couple avec une femme que j’aime plus que tout depuis 5 ans, me voilà soudainement attirée très fortement par l’homme…
    Je n’ai pas encore trouvé comment me sentir équilibrée avec cette double attirance…

  24. Bonjour!
    Je viens de lire votre post, je le trouve bien intéressant!
    Mais ce qui est difficilement avouable c’est la société qui nous le rend ainsi…
    Moi je n’ai pas eu à réfléchir, j’aime les hommes autant que les femmes, je me sens pas non plus un rejeter d’homo, mais j’ai sans cesse besoin de l’un et de l’autre…
    Tant qu’aux amours multiples je peux vous dire oui et bien ça existe, moi j’aime deux femmes et un homme !
    Suis-je un pervers sexuel pour autant ? Je ne pense pas !
    Mon amie est au courant de mes attirances, je ne lui cache rien, même si ma franchise doit la choquée ou la blésée, mais je l’aime tout autant !
    J’ai toujours l’envie de connaître d’autres horizons, et à ces jeux là je n’ai pas de limites !
    Bisous Ben.

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