L’’amour fait souffrir, pas le sexe

L’autre soir, je glandais devant une émission qui m’exaspère : Paris Dernière. Je lui consacrerai un article du
dimanche plus tard. En gros, le principe de l’émission : le présentateur, Frédéric Taddéï, filme les nuits parisiennes avec sa caméra numérique, c’est brut, à peine monté, à peine intelligible, aussi. Il erre dans les hauts lieux de la nuit parisienne et retrouve plein de « stars ». Curieusement, je l’ai jamais vu entrer dans le PMU du coin mais passons.

 
Un soir, M. Taddéï entre dans un café et trouve une femme de type hispanique dont je n’ai pas vu le nom et c’est bien dommage car je l’ai trouvée très intéressante. Cette femme est écrivaine et vient d’Argentine ou de Colombie, je ne sais plus trop, elle est très belle et parle beaucoup de sexe dans ses ouvrages si j’ai bien compris. D’ailleurs, lecteur, si tu vois de qui je parle, merci de me le dire, ça me fera plaisir. Donc au début, je souris : encore une de ses écrivains pseudo libertins que Tadéï fréquente et qui vont finir par se montrer ridicule. Et bien pas du tout. D’abord, je suis charmée par son accent et sa voix très douce, son discours est assez amusant. Puis Taddéï l’entraîne dans la rue, ils vont voir des artistes de rue au pied de Beaubourg puis à un moment, elle dit : « Tu vois, on ne peut jamais souffrir par le sexe alors qu’on souffre toujours par l’amour ». Pour une fois, cette émission aura produit une phrase intelligente.
 
Que de cœurs brisés
En ce moment, je rencontre surtout des hommes qui ont beaucoup souffert à cause d’une (ou plusieurs) femme(s). J’ai toujours du mal avec les gens qui souffrent, j’ai toujours envie de les sortir de là mais je ne sais pas forcément comment m’y prendre… Mais dès que je vois un petit cœur abîmé, c’est plus fort que moi, faut que j’agisse. Et je ne console pas que les hommes. Je me souviens avoir passé une demi-heure sur un banc de ma future ville (ouais, j’étais encore Toulousaine, en transit) à consoler Anne et à la persuader que ce connard qui la fait pleurer ne mérite pas tant de peine. Non parce que c’était vraiment un connard, un du genre égoïste qui ne peut pas vous aimer puisqu’il n’aime que lui, de toute façon. Actuellement, pendant que je rédige cet article, je discute avec Guillaume (mon ex) de ses peines de cœur et j’en apprends de belle, d’ailleurs ! Et moi de lui dire que ça va aller, de profiter de la vie… Après tout, je dois être à peu près la seule personne de ma connaissance à ne pas avoir vécu une rupture très difficile…
 
J’ai vu ma sœur Alice perdre 13 kilos en un mois quand Anthony l’a quittée il y a trois ans. Je crois que ce fut la période de ma vie où je fus le plus proche de ma sœur, on s’appelait quotidiennement, elle voulait mon avis sur Anthony et sa nouvelle pouffe (non mais qu’est-ce qu’elle était fade, il avait vraiment pété un boulon, quitter ma sœur pour cet espèce
d’engin anorexique, beurk !). Sauf que moi, je ne suis pas du tout experte en « je veux récupérer mon ex » puisque je n’ai jamais voulu en récupérer un. Quand c’est fini, c’est fini. Il faut savoir tourner la page et je m’arrange pour le faire assez vite mais d’autres ont du mal, la douleur reste vive. Et plus les gens se sont investis dans la relation et plus ça fait
mal. Chaque fois, je me dis qu’ils n’ont pas mérité ça, qu’ils sont tombés sur des connards (ou connasses) qui ne les méritaient pas. Des fois, je leur dis, ils me croient ou pas mais ça console pas. Et quelque part, ça m’énerve de les voir pleurer pour des gens qui ne le méritent pas mais c’est toujours facile à dire quand on est hors de l’histoire.
 
Pas de pénis ou de vagins brisés (ou c’est vraiment pas de chance)
L’avantage avec les histoires purement sexuelles, c’est qu’on ne donne à l’autre que tendresse et affection (ce qui est déjà pas mal, me diras-tu). Au vu de mes deux dernières relations de ce type, je sais qu’on peut avoir une réelle complicité au-delà du sexe mais ce n’est pas pour autant que je vais donner mon cœur si facilement. Comme j’expliquais l’autre jour sur MSN à quelqu’un, je m’emballe vite mais je mets du temps à aimer. Exemple : Arnaud, je me suis vite emballée mais, Dieu Merci, je ne suis pas tombée amoureuse. Le plan brouette, quand il se passe bien, permet d’avoir ma dose de tendresse et d’affection, je peux m’endormir dans les bras chaleureux d’un homme sans me poser les terribles questions : « M’aime-t-il ? Ets-il sincère avec moi ou ne suis-je qu’un vagin ambulant ? Plaira-t-il à mes parents ? Est-ce qu’il va arrêter de ronfler avant que je lui file un coup de pied ? ». Non, je m’endors juste avec la dernière question en tête parce que pas mal d’hommes ronflent, quand même… Et puis quand on voit les quelques connards que j’ai croisés sur ma route récemment, on se dit que j’ai bien fait de pas tomber amoureuse d’eux. Sinon Gauthier aurait eu beaucoup de travail pour rafistoler mon petit cœur.
 
Pourquoi faut-il être deux pour être heureux ?
Pourquoi ne pas contenter de ces relations sexuelles puisque elles sont non seulement agréables mais qu’elles nous permettent d’avoir notre dose de câlins plus ou moins coquins ? Pourquoi faut-il qu’on soit accro à l’amour ? D’où vient cette nécessité de construire quelque chose à deux ? Et si j’arrêtais mes questions rhétoriques ?
 
Hé oui, l’amour est une drogue : on est dans un état euphorique tant qu’on en prend mais si on doit se sevrer, c’est particulièrement difficile. Si je repense à mes belles années avec Guillaume, quand tout allait merveilleusement bien entre nous, on ne pouvait pas se passer l’un de l’autre. En fait, Guillaume, il m’a trouvée à la fac (car il faut dire ce qui est,
c’est lui qui m’a trouvée, moi, je ne l’avais pas vu. Le seul mec que j’ai jamais repéré au RU, c’était un beau brun aux yeux verts sans doute gay, on aurait dit un ange) et on passait nos journées ensemble. Du matin 8h30 (dire que je me levais si tôt à l’époque !) au soir 17h30, main dans la main, séparés uniquement par mes cours que j’ai beaucoup séchés, avouons-le. Au bout d’un an, nous avons dû affronter l’hostilités de pétasses malveillantes qui ne supportaient pas notre bonheur : « ah mais Nina et Guillaume, quand ils s’embrassent, ça nuit à ma liberté » (ça, c’est véridique, y en a une qui a vraiment dit ça, la même qui, l’année suivante, se faisait lécher la pilule par un mec devant les amphis d’histoire). Puis il y a eu l’épisode Fabien dont je parlerai bientôt qui a un peu menacé notre couple avant qu’on se retrouve. Quand j’étais avec lui, j’étais belle. Tout le monde me le disait, filles comme garçons et ça me faisait un peu bizarre, je suis pas habituée… On ne vivait pas ensemble mais presque, il passait tout son temps chez moi et je ne supportais pas qu’il s’en aille.
 
C’était agréable de ne jamais être seule, dans les bons et les mauvais moments. Je crois que Guillaume est le seul à m’avoir vue pleurer sans la moindre retenue, ce que j’ai beaucoup de mal à faire en temps normal. Pour moi, pleurer est une marque de faiblesse et je ne veux pas me montrer sous ce jour-là. Je sais, c’est con mais je ne pleure en public que pour les enterrements et encore. Avec Guillaume, c’était facile, je pouvais me laisser aller. C’est le seul à avoir réussi à me faire pleurer de joie, véritablement, dans un restaurant (je lui ai foutu la honte au passage). Premier anniversaire de notre relation, on se fait un resto. Il ne va pas bien du tout car on évolue dans une ambiance pourrie et son meilleur ami lui a mis les points sur les i à cause d’une histoire ridicule qui m’a profondément énervée (en gros, la copine du meilleur ami a léché l’oreille de Guillaume et le meilleur ami en question en a voulu à Guillaume d’avoir dit : « Hé, elle m’a léché l’oreille ! ». Mais mon avis dans l’histoire, tout le monde s’en foutait parce qu’il me semble que la personne qui devait être outrée là-dedans, c’était moi). Bref, j’aurais eu le meilleur ami en face de moi, je lui en aurais collée une pour avoir choisi pile le jour de notre anniversaire pour faire son caca mou. Donc ambiance un peu morose, j’essaie de lui remonter le moral en taillant un costard pas possible à son pote que je n’ai jamais beaucoup aimé, de toute façon… Il faut savoir qu’après la rupture, alors que je pleurais toutes les larmes de mon corps, une brusque illumination m’a soudain consolée : je ne verrai plus certains de ses potes. Je m’égare ! Donc, on parle et puis tout à coup, il commence à me sortir des circonvolutions alambiquées. Oui, il faut savoir que Guillaume est le genre de mec incapable d’aller à l’essentiel. Donc, il parle, il parle, je fronce les sourcils en me demandant où il voulait bien en venir et là, je comprends (enfin) qu’il est en train de m’expliquer qu’il m’aime et comment il s’en est rendu compte. Donc, il me lâche « je t’aime ». Ma réponse : « Mais je le savais, c’est pas parce que tu le disais pas que… bouhouhou ! » ET me voilà à pleurer comme une fontaine sans trop comprendre pourquoi, les gens nous regardent bizarres et Guillaume me demande gentiment d’arrêter parce que nos voisins pensent qu’il vient de me plaquer.
 
Bref quatre ans et demi de sourires et de larmes, de haut et de bas, de discussions au beau milieu de la nuit pour savoir comment on appellerait nos enfants. A envisager notre avenir à deux. Puis j’ai évolué, lui non et c’est peut-être là que le bât a blessé, je ne sais pas. De « je te suivrai où tu iras », il m’a dit : « je n’ai pas envie de partir vivre à Lille ou à Strasbourg ». En gros, la seule ville où il me suivait, c’était Toulouse, là où nous étions déjà. Bref, à force de s’éloigner l’un de l’autre, on a fini par se perdre. Mais Guillaume sera toujours le premier, le seul pour l’instant, que j’ai aimé et à qui j’ai dit je t’aime en le pensant.
 
Franchement, être en couple, c’est dur, et je ne me sens pas actuellement le courage de relever le défi. C’est très exaltant de construire quelque chose à deux, j’en conviens, de faire confiance en un autre au point de se livrer à lui sans masque ni artifice. Mais ma dernière tentative a été à tel point infructueuse (je parle d’Arnaud, là) que, pour l’heure, je préfère me contenter de mes sympathiques brouettes. Au moins, là, je ne souffre pas et, je l’espère, je ne fais souffrir personne. Et puis comme ça, je multiplie les expériences pour ne rien regretter plus tard. Moi je dis : « vive la brouette ! »

51 réflexions sur “L’’amour fait souffrir, pas le sexe

  1. au final ça paye de rester tout l’aprem devant le blog

    😉

    Nina : N’est-ce pas! Tu gagnes le droit de me payer un resto quand je redescendrai à Noël

  2. arg ke fais je ? je le lis ou je le garde pour demain?

    Nina : Alors, sache que demain, on aura droit à un article de Lucie donc c’est toi qui voit.

  3. toi c’est pas le plan squat mais le plan resto oki ça se négocie

    Nina : Arfff, tu aurais posté ça hier, on aurait pu dîner ensemble ce soir (et oui, je suis dans la région) mais trop tard. Pour Noël, tu notes, hein?

  4. ce que tu dis sur l’amour douloureux est exact pourtant…

    moi je dis : refuser de souffrir, c’est refuser de ressentir !

    j’ame pas goldman mais y a une chansson de lui qui me plait : "on ira"

    ca dit :
    "… on prendra les froids les brulures en face,on interdira les tiedeurs, les fumées les alcools et les calmants-cuirasses nous ont volé nos douleurs, la verité nous f’ra plus peur …"

    la peur de la douleur est pire que la douleur car elle t’interdira de revivre l’amour un jour prochain !

    enfin, c’est mon avis !

    Nina : Je reprendrai ce risque un jour, rassure-toi ! 🙂 Mais pour l’heure, je sais pas si je suis prête à subir ça, je crois que je dois d’abord me concentrer sur ma vie professionnelle…et profiter un max de ma jeunesse. L’amour me tombera sur le coin du nez sans que je le vois venir, comme d’hab! 😉

  5. "Mais ça me rassure de te voir, cela faisait quelque jour que je ne t’avais point vu." : tu sais parler aux hommes toi !
    je suis tres touché de ta solicitude !

    Nina : Faut pas croire, je me préoccupe de mes lecteurs! Quand un disparaît, je m’inquiète… C’est comme Noway, ça fait un bail que nous ne l’avons point vu.

  6. Tu sais ce que je vois dans ton article?
    Je vois quelqu’un qui a aimé et qui a été aimé.
    Quelqu’un qui a peur de nouveau souffrir mais aussi quelqu’un je crois qui sera prête le jour où elle LE rencontrera…

    Mais peut-être que je me trompe du tout au tout !!!

    Après tout, je ne te connais pas 🙂

    Nina : On ne se connaît pas bien, effectivement mais tu me perçois bien. Je mets ma carapace magique mais je suis capable de l’enlever si le jeu en vaut la chandelle…ce qui effraie Gauthier qui a toujours peur de me ramasser à la petite cuillère.

  7. Je connais cette émission, mais je ne l’aime pas tellement, je n’ai jamais vu de gens intéressants dedans…comme quoi…

    Nina : Bah, en général, je trouve ça plus pathétique qu’autre chose, c’est une version animée de la page ‘"sortie" de Voici où on voit des "stars" qui n’ont de visibilité médiatique que ces soirées VIP où elles peuvent gratter quelques cadeaux.

  8. J’aimerais bien savoir le nombre de propositions malhonnêtes que tu as pu recevoir juste après cet article!

    Nina: Aucune pour le moment, je profite de l’occasion pour préciser que je ne couche pas avec tous mes lecteurs! 😉

  9. Tu as raison Nina. Tu sais ce que je crois? L’amour vaut la peine d’être vécu. On prend des claques, on en donne, mais c’est ainsi que nous sommes vivantes.

    Souffrir c’est vivre même si perso je préfère quand je ne souffre pas 🙂

    Nina : Je sais. Pour l’heure, j’ai eu de la chance, je n’ai pris que peu de coups, je devrais m’en souvenir à chaque fois que je chouine pour un rien. Mais pour l’heure, je vais encore garder ma carapace, on verra pour la suite. Mais je sais que le jour où je l’enlèverai, je vivrai mon histoire à fond, quitte à me casser les dents.

  10. "Tu vois, on ne peut jamais souffrir par le sexe alors qu’on souffre toujours par l’amour" : ce n’est pas toujours simple de faire la part des choses entre les deux.

    "un du genre égoïste qui ne peut pas vous aimer puisqu’il n’aime que lui, de toute façon" : qui te dis qu’il n’appliquait pas tout simplement la phrase de l’émission, pas d’amour pas de souffrance. il est possible qu’il a eu sa dose lui aussi et qu’il ne voulait pas retomber dedans, non?

    Nina : Parce qu’une fois qu’il a eu Anne, il s’en est lassé en moins de deux et que son comportement montrait clairement qu’il était égocentrique.

    "Et plus les gens se sont investis dans la relation et plus ça fait mal" : oui mais si personne ne s’investis, crois tu vraiment que la relation en question puisse duré? Je crois, dans la plupart du temps, il y a toujours une personne sur les deux qui s’investie plus que l’autre. Pour diverses raison d’ailleurs, parcequ’elle y croit ou veut y croire à cette relation. Comme par hasard, c’est cette personne qui va souffrir le plus s’il y a rupture.

    Nina : J’ai jamais dit qu’il ne fallait pas s’investir… C’est rare qu’il n’y ait pas de déséquilibre, en effet, tout est une question de caractère. Avec Guillaume, au départ, je me suis investie bcp plus que lui et j’ai pleuré parfois car j’avais la sensation qu’il s’en foutait de nous.

    "ils me croient ou pas mais ça console pas" : s’il suffisait de sortir juste çà à chaque fois pour consoler quelqu’un, ce serait bien …

    Nina : Ben, je vais pas leur dire : "bon, écoute, de toute façon, je peux rien faire pour toi donc chiale, moi, je vais faire des courses." Après chaque chagrin d’amour, on s’en remet toujours, à plus ou moins longue échéance. Quand on a le nez dedans, on a du mal à voir l’issue et je crois que les amis doivent rappeler qu’un jour, ça ira mieux.

    "ça m’énerve de les voir pleurer pour des gens qui ne le méritent pas" : personne ne mérite ses malheurs, aussi conne soit elle.

    Nina : C’est pas ce que je voulais dire, relis. Je disais que certaines personnes ne méritent pas qu’on pleure pour elles tant elles ont été indélicates avec nous.

    "ce qui est déjà pas mal, me diras-tu" : comme tu dis.

    "pas mal d’hommes ronflent, quand même" : les femmes aussi, si cela se trouve tu ronfles et tu ne le sais pas car personne n’a osé te le dire. 🙂

    Nina : Non, je ronfle pas, Gauthier me l’aurait dit, sinon (il ne se serait pas gêné)

    "l’hostilités de pétasses malveillantes qui ne supportaient pas notre bonheur" : c’est en partie pour cette raison que certaines personne ont du mal à "s’afficher" en public.

    "je ne pleure en public que pour les enterrements et encore" : pareil, si les oiseaux se cachent pour mourir, les Hommes le font pour pleurer.

    "soudain consolée : je ne verrai plus certains de ses potes" : curieuse façon de se consoler mais pourquoi pas. 🙂

    Nina : Je ne supportais pas certains de ses potes, un en particulier, j’avais toujours envie de le tarter dès qu’il ouvrait la bouche, ce qui arrivait trèèèèèès souvent.

    C’est étrange, je trouve, tu sembles voir dans ton mec actuel une simple brouette, point barre. Pourtant depuis le temps, tu dois avoir une petite idée de ses sentiments pour toi non? Une idée suffisament précisse pour savoir si tu veux t’investir ou pas.

    Nina : Pour l’heure, il est entièrement d’accord avec moi. Et c’est plus qu’une simple brouette, c’est une amitié profonde. "Depuis le temps", ça fait 15 jours qu’on se connaît physiquement!

    ouioui > "refuser de souffrir, c’est refuser de ressentir" : d’accord avec toi, les brouettes ce n’est ni plus ni moins qu’un moyen pour ne pas chercher à s’investir afin d’éviter de souffrir.

    Nina > "ma carapace magique mais je suis capable de l’enlever si le jeu en vaut la chandelle" : et comment le sais tu si çà vaut la chandelle? Il faut arriver à faire confiance à l’autre avant, non?

    Nina : Question de feeling.

  11. J’étais pas inquiète pour Ouioui, il a passé la journée chez moi 😉
    Sinon, bel article ma Nina ! J’aurais beaucoup à dire dessus mais je n’en ai pas la force ce soir. En tout cas même si je ne suis pas du tout dans ton état d’esprit, j’adore ta conclusion 🙂

    Nina : Oui-oui me fait des infidélités, je rêve!!! 😮

    Bah, toi, tu es namoureuse, héhé. Banana au milieu des fleurs, des oiseaux et des papillons! 😉

  12. Exact ma chère Nina: un bon plan cul , ça fait du bien!! Mais rien ne remplace la douce habitude de la vie à deux… et chacun la recherche! les plans brouette, pour reprendre ton terme, ne sont que des succédannés, des paliatifs… mais on se contente de ce que l’on a, n’est-ce pas?

    Nina : Ce n’est pas une question de se contenter. Il faut savoir que je ne cours pas après l’Amour avec un grand A, c’est la meilleure façon de le faire fuir, de toute façon. Je saisis des occasions qui passent et si ce n’est pas le grand amour, ce sont des bons moments à passer. Autant profiter de mon célibat et ne pas me refuser aux hommes qui me plaisent. Peut-être que le père de ma future progéniture traîne par là! 😉

  13. Gloups> rien ne remplace la douce habitude de la vie à deux…

    Ou plus.

    Nina : Si affinités ! 😉

    > et chacun la recherche!

    Non.

    > les plans brouette, pour reprendre ton terme, ne sont que des succédannés, des paliatifs…

    Des additifs.

    > mais on se contente de ce que l’on a, n’est-ce pas?

    Jamais 🙂

    Ceci était un message à caractère informatif du lobby des minorités minoritaires.
    Merci.

    Nina : Comme tu dis, on ne cherche pas tous l’amour. Je ne le cherche pas, je ne le fuis pas non plus. Je laisse faire la vie.

  14. Nina> T-t-t qu’est-ce que c’est que cette façon d’interpréter mes propos ? 😉

    Je ne pense pas qu’on cherche l’amour tout le temps sous la même forme; nuance.

    Quant aux gens qui ne cherchent pas l’amour du tout, ni jamais, je n’en connais pas. Je suppose néanmoins qu’ils existent, et qu’ils doivent faire peur.

    Nina : Ben, je pense que des personnes qui ne cherchent pas l’amour, mais l’amour sous aucune de ses formes, j’entends, sont très aigries, je me demande même si ça existe. A l’heure actuelle, si je n’ai pas besoin de trouver l’AAAAAAmour, c’est parce que je reçois beaucoup (et que je donne aussi) à mes amis et amants et ça me suffit amplement.

  15. Bien que ce que j’ai à dire ait déjà été dit, je ne vais pas me priver pour donner ma petite contribution :

    La vie à deux est un projet. Dès lors que ce projet échout ca fait d’autant plus mal que l’on y croyait et que l’on s’y était investi.

    Cependant même si le project capote, l’investissement n’est pas à compter en pur perte. On y a forcement appris quelque chose. L’important est d’évité de se faire prendre aux même pièges afin de moins souffir…

    Nina : Alors, là, tu prèches une convertie! Je pense effectivement que tout ce que l’on vit nous enrichit d’une façon ou d’une autre, même si on s’en rend pas forcément compte. Ta définition de projet est très intéressante, c’est tout à fait ça.

  16. Eh bien voilà, tu m’as donné envie de parler d’Aurore, bravo !

    J’ai fais sa connaissance il y a plus de 2 ans, un peu après mon retour au boulôt après 1 mois d’arrêt pour cause de bras cassé !

    Nous avons immédiatement accroché, une véritable et profonde amitié s’est nouée entre nous. Au point que nous passions énormément de temps ensemble. Il faut dire que nous avons atteint le stade ou on a plus besoin de se raconter quelque chose pour en rire : souvent, on montre ce qui nous a fait penser à ce qui nous a fait rire, et l’autre comprends. On se regarde simplement, et on éclate de rire, pendant que tout le monde autour de nous essaie de comprendre.

    Et je parle même pas des sous-entendus. J’adore le parfum "Oui-Non" de Cookaï, qui a un effet presque aphrodisiaque sur moi. Cathy s’est lassé de se parfum, et ne le mets plus. Quelle surprise quand j’apprend qu’Aurore le met !

    Un jour elle se pointe au boulôt, et je sens le parfum de loin. On se regarde et, devant mes collègues, je lui lance :

    "Toi, un jour, va vraiment falloir que je vienne te renifler l’coup !"

    Les autres sont médusés puis on éclate tous de rire. Je vous laisse deviner ce que tout le monde, Aurore la première, ont compris lol

    Et je parle même pas de la foi où elle se plaignait de pas réussir à se faire un mec (j’ai longtemps eut peur qu’elle parle de moi, j’ai eut par la suite la preuve du contraire). je lui dit qu’elle ait en manque, qu’elle va se faire pêter le cul et elle "moi je veux bien ! pourquoi qu’il me casse pas l’cul ?"

    Plus tard, je lui pique son téléphone portable et je remplace son message d’accueil par "pkoi qu’tu m’casses pas l’cul ?" lol Elle a dû s’expliquer à son père lol

    Bref, je m’égare moi aussi…

    Un soir, après de longues discussions chez elle, je réalise que je suis resté un poil trop longtemps. Je lui dis au revoir après une après-midi d’enfer, et je file chez moi. Sur le trajet, j’ai réalisé que j’étais tellement en retard que Cathy serait parti bosser avant que j’arrive 🙁

    J’ai été terriblement frustré de savoir que je la verrai pas. Tellement frustré, que j’ai ensuite réalisé que c’en était dingue. Aurore était une fille avec qui je partageais énormément de choses, et après une après-midi aussi agréable, j’avais juste envie de revoir Cathy !

    Ce soir-là, j’ai décidé de me marier. J’ai quand même décidé d’attendre 1 semaine de réflexion. Une semaine après j’ai fait ma demande, et Cathy a accepté.

    Le lendemain matin, j’arrive au taf’ et Aurore avait pas le moral. Je vais la voir en plein taf, et je lui fais…

    "tu veux savoir un truc qui va te remonter le moral ?
    – Ouais vas-y ?"

    Je m’approche de son oreille, et je lui dit…

    "Bah je vais m’marier !"

    Elle m’a regardé, exhorbité, puis s’est écrié…

    "C’est vrai ? Sérieux ?"

    Et là sous mes yeux, elle a fondu en larme et m’a sauté au cou lol

    "Trop bien, enfin un truc de bien qui m’arrive dans ma vie, trop bien…"

    Quelques jours plus tard, on est allé prendre un café. En plein café, je lui raconte toute cette histoire que je viens de vous raconter à votre tour…

    "Trop bien…" qu’elle me dit, les larmes aux yeux "J’ai donné envie à quelqu’un de se marier ! C’est trop beau ce que tu m’dis ! T’es chiant, je vais encore chialer !"

    Et là, je surenchérie…

    "Tu veux que je t’achève ?
    – Vas-y ?!"

    Et là, je lui explique que, puisque c’est gràce à elle que j’ai eu envie de me marier, du coup, je voudrais qu’elle soit mon témoin.

    Bien entendu, elle a à nouveau fondu en larme lol

    Je me suis marié en juillet dernier, et Aurore était juste à ma gauche…

    Tout ça pour dire que moi, j’ai gagné : je l’ai fait pleurer deux fois de bonheur à tout juste quelques jours d’intervalles !

    Thom… ;o)

    Nina : Et tu t’en vantes?? 😉 Gauthier, il a failli réussir à me faire pleurer comme ça, aussi, mais je me siuis retenue, quand même (surtout que je conduisais après). T’as de la chance d’avoir une amie aussi sympa qu’Aurore.

  17. Et moi Nina, si je disparait, tu vas t’inquiêter ou pas ?

    Je vais peut-être disparaître moi…

    Thom…

    Nina : Bah, dans la mesure où la dernière fois que t’es parti, tu m’as tenue informée, je me demanderai où tu es passé, oui.

  18. L’homme et la femme ne sont pas faits pour vivre ensemble (ai-je réellement besoin de développer cet argument ? lol), à partir de là, toute l’ambiguité de la relation amoureuse et de la recherche plus ou moins consciente de la vie de couple s’exprime d’elle même…
    bon ok je retourne bosser lol

    Nina : La solution serait-elle de vivre ensemble mais séparément? A un moment, avec Guillaume, on en parlait, je disais que ce serait bien qu’on ait des apparts mitoyens : chacun son espace mais on peut se voir facilement. Il m’a répondu : "bah, quel intérêt, tu voudras toujours qu’on dorme ensemble!" Heu… pas faux ! 😉

  19. L’amour ca ne se calcule pas. Au mieux ca se refuse et ca se nie. Mais tu ne peux pas decider de tomber amoureux ou pas. La je parle d’amour, pas d’attirance profonde, ou meme de ce qu’on ressent au debut d’une relation. Je parle de ce sentiment profond, qui part de loin, et qu’on ne peut rationnaliser. On ne croit pas etre amoureux, on sait qu’on l’est. On peut essayer de se blinder contre, on peut essayer de le rejetter, mais quand il est la on y peut rien.
    Nina tu dis chercher seulement des plans simples, mais si et quand tu te retrouveras face a quelqu’un dont tu tomberas amoureuse tu n’y pourras rien, tu auras juste le choix entre l’accepter et prendre le risque, ou le refuser et te barrer avant que ca se complique. J’espere pour toi que le moment venu, quand tu seras avec le bon, tu prendras le risque. Perso je crois que le jeu en vaut toujours la chandelle, a condition de ne pas y jouer avec n’importe qui… 😉

    Nina : Beaucoup calculent l’amour dans le sens où ils le cherchent à tout prix. Ce n’est pas mon cas, je laisse venir. Si ça vient, tant mieux (ou pas), si ça vient pas, tant pis. Mais j’ai pas du tout la tête à ça, honnêtement.

    Au passage, quand je dis que je laisse venir, ça veut pas dire que je reste bêtement chez moi en espérant que Brad Pitt va sonner à ma porte, hein! 😉

  20. 24émeums !

    Bon ceci dit la brouette est heureusement encore valable ne couple.
    ceci dit le sexe fait pas mal mais faut faire attention aussi entre les MST et les brulures de tapis…

    Nina : Alors, là, remarque ô combien judicieuse! Heureusement que la brouette est encore valable en couple, ce serait trop triste, sinon. Ceci étant cette remarque vaut aussi pour les brûlure de tapis, fais attention aussi ! 😉

  21. Promis t’auras pas besoin de m’allumer pour que je paye l’addition 😉

    Bon si je lisais l’article moi

    Nina : Ben oui, lis! 😉 J’ai pas à faire du charme pour qu’un homme paye l’addition, c’est une question de galanterie, cher ! 😉

  22. moi je comprends plus rien:

    Nina 06/10/05

    « Perso, je peux pas mélanger sexe et amitié »

    Nina 14/11/05

    « Et c’est plus qu’une simple brouette, c’est une amitié profonde. »

    Fais attention je lis tout je note tout on me la fait à moi.

    Aurais tu changé d’avis sur le sujet ou est ce que tu n’oses pas t’avouer tes propres sentiments?
    je sais je me mèle de ce qui ne me regarde pas oki oki

  23. « qu’un homme paye l’addition, c’est une question de galanterie » quand je lis ca j’ai envie de hurler !
    et apres on parle d’egalité des sexes enfin, c’est pas gagné !
    moi je voulais quand meme te signaler Nina , que le pseudo de Guilaume mac kenoby c’est pas trop bien trové parceque apres tu dis « Guillaume mon ex » alors moi je me dis tiens elle est plus avec le jedi faussement negligé, puis ah non, c’est du Guillaume-le-preums dont elle parle, tu aurrais dû choisir un autre prenom, je sais pas moi Nicolas par exemple comme ca y’aurait pas eu de confusion possible ! ;}

    deja que c’etait compliqué …

  24. Surtout que c’est vraiment prendre les lecteurs pour des c…. vu que à peu près tout le monde sait de qui tu parles. et pis je sais pas pourquoi j’ai une affection particulière pour le prénom « Guillaume » et ça me rend tout chose de le voir ecrit tout partout 😉

  25. arf, je vais finir par ne plus lire ce blog…tu penses tout pareil que moi :/ du coup c’est pas enrichissant, ca me conforte lol
    ps : perso, même aux enterrement, j’y arrives pas :/

  26. Je soutiens l’idée de OuiOui et Yome pour le changement de pseudo de ton actuel « Guillaume ». Mais seulement par égoïsme, mon ex aussi s’appelait Guillaume, mais j’ai eu droit à la fin heureuse, du coup ça me met de mauvais poil :p
    Et c’est vrai qu’à chaque fois que je lis « mon ex » bah je me dis « meeeerde ils sont plus ensemble ?! » alors que je me plante simplement de personne :p

  27. Yome :
    je pense que Nina voulait dire qu’elle pouvait pas coucher avec quelqu’un avec qui elle est amie.
    Ce qui ne l’empêche pas de devenir amie avec quelqu’un avec qui elle couche !

    J’ai gagné, Nina ? lol

    Thom…

  28. « des personnes qui ne cherchent pas l’amour, mais l’amour sous aucune de ses formes, j’entends, sont très aigries, je me demande même si ça existe » : je ne vois pas pourquoi cela n’existerait pas, imagines une personne qui a déjà essayer de séduire une dizaine de personne, par exemple, mais sans le moindre succès, rien même pas un patin. Tu ne crois pas que la personne aurait une image d’elle même suffisament moche pour ne plus croire en l’amour? A partir de là, elle commencerait à « envier » les couples « heureux » qui sont autour d’elle et devenir aigri.

  29. Le sempiternel refrain « peut on coucher sans aimer » ?
    « Sexe et amour dissociable » ?

    Le vieux c*n que je suis serais tenté d’écrire qu’il n’y a pas de comparaison entre une brouette amoureurse et une autre sans sentiment.
    Mais j’ai un ami qui ne connait pas la différence… :-))))
    Et pourtant je n’ai pas souvent été amoureux, adepte du self-control…

    C’est bien des questions de vingtenaire cela :-)))

  30. C’est merveilleux! Je pensais être la seule à réagir de cette façon! En ce moment je n’ai pas envie d’une relation, mais dans mon entourage personne ne comprends vraiment.. En tout cas, je trouve cet article super sympa et c’est clair..: vive la brouette!

  31. >Mais entre une abstinence subie et
    >des brouettes tendres, y a pas
    >photo non plus ! 🙂

    Vouaille, chuis dak sauf que dans tes écrits il y a eu quelques casse-gueule s avec des brouettes de c*nn*rds… 🙂

    La brouette pour la brouette, surtout lorsque l’on est plein, engendre souvent plus de regrets que de plaisir… Arf…

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